Pavés de truite de mer à l’unilatérale

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Plat
Le camaïeu de textures et de saveurs, de la peau grillée jusqu’à la chair du dessus, juste réchauffée et parfumée, est sublime !

Pavé de truite à l'unilatérale, ici accompagnée d'une compotée de tomates et de courgettes au cinq-parfums !

Ingrédients (pour 4 personnes) :
- 4 pavés de truite de mer (avec la peau sur une des faces),
- 2 cuillerées à soupe d’huile d’olive,
- 4 petites pincées de sel fin,
- 2 pincées de poivre fin,
- 4 pincées de sommités d’aneth.

Temps nécessaires :
- préparation : 2 minutes.
- cuisson : 10 à 15 minutes.

Début de la cuisson...Dans une poêle, faire chauffer l’huile. Une fois que l’huile commence à fumer, y déposer les pavés de truite, peau en dessous, et baisser le feu à feu doux à assez doux (thermostat plaque 3 à 4/9).

Laisser griller ainsi pendant environ 10 à 15 minutes sans retourner mais en décollant délicatement de temps en temps les pavés avec une spatule mince pour ne pas que ça attache.

...les mêmes, une fois cuits ...avec la touche d'assaisonnement de sel, de poivre et d'aneth ! à servir de suite ! À la fin de la cuisson, la peau doit être bien grillée dessous, la chair blanche à mi-épaisseur mais encore rosée et tiède sur le dessus : au besoin, couvrir pour accélérer la cuisson dans l’épaisseur sans brûler le dessous…

Quelques minutes avant la fin saupoudrer chaque pavé avec le sel, le poivre et l’aneth.

Suggestion d’accompagnement : une compotée de tomates et de courgettes au cinq-parfums.

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (11 votes, moyenne : 4,45 sur 5)
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Compotée de tomates et de courgettes au cinq-parfums

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Accompagnement
Idéal en accompagnement de viandes rôties ou grillées ou de poissons pochés, cuits au four, frits ou grillés !

Compotée de tomates et de courgettes au cinq-parfums.

Ingrédients (pour 4 personnes) :
- 300 g de tomates,
- 300 g de courgettes,
- 2 oignons sauciers,
- 2 gousses d’ail,
- 2 cuillerée à soupe d’huile d’olive,
- ½ cuillerée à café de sel fin,
- 2 pincées de poivre fin,
- ½ cuillerée à café de cinq parfums.

Temps nécessaires :
- préparation : 5 minutes, le reste en temps masqué,
- cuisson : 2 à 3 heures.

Éplucher et émincer finement les oignons.

Dans une sauteuse, faire chauffer l’huile. Une fois que l’huile frissonne, y faire rissoler les oignons à feu assez doux (thermostat plaque 4/9) en remuant régulièrement et en veillant à ce que ça n’attache pas. Éplucher, dégermer et hacher finement l’ail puis l’ajouter dans la sauteuse.

Laver les tomates, éliminer leur pédoncule, les couper en tranches d’environ 3 mm d’épaisseur et les ajouter dans la sauteuse. Éplucher les courgettes, les couper en tranches d’environ 3 mm et les ajouter dans la sauteuse.

Et c'est parti pour 2 à 3 heures de cuisson !Saupoudrer avec le sel, le poivre, le cinq parfums, couvrir et laisser mijoter à couvert pendant 2 à 3 heures à feu doux(thermostat plaque 3/9) en mélangeant régulièrement.

Servir bien chaud !

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (5 votes, moyenne : 4,20 sur 5)
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Pâte brisée

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Préparation pâtissière
Une recette « auvergnate » transmise par ma belle-mère Simone à ses filles Danielle et Chantal…

Ingrédients (pour un fond de tarte) :
- 150 à 200 g de farine,
- 75 à 100 g de beurre ou de margarine,
- 1 pincée de sel,
- 6 cl d’eau.

Temps nécessaires :
- préparation : 15 minutes,
- attente quelques heures.

Mélanger farine, sel et matière grasse en pressant et en frottant la préparation entre les paumes des mains.

Ajouter l’eau à cette préparation en pétrissant vivement pour obtenir une pâte homogène puis mettre en boule et écraser avec la paume de la main. Remettre en boule et recommencer ainsi trois fois de suite.

Mettre dans une assiette, couvrir et laisser reposer une à quelques heures au frais jusqu’à utilisation.

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (4 votes, moyenne : 5,00 sur 5)
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Crème pâtissière de Simone D.

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Préparation pâtissière

Une des rares recettes transmises par ma belle-mère et qu’elle avait apprise, jeune fille, à Clermont-Ferrand…

Impeccable pour tartes et tartelettes aux fruits !

Voir les exemples d’application avec de la rhubarbe ou des prunes !

Merci Simone !

Ingrédients (pour environ 20 cl de préparation) :
- 4 cuillerées à soupe bombées de farine,
- 8 cuillerées à soupe bombées de sucre,
- 4 cuillerées à soupe de lait,
- 2 œufs,
- 4 cuillerées à soupe bombées de crême fraîche épaisse.

Mélanger puis battre le tout en ajoutant les œufs puis la crème fraîche à la fin.

Napper les fruits des tartelettes ou de la tarte de ce mélange et les faire cuire environ 30 minutes au four préchauffé à 200°C (thermostat 6-7).

Selon son humeur, on peut aussi parfumer avec 1 cuillerée à soupe d’eau de rose (alimentaire) ou d’eau de fleur d’oranger !

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (6 votes, moyenne : 4,83 sur 5)
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Coupes glacées aux groseilles rouges

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Dessert
Quelques groseillers dans le jardin ? Voici un dessert rafraîchissant qui valorisera votre production de groseilles rouges, au début de l’été et même tout au long de l’année si vous en congelez une partie !

Coupe glacée aux groseilles rouges et à la crème glacée à la vanille.

Et puis si vous n’avez pas de groseillers, rendez-vous à la fin du printemps chez votre marchand de fruits et légumes ou toute l’année à votre rayon surgelé préféré !

Ingrédients (pour 4 personnes) :
- 250 g de groseilles rouges (fraîches ou congelées),
- 75 à 125 g de sucre semoule, selon que les groseilles sont plus ou moins acides
- 8 boules de crème glacée à la vanille,
- 4 cuillerées à soupe de sirop de cassis (ou de grenadine),
et en option :
- 8 petites feuilles de menthe,
- 4 ou 8 gavottes selon taille (nature ou nappée chocolat).

Temps nécessaires :
- macération ; 1 à 2 heures si les groseilles sont fraîches, au moins 12 heures si elles sont congelées,
- préparation : 10 minutes.

Si les groseilles sont congelées, les égrener au moins 12 heures à l’avance dans un plat creux ou un petit saladier.

Si elles sont fraîches laver les grappes, les égoutter, les sécher et égrener les fruits dans un plat creux ou un petit saladier.

On saupoudre le sucre semoule sur les groseilles...... et laisser  macérer tranquillement !Dans les deux cas, saupoudrer le sucre sur les groseilles, mêler, couvrir et laisser macérer à température ambiante pendant 1 à 2 heures si les groseilles sont fraîches et au moins 12 heures si elles sont congelées, en mêlant de temps en temps.

Répartir la moitié des groseilles et du jus libéré dans des coupes à glace puis, dans chaque coupe, ajouter 2 boules de glace à la vanille, répartir le reste des groseilles et de leur jus, napper chaque coupe d’1 cuillerée à soupe de sirop de cassis et, si vous avez retenu ces options, décorer des feuilles de menthe lavées et séchées et/ou des gavottes, et servir immédiatement.

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (6 votes, moyenne : 4,67 sur 5)
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Lapin Marengo

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Plat avec son accompagnement

Mais, au fait, pourquoi Marengo ?

Lapin Marengo.

…simplement parce que le 14 juin 1800, pendant la 2ème campagne d’Italie, Dunand, cuisinier de Bonaparte, mitonna à peu près ainsi un poulet, le soir de la bataille de Marengo, avec les ingrédients qu’il avait trouvé dans les environs pendant que les Français se castagnaient avec les Autrichiens !

Je dis « mitonna à peu près », car dans cette première tentative de plat « Marengo », Dunand n’utilisa pas de champignons mais l’accompagna d’œufs et d’écrevisses frits dans l’huile

Le plat ayant plu à Bonaparte, Dunand prépara par la suite, dans le même esprit, un sauté de veau, cette fois sans écrevisses ni œufs frits mais avec des champignons et des petits oignons glacés. On se rendit compte ensuite que ces préparations Marengo accommodaient très bien toute autre viande blanche (porc, lapin, volailles diverses) voire un sauté de bœuf !

Voici donc une recette qui tombe pile… pour célébrer le 209ème anniversaire de l’invention de la préparation Marengo, le week-end suivant sa publication dans la recette du dredi !

Ingrédients (pour 6 personnes) :
- 1 lapin de 1,5 kg découpé en morceaux,
- 2 cuillerées à soupe d’huile d’olive,
- 20 g de beurre (et en option quelques chutes de gras de jambon fumé avec couenne),
- 3 échalotes,
- 1 petit bouquet de persil plat (ou 1 cuillerée à soupe de persil séché),
- 1 cuillerée à soupe de farine,
- 20 cl de vin blanc et 20 cl d’eau,
- 5 cuillerées à café de fonds de veau déshydraté,
- 1 petit boîte de concentré de tomates (ou de bisque d’écrevisses !),
- 400 g de pulpe de tomate,
- 400 g de champignons de Paris (ou une boite de 200 g net de champignons de Paris émincés),
- sel fin et poivre du moulin,
et pour l’accompagnement :
- 375 g de riz long grain.
- 1 oignon jaune,
- 1 gousse d’ail,
- 2 cuillerées à soupe d’huile d’olive,
- 4 pincées de sel.

Temps nécessaires :
- préparation : 5 minutes (le reste en temps masqué),
- cuisson : 115 minutes.

On fait revenir le lapin dans la matière grasse...Dans une grande cocotte, mettre le beurre à fondre avec l’huile et les morceaux de couenne éventuels. Lorsque la graisse est bien chaude, y faire dorer les morceaux de lapin (hormis le foie à réserver pour un autre usage).

Echalotes émincées.Éplucher et hacher finement les échalotes. Lavez, sécher et ciseler finement le persil si vous en utiliser du frais.

On rajoute échalote et fines hergbes...Une fois les morceaux de lapin bien dorés, ajouter le persil et l’échalote, mélanger et continuer à faire dorer 5 minutes.

Délayer le concentré de tomate et le fonds de veau déshydraté dans le vin blanc additionné de 20 cl d’eau.

...farine...ça mijote...Saupoudrer le lapin de la farine, bien mélanger, ajouter la préparation à base de vin blanc et 20 cl d’eau, poivrer et faire mijoter doucement à couvert pendant 1 heure.

Si les champignons sont frais, les nettoyer puis les émincer en fines tranches. Si vous utilisez des champignons en conserve, les mettre à égoutter.

Si vous utilisez des tomates fraiches, les monder : après les avoir ébouillanter une petite dizaine de secondes, les rafraîchir, enlever leur peau puis leur cœur puis les couper en fins morceaux en récupérant la pulpe.

On ajoute, tomates et champignons et on finit de cuire !Une fois la première heure de mijotage achevée, ajouter les champignons émincés et la pulpe de tomate, couvrir et laisser mijoter de nouveau 30 minutes.

Préparer un riz pilaf : dans une grande casserole, faire blondir un oignon jaune pelé et émincer finement et une gousse d’ail pelée, dégermée et émincée finement dans 2 cuillerées d’huile d’olive. Ajouter le riz et faire cuire à feu doux en remuant avec une spatule jusqu’à ce que le riz devienne translucide. Ajouter le double de volume d’eau, saler, porter à frémissement et laisser cuire à petit bouillon en remuant avec une spatule jusqu’à ce que l’eau soit complètement aborbée/évaporée puis réserver à couvert et feu très très doux.

Transférer le riz dans un saladier. Disposer les morceaux de lapin dans un plat creux, napper du bouillon de cuisson et servir le tout immédiatement.

Quelques précisions historiques sur le contexte de Marengo, pour célébrer dignement chaque 14 juin, les anniversaires de la création de l’apprêt, inventé ce jour-là de l’année 1800, c’est à dire le 25 prairial an VIII, par Dunand, cuisinier de Bonaparte, pour accommoder du poulet avec les ingrédients qu’il avait réussi à dégoter localement tant bien que mal, pendant que Bonaparte et son corps d’armée avec 15 canons et 27.700 soldats de la République dont 3.600 cavaliers se castagnaient, eux tant mal que mieux, avec l’armée autrichienne dirigée par le feld-maréchal Melas qui, avec ses 180 canons et 30.600 soldats dont 7.500 cavaliers, leur était tombé dessus par surprise à huit heures du matin … à 8h15, les Français n’avaient pas eu le temps de prendre leur petit déj et leur artillerie était déjà réduite à néant… La bataille fait rage toute la matinée mais vers 14h, les munitions des Français s’épuisent et la retraite s’organise sous la conduite de Kellerman, Lannes et Victor… Le général Champeaux et ce qu’il reste de ses 800 Dragons la protègeant comme ils peuvent en continuant à harceler les Autrichiens… Champeaux, gravement blessé cette après-midi là, décèdera de ses blessures le 28 juillet suivant…

Si le général Desaix, envoyé l’avant-veille par Bonaparte avec 10.000 hommes, au sud pour localiser l’armée autrichienne du côté de Novi (alors que celle-ci se trouvait en fait à Alexandrie (pas l’Alexandrie d’Egypte mais en Italie, à une dizaine de km à l’est de Magenta), bref si Desaix n’avait pas eût la bonne idée de désobéir aux ordres de Bonaparte pour rebrousser chemin à marche forcée avec ses hommes dès 8 heures quand ils entendirent le canon donner au nord… et ainsi arriver de justesse à 15 heures pour déclarer à Bonaparte : « Oui, la bataille est perdue, mais il n’est que trois heures, il reste encore le temps d’en gagner une autre. »… puis s’engager avec ses troupes sur le champ de bataille et transformer la pâtée française en victoire, on ne connaitrait certainement pas l’apprêt Magenta imaginé ce jour-là par le cuistot Dunand… et le premier consul Bonaparte ne serait probablement jamais devenu Napoléon… Mais grâce à l’intervention déterminante de Desaix à Magenta, Bonaparte mettait fin dès le lendemain à 8 ans de batailles acharnées entre l’armée de la République et l’armée impériale autrichienne, en faisant signer, par le feld-maréchal Melas, la convention d’Alexandrie qui stipulait que dès le soir du 15 juin 1800, l’Autriche redonnait à la France, la Lombardie, le Piémont et la Ligurie : l’armée française gagnait ainsi en une seule bataille, la majeure partie du bassin du Pô…

Comme quoi, ça tient parfois à peu de choses… Ce jour-là, ça a d’ailleurs surtout tenu à plus grand chose pour Desaix qui n’a pas pu partager le premier poulet Magenta avec Bonaparte au soir de la débâcle qu’il transforma en victoire …car il mourût lors de la charge avec ses soldats, touché par une balle en plein cœur… Sale temps pour les grands généraux de la République, ce 14 juin 1800, car Kléber, sur le point d’achever la pacification de l’Égypte, mourût le même jour au Caire, poignardé en plein cœur par un étudiant syrien…

C’est paraît-il également ce soir du 14 juin 1800, lors du repas qui suivit la bataille de Marengo, que le colonel des Hussards Lasalle composa « Fanchon », chanson qui deviendra une des chansons favorites des armées napoléoniennes… Mais si, mais si… « Fanchon » (aussi connue sous le nom de « La Madelon de Marengo » ou « Le Chant des Marie-Louise »), rappelez-vous, « elle aime à rire, elle aime à boire… » : voir paroles ci-dessous… Bon, c’est sûr, quand on entend la Fanchon de Lasalle, on se dit qu’il avait bien fait de s’engager dans la carrière plutôt que de se consacrer à la composition musicale car sa mélodie tient sérieusement d’Eagle 4 (aigle 4 in french…)… Grande gueule, le bouillant Lasalle a par ailleurs été le précurseur du « syndrome de la Rolex » pour hussards car il déclara à 25 ans : « tout hussard qui n’est pas mort à 30 ans est un Jean-Foutre »… Le pauvre ne mourût qu’à 34 ans, le 6 juillet 1809, à la bataille de Wagram, frappé en pleine tête d’une balle tirée par un grenadier hongrois en retraite. La veille de la bataille, trouvant sa pipe cassée en ouvrant ses bagages, il avait dit à son aide de camp : « Je ne survivrai pas à cette journée »… Il mit effectivement en pratique cette « mazarinade » qui prît au XVIIIème siècle le sens qu’on lui connaît encore aujourd’hui…

Je vous ai raconté cette page d’histoire parce que je sais que certains ne consomment pas de cousins du lièvre… au moins, comme ça, ils auront quand même quelque chose à se mettre sous la dent !

Et maintenant tous en chœur : Fanchon !

I. Amis, il faut faire une pause
J’aperçois l’ombre d’un quillon
Buvons à l’aimable Fanchon
Faisons pour elle quelque chose.

Refrain :
Et ah ! C’que son entretien est doux
Qu’elle a de mérite et de gloire
{Elle aime à rire, elle aime à boire
Elle aime à chanter comme nous} (ter)
Oui comme nous, oui comme nous.

II. Fanchon, quoique bonne chrétienne
Fut baptisée avec du vin
Un Bourguignon fut son parrain
Une Bretonne, sa marraine.

Refrain.

III. Fanchon préfère la grillade
A d’autres mets plus délicats
Son teint prend un nouvel éclat
Quand on lui verse une rasade.

Refrain.

IV. Fanchon ne se montre cruelle
Que lorsqu’on lui parle d’amour
Mais moi je ne lui fais la cour
Que pour m’enivrer avec elle.

Refrain.

V. Un jour le voisin La Grenade
Lui mit la main dans son corset
Elle riposta d’un soufflet
Sur le museau du camarade.

Refrain.

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Rognons de veau à la moutarde

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Plat
Côté rognons, Chantal et moi, on a renoncé depuis longtemps à ceux de porc pour leur préférer ceux de veaux, génisses et autres bovins…

Rognons de veau sauce moutarde

En effet les rognons de porc ont parfois une odeur d’urine ou d’amoniaque qui s’accentue en plus à la cuisson… On peut vaguement limiter les dégâts en les faisant tremper au moins 3 heures dans de l’eau froide vinaigrée mais, même comme cela, on a fini un jour par en jeter tellement l’odeur et le goût étaient désagréables une fois cuisinés ; alors, depuis, fini les rognons de porc : comme quoi tout n’est pas toujours bon dans le cochon !

Ingrédients (pour 4 personnes) :
Ici un rognon de boeuf de 800 g...- 800 à 900 g de rognons de bovin (veau, génisse, jeune bovin ou bœuf),
- 2 cuillerées à soupe de vinaigre de vin rouge,
- 20 g de margarine,
- 20 g de beurre demi-sel,
- 1 cuillerée à soupe de cognac ou d’armagnac,
- 2 cuillerées à soupe de moutarde forte de Dijon,
- 15 cl de crème fraîche épaisse,
- poivre du moulin.

Temps nécessaires :
- préparation : 25 minutes,
- cuisson : 5 à 8 minutes.

Découpage et dégraissage des rognons.Découper grossièrement le ou les rognons et éliminer leur graisse centrale.

On rince les rognons après les avoir fait dégorger dans l'eau vinaigrée.Dans un saladier, faire tremper les morceaux de rognons dans de l’eau fraîche additionnée du vinaigre pendant environ 10 minutes, les égoutter, les couper en dés d’environ 2 cm, les rincer à l’eau courante et les mettre à égoutter.

Première cuisson rapide des rognons pour leur faire rendre eau et sang.On égoutte les rognons après la première cuisson.Dans une poêle, faire chauffer la margarine à feu vif (thermostat plaque 8 à 9/9).

Y faire revenir les morceaux de rognons 2 minutes en remuant avec une spatule en bois puis les mettre à égoutter ; laver, rincer et sécher la poêle.

Faire mousser le beurre...Faire mousser le beurre demi-sel dans la poêle à feu moyen (thermostat plaque 5/9).

rognons-sauce-moutarde-07Y faire revenir à feu très vif (thermostat plaque 9/9) les morceaux de rognons pendant 2 minutes en remuant.

Couper l’aspiration de la hotte, ajouter l’alcool, faire flamber puis baisser le feu (thermostat plaque 4 à 5/9) et remettre l’aspiration de la hotte en service.

rognons-sauce-moutarde-08Ajouter la moutarde et la crème fraîche, poivrer, mélanger et poursuivre la cuisson, en tournant, pendant 1 à 3 minutes selon que l’on aime les rognons plus ou moins cuits.

Cuisson finale rapide avec moutarde et crème fraiche.Dresser dans le plat de service préchauffé au four à 60°C (thermostat 2/9) et napper de la sauce.
Servir chaud avec des frites, des pâtes (genre gros coudes, farfalles, nouilles, coquillettes, …) ou du riz cuit à la créole que l’on préparera avant de procéder à la cuisson finale des rognons et que l’on maintiendra au chaud.

Servi ici avec des pâtes "gros coudes".

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (7 votes, moyenne : 5,00 sur 5)
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Curry de poulet coco aux poivrons

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Plat complet

Un mélange de saveurs venu des rivages de l’Océan Indien !

Curry de poulet aux poivrons et au lait de coco.

Ingrédients (pour 6 personnes) :
- 6 hauts de cuisse de poulet (1 kg),
- 3 cuillerées à soupe d’huile d’olive,
- 2 oignons sauciers,
- 4 échalotes,
- 3 gousses d’ail,
Les poivrons rouges !- 3 poivrons rouges (500 g),
- 1 cuillerée à café de gingembre en poudre,
- 1 à 2 cuillerées à soupe de curry (selon goût…),
- 1 cuillerée à café de fond de poulet déshydraté en poudre,
- 40 cl de lait de noix de coco,
- sel fin et poivre du moulin,
- 350 g de riz basmati,
- gros sel.

Temps nécessaires :
- préparation : 45 minutes,
- cuisson : 45 à 60 minutes.

Le poulet revient tranquillement dans l'huile d'olive pendant que l'on hache oignons, échalotes et ail...Dans une cocotte, mettre l’huile à chauffer jusqu’à ce qu’elle commence à fumer puis y faire dorer les morceaux de poulet à feu doux (thermostat plaque 3 à 4 sur 9) en les retournant de temps en temps et en les salant et en les poivrant à mi-cuisson.

Oignons, échalotes et ail émincés.Pendant ce temps, éplucher et hacher finement l’oignon puis l’échalote ; éplucher, dégermer et hacher finement l’ail.

Oignons, échalotes et ail blondissent pendant que l'on prépare les poivrons...Une fois le poulet bien doré de toutes parts le retirer de la cocotte et le réserver. Faire dorer l’oignon à feu moyen (thermostat plaque 3/9) puis ajouter échalote et ail.

On découpe les poivrons en lanières puis en petits dés.Pendant ce temps, laver les poivrons, ôter leur pédoncule, les couper en 2 et éliminer leurs graines et leurs ligaments blancs ; les couper en lanières puis en carrés d’environ 5 à 10 mm de côté et les ajouter au fur et à mesure dans la cocotte en mélangeant.

...puis du lait de coco !Arrivée du curry, du gingembre et du fonds de poulet...Laisser confire à feu doux environ 30 minutes puis ajouter le gingembre, le curry, mélanger, ajouter le lait de coco, bien mêler le tout et porter à frémissement.

On ajoute le poulet, on couvre et on laisse mijoter !Mettre à feu doux (thermostat plaque 2 à 3 sur 9), ajouter les morceaux de poulet, couvrir et laisser mijoter à feu très doux (thermostat 2 sur 9) pendant 45 à 60 minutes.

20 minutes avant de servir, mettre une grande casserole d’eau à bouillir avec une bonne cuillerée à soupe de gros sel. Lorsque l’eau bout, y verser le riz, couvrir et laisser frémir à couvert et feu doux (thermostat 3 sur 9) pendant 11 minutes puis mettre le riz à égoutter dans une passoire.

Dresser les morceaux de poulet dans un plat creux et disposer autour les légumes de cuisson prélevées à l’écumoire. Passer le fonds de cuisson dans une saucière, disposer le riz bien égoutté dans un petit saladier et servir le tout bien chaud.

Suggestion vin : un Côtes-du-Rhône bien charpenté comme un Saint-Julien de 10 ans d’âge…

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (16 votes, moyenne : 4,19 sur 5)
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