Tian de tomates et de courgettes

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Accompagnement ou Entrée

Tian de tomates et de courgettes.

Ah, les tians ! Quelles inventions géniales de la cuisine provençale ! J’en avais dégustés, il y a bien longtemps, mitonnés par deux copines d’origine provençales, Delphine de R. à Aix-en-Provence en 1969 alors que la main de l’homme mettait le pied sur la lune, puis Maryse à la fin des années 1980 à Réguse, mais mes neurones non gustatifs avaient occulté ces merveilles…

Heureusement, mes neurones gustatifs, réveillés par mon copain Jacques de Nissan qui s’est étonné cet été de ne pas trouver de tian dans les recettes du dredi, ont, eux, exhumé ces vieux souvenirs… Alors je me suis essayé au tian avec cette recette : un régal ! Il est probable que d’autres suivront… Un bon tian aux sardines, en plat principal, par exemple ? Et oui ! Depuis, le tian au sardines a été adopté par la recette du dredi !

Au fait, l’origine du nom de ces plats savoureux n’aurait-il pas un rapport avec le caractère chinois 天 qui se dit Tiān et signifie ciel ? ;)

Ingrédients (pour 8 personnes en plat, 12 en entrée) :
Les ingrédients de ce tian…- 800 g de tomates,
- 800 g de courgettes,
- 2 gros oignons jaunes,
- 4 cuillerée à soupe d’huile d’olive,
- 1 cuillerée à café de sucre semoule (½ si vous utilisez des oignons rouges…),
- 1 cuillerée à café de sel fin,
- 2 pincées de poivre fin et poivre du moulin,
- 1 cuillerée à café de thym.

Temps nécessaires :
- préparation : 30 minutes.
- cuisson : 2,5 à 3 heures.

Éplucher les oignons, les couper en quartiers et les débiter en quarts de rondelles.

Les oignons en quarts de rondelles avec sucre, sel et poivre…Les oignons compotent !Dans une sauteuse, faire chauffer 2 cuillerées à soupe d’huile d’olive. Une fois que l’huile frissonne, lui ajouter les oignons, le sucre, ½ cuillerée à café de sel fin et le poivre fin et faire compoter pendant environ 20 minutes à feu doux à assez doux (thermostat plaque 3 à 4/9) en remuant régulièrement et en veillant à ce que ça n’attache pas.

Au tour des tomates……puis des courgettes.Laver les tomates, éliminer leur pédoncule et les couper en tranches d’environ 3 mm d’épaisseur. Éplucher les courgettes puis les couper également en tranches d’environ 3 mm.

Et c’est parti pour l’empilage des rondelles de tomates et de courgettes sur le lit d’oignons compotés !Dans le fond d’un plat à gratin « de format A4 » (environ 30 x 20 cm soit 6 dm2), répartir la compotée d’oignon puis disposer dessus des rangées inclinées de rondelles de courgettes et de tomates, en les alternant et en les recouvrant à la manière d’écailles de poisson.

Sel fin , poivre du moulin, thym, filet d’huile d’olive… C’est prêt à passer au four !Saupoudrer avec la ½ cuillerée à café de sel fin restante et, généreusement, de poivre du moulin puis arroser l’ensemble de la surface d’un filet d’huile d’olive, saupoudrer du thym et enfourner dans le four réglé à 150°C (thermostat 5).

Toutes les 20 minutes, un petit coup de presse à la spatule !Laisser cuire 2 heures 30 minutes à 3 heures, en sortant du four toutes les 15 à 20 minutes pour presser fortement la surface des légumes avec une spatule pour faire remonter le jus de cuisson sur le dessus.

Consommer chaud, tiède ou frais en accompagnement de viandes rôties ou grillées ou de poissons pochés, cuits au four, frits ou grillés voire seul en entrée.

Peut se conserver quelques jours au réfrigérateur dans le plat de cuisson scellé avec du film alimentaire (ou autre récipient adéquat…) puis se déguster froid (mais pas glacé) ou réchauffé au four à 120°C (thermostat 4).

Tian de tomates et de courgettes, ici en accompagnement de fillets de merlus cuits au four, en compagnie de petits navets glacés au miel !

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Sédèr de Rosh Hashana

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Rosh Hashana, le nouvel an juif est l’occasion d’un sédèr, repas rituel, empreint de symboles de réussite, de joie et de douceurs pour la nouvelle année.

Au cours d’un sédèr traditionnel, différents aliments sont consommés dans un certain ordre : tout d’abord ceux qui proviennent de l’Arbre, puis ceux qui viennent de la Terre et enfin ceux qui proviennent d’ailleurs.

Une bénédiction de circonstance est faite au début de chaque groupe de mets.

Exemple de composition traditionnelle d’un sédèr tunisien

    Les éléments de l’Arbre…

- Grenade : grains de grenades fraîches assaissonnées d’un peu de sucre et de gouttes d’eau de roses.
- Confiture de grenade : sirop de grenade filtré pour en éliminer les pépins puis, raffinement suprême, additionné de pignons grillés remplaçant les pépins auxquels ils ressemblent…
- Figues sèches.
- Confiture de coings : préparée avec la pulpe de coings bouillis préalablement 2 ou 3 minutes à l’eau bouillante.
- Olives vertes : de la dernière cueillette et marinées, elles représentent les nouveautés de la saison, avec éventuellement des grains de raisins frais.
- Dattes : de préférence fraîches de la nouvelle année.
- Rondelles de pommes : tranches de pommes épépinées, crues ou légèrement cuites, trempées dans le miel.

    Les éléments de la Terre…

- Épinard : vert de ses feuilles frit, panné puis miellé.
- Fèves : fèves vertes bouillies.
- Poireaux confits : bûches de blancs de poireaux cuites à l’eau puis confites au sucre.
- Potiron : en tranches d’un demi-centimètre d’épaisseur, frites puis miellées.
- Sésame : grains de sésame légèrement grillés pour accentuer l’arôme ou bien, gâteaux au sésame.

    Les éléments d’ailleurs…

- Tête : morceaux de viande de la tête d’un mouton ou de têtes de gros poissons, cuits en sauce.
- Cœur : morceaux de cœur de mouton ou cœurs de poulets, cuits en sauce.
- Poumons : petits cubes de poumons, de mouton de préférence, cuisinés selon convenance.

Le tout accompagné de :
- Vin doux,
- Coupelles de sucre : ce jour là, on trempe ses petits morceaux de pain dans le sucre et non pas dans du sel.
- Miel dans lequel on trempe les différents éléments du repas, ou dégusté seul.
- Pain doux aux raisins secs, en forme de pétales de fleurs.

Miam ! tout ça donne bien envie d’essayer !

Autres plats traditionnels de différents pays associés à Rosh Hashana
… dont j’ai trouvé des recettes sur le ouaibe…

- Potage aux sept légumes : bettes, poireaux, courgettes, haricots princesses, potiron, céleri vert, carottes ;
- Bamia : ragoût d’agneau ou de veau aux tomates et aux gombos (Proche-Orient et Égypte) ;
- Batata bel Kamoun : ragoût aux pommes de terre (Tunisie) ;
- Bamia : ragoût de veau aux tomates et aux gombos (Égypte) ;
- Carpe farcie ;
- Crepler : raviolis à la viande (Pologne) ;
- Épaule de mouton farcie (Maroc) ;
- Poulet aux coings (Maghreb) ;
- Poulet aux pruneaux ;
- Sal’eya : viande hâchée aux côtes de blettes, raisins noirs et pignons (Égypte) ;
- Tajine aux dattes ;
- T’fina de blé à la viande (Tunisie) ;
- T’fina pkaila : pot-au-feu aux épinards et haricots blancs ;
- Beignets de potiron et d’épinards ;
- Confiture d’aubergines (Pologne) ;
- Nikitouche (France) ;
- Riz financier : riz long grain légèrement sucré avec petits pois, amandes effilées, et pignons (Égypte) ;
- Tsimess : carottes sucrées (Russie) ;
- Boulou : gâteau aux raisins secs, amandes et sésame ;
- Hhala de Roch Hachana : brioche (Alsace) ;
- Cigarettes au miel (Tunisie) ;
- Confiture de pâtisson (Égypte et Israël) ;
- Gâteau au miel (Maroc) ;
- Grenades au sirop (Égypte) ;
- Khala aux raisins (France) ;
- Kichelech : petits sablés ;
- Quatre-quarts au miel (Pologne) ;
- Travados: petits chaussons aux noix et au miel (Turquie).

Voila de quoi bien entretenir nos poignées d’amour pour les siècles des siècles !

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Rosh Hashana et le calendrier hébraïque

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Rosh Hashana, la « Tête de l’année », est la fête du nouvel an hébraïque.

Elle a lieu pendant 2 jours, les 1er et 2 Tishri, le mois du « Commencement ».

Rosh Hashana débute ainsi le 1er Tishri qui, comme chaque jour du calendrier hébraïque, commence non pas à minuit mais au coucher du soleil, et donc, en France, aux environs de 19 heure ou 20 heure, heure locale, car la date de Rosh Hashana, fixée à partir de celle de la pleine lune proche du solstice d’automne, tombe toujours en septembre ou au début d’octobre…

Le calendrier hébraïque
Le calendrier hébraïque est l’un des calendriers parmi les plus sophistiqués du monde actuel : il essaye de combiner – au mieux – années solaires et mois lunaires et comporte pour cela des années simples de 12 mois et de 353 à 355 jours et des années embolismiques de 13 mois et de 383 à 385 jours, chaque mois ayant soit 29, soit 30 jours…

Normalement, le nouvel an hébreu correspond au jour du molad de Tishsri, c’est à dire le jour de la « nouvelle lune » de ce mois.

Cependant…

…quatre règles, les « dehhias », conduisent à déplacer ou non la date du nouvel an :
- dehhia adu : si le molad de Tishri survient un dimanche, un mercredi ou un vendredi, alors Rosh Hashana est reporté au lendemain ; cette règle permet d’assurer que Yom Kipour (10 Tishri), le « Jour des Expiations » ou du grand pardon, ne tombe ni un vendredi ni un dimanche et que Hoshaâna Rabba (22 Tishri), le jour de la « Grande Délivrance », ne tombe pas un samedi ;
- dehhia gatarad : pour une année simple, si le molad de Tishri survient un mardi à partir de 03:11:20 du matin à Jérusalem, alors Rosh Hashana est reporté au jeudi ; comme vous l’aviez compris, avec cette règle, une année simple ne peut pas faire plus de 355 jours !
- dehhia betutkafot : si le molad de Tishri qui suit une année embolismique survient un lundi à partir de 09:32:43 1/3 à Jérusalem, alors Rosh Hashana est reporté au mardi ; pour ceux qui suivent, cette règle garantit bien sûr que les années embolismiques ne font pas moins de 383 jours…
- dehhia Molad Zaken, la règle de la « lune tardive » qui n’a de sens – forcément ! – que si aucune des trois dehhias précédentes ne s’applique : si le molad de Tishri survient à partir de midi à Jérusalem, alors Rosh Hashana est reporté au prochain jour possible en tenant compte de dehhia adu, évidemment… ; cette contrainte garantit qu’aucun molad de l’année à venir ne surviendra après le crépuscule du jour où il est attendu et donc qu’il ne risque pas d’y avoir de mois de 31 jours…

Ouf, nous voici rassurés…

En 2007 de notre calendrier, par application de dehhia gatarad, le nouvel an hébreu a ainsi été reporté du mardi 11 septembre au jeudi suivant et Rosh Hashana a ainsi eu lieu les jeudi 13 et vendredi 14 septembre !… et faît tout à fait exceptionnel a débuté cette année-là en même temps que le Ramadân musulman !

Pour mémoire, le 3 Tishri est un jour de jeûne du matin au soir : c’est le jeûne dit de Guédalia. Mais lorsque le 3 Tishri tombe un samedi (ce qui était le cas en 2007), le jeûne de Guédalia est reporté au dimanche 4 Tishri.

Rosh Hashana couvre en fait plusieurs symboles…

    C’est tout d’abord le jour du Jugement.

Dans la tradition juive, tous les êtres, juifs ou non, sont jugés par le Créateur pendant les deux jours de Rosh Hashana : Dieu décide alors des grandes lignes du destin de chaque homme, selon la façon dont chacun a utilisé son libre arbitre ; mais suivent alors dix jours « terribles », jusqu’à Yom Kipour, au cours desquels le repentir peut influencer ce Jugement…

    Mais c’est aussi le jour du Shofar…

Dans les synagogues, pour proclamer que Dieu est le Roi de l’Univers et le Créateur de règles auxquelles nul ne peut se soustraire, on sonne avec les shofars… Selon l’Ancien Testament, c’est avec ces instruments, fabriqués à partir de longues cornes de béliers, que les Hébreux firent tomber les murailles de Jéricho lors de la conquête du pays de Canaan par Josué. Bref, en gros, les trompettes de la renommée hébraïque…

    Et, enfin, le jour de l’an hébreu !

Anniversaire du début de la création du monde selon la Torah, Rosh Hashana constitue chaque année une étape nouvelle dans la vie de tous et des communautés. L’an 1 après la création du monde a été fixé selon la Torah en – 3761 du calendrier grégorien. Pour obtenir l’année hébraïque, il faut donc ajouter 3761 à l’année grégorienne en cours ! Ainsi en 2008, a débuté l’année 5769 du calendrier hébraïque !

Le nouvel an juif est l’occasion d’un sédèr, repas rituel, empreint de symboles de réussite, de joie et de douceurs pour la nouvelle année ; au cours d’un sédèr traditionnel, différents aliments sont consommés dans un certain ordre : tout d’abord ceux qui proviennent de l’Arbre, puis ceux qui viennent de la Terre et enfin ceux qui proviennent d’ailleurs.

Une bénédiction de circonstance est faite au début de chaque groupe de mets.

Exemple de composition traditionnelle d’un sédèr tunisien

    Les éléments de l’Arbre…

- Grenade : grains de grenades fraîches assaissonnées d’un peu de sucre et de gouttes d’eau de roses.
- Confiture de grenade : sirop de grenade filtré pour en éliminer les pépins puis, raffinement suprême, additionné de pignons grillés remplaçant les pépins auxquels ils ressemblent…
- Figues sèches.
- Confiture de coings : préparée avec la pulpe de coings bouillis préalablement 2 ou 3 minutes à l’eau bouillante.
- Olives vertes : de la dernière cueillette et marinées, elles représentent les nouveautés de la saison, avec éventuellement des grains de raisins frais.
- Dattes : de préférence fraîches de la nouvelle année.
- Rondelles de pommes : tranches de pommes épépinées, crues ou légèrement cuites, trempées dans le miel.

    Les éléments de la Terre…

- Épinard : vert de ses feuilles frit, panné puis miellé.
- Fèves : fèves vertes bouillies.
- Poireaux confits : bûches de blancs de poireaux cuites à l’eau puis confites au sucre.
- Potiron : en tranches d’un demi-centimètre d’épaisseur, frites puis miellées.
- Sésame : grains de sésame légèrement grillés pour accentuer l’arôme ou bien, gâteaux au sésame.

    Les éléments d’ailleurs…

- Tête : morceaux de viande de la tête d’un mouton ou de têtes de gros poissons, cuits en sauce.
- Cœur : morceaux de cœur de mouton ou cœurs de poulets, cuits en sauce.
- Poumons : petits cubes de poumons, de mouton de préférence, cuisinés selon convenance.

Le tout accompagné de :
- Vin doux,
- Coupelles de sucre : ce jour là, on trempe ses petits morceaux de pain dans le sucre et non pas dans du sel.
- Miel dans lequel on trempe les différents éléments du repas ou dégusté seul.
- Pain doux aux raisins secs, en forme de pétales de fleurs.

Miam ! Tout ça donne bien envie d’essayer pour bien entretenir nos poignées d’amour pour les siècles des siècles !

Et pour découvrir quelques recettes de différents pays associées à Rosh Hashana, cliquez ici :D !

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (2 votes, moyenne : 3,50 sur 5)
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Le 29 septembre 2008 au soir débute Rosh Hashana 5769 !

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Rosh Hashana, la « Tête de l’année », est la fête du nouvel an hébraïque.

Elle a lieu pendant 2 jours, les 1er et 2 Tishri, le mois du « Commencement ».

Cette année, Rosh Hashana, le jour de l’an 5769 du calendrier hébraïque, débute donc le 29 septembre 2008, au coucher du soleil, soit, en France, à 19h15 heure locale…

…pour  se terminer le 1er octobre à 20h17 !

« Ketiva ve-chatima tovah ! »

« Que ton nom soit écrit et ton destin scellé pour une bonne année ! »

Voilà un des voeux que font les Juifs à tous ceux qu’ils aiment pour Rosh Hashana…

Car Rosh Hashana, c’est tout d’abord dans la tradition juive le jour du Jugement…

Dans cette tradition, tous les êtres, juifs ou non, sont jugés par le Créateur pendant les deux jours de Rosh Hashana : Dieu décide alors des grandes lignes du destin de chaque homme, selon la façon dont chacun a utilisé son libre arbitre ; puis suivent dix jours « terribles », jusqu’à Yom Kipour, au cours desquels le repentir peut influencer ce Jugement…

Pour mémoire, le 3 Tishri est un jour de jeûne du matin au soir : c’est le jeûne dit de Guédalia. Mais lorsque le 3 Tishri tombe un samedi, le jeûne de Guédalia est reporté au dimanche 4 Tishri.

Par contre, Rosh Hashana n’est pas l’occasion d’un jeûne mais d’un sédèr, repas traditionnel, dont vous découvrirez les principes et quelques exemples de recettes en cliquant ici :D !

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Travers de porc marinés, grillés, mijotés

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Plat

Un des grands « classiques » de Chantal !

Travers de porc marinés, grillés, mijotés.

Ingrédients (pour 4 personnes) :
- 1,5 kg de travers de porc (ou à la rigueur des ribs mais ils sont moins charnus…),
- 2 cuillerées à soupe d’huile d’olive,
- 2 gousses d’ail,
- 500 g de coulis de tomates,
- 2 oignons sauciers,
- 2 cuillerées à soupe de pâte de piment,
- sel fin et poivre du moulin,
pour la marinade :
- 3 bâtons de bouillon Kub,
- 4 cuillerées à soupe de miel liquide,
- 1 cuillerée à soupe de vinaigre de vin rouge,
- 1 cuillerée à café de quatre-épices.

Temps nécessaires :
- préparation : 10 minutes
- marinage : au moins 6 heures, 24 de préférence,
- finition et cuisson : au moins 60 minutes.

La veille, préparer la marinade : faire dissoudre les bâtons de bouillon de viande dans 75 cl d’eau frémissante et laisser tiédir puis, dans un petit saladier, mélanger le miel, le vinaigre, le quatre-épices et le bouillon de viande.

Travers de porc qui vont mariner…Placer les morceaux de travers de porc dans une terrine, les recouvrir avec la marinade, fermer et mettre au frais pour au moins 6 heures, 24 de préférence.

… puis qui grillent (au barbecue, ce jour-là !).Une heure avant le repas, réserver la marinade et mettre les travers de porc à griller à mi hauteur du four pendant environ 20 à 25 minutes en les retournant périodiquement (on peut aussi griller au barbecue sur braises assez peu ardentes).

Le coulis de mijotage…… qui mijote gentiment !Pendant ce temps, faire chauffer l’huile dans une cocotte. Éplucher les gousses d’ail et enlever leurs germes, éplucher les oignons, émincer le tout finement et faire dorer légèrement dans l’huile à feu doux. Ajouter le coulis de tomate , la pâte de piment, remuer et laisser mijoter tranquillement à couvert.

Et voici les travers qui mijotent avec, au devant de la scène, les deux casseroles de riz bicolore de l’accompagnement !Une fois les travers grillés, les ajouter dans la cocotte avec la marinade, porter à ébullition puis baisser le feu et laisser mijoter tranquillement au moins 30 minutes à découvert. Environ 15 minutes avant la fin goûter la sauce et en ajuster l’assaisonnement si nécessaire avec sel et poivre (mais en principe avec le bouillon de bœuf et le piment ça doit aller…).

On détaille les travers…Prélever les travers de porc, morceaux par morceaux et les découper en morceaux plus petits contenant 1 ou 2 côtes puis remettre ces morceaux détaillés au fur et à mesure dans la cocotte. Si nécessaire, monter un peu le feu pour épaissir la sauce et lui donner la consistance d’une sauce tomate légèrement épaisse, en remuant et en surveillant de près pour que ça n’attache pas dans le fond.

Une fois prêt, on peut maintenir au chaud, à couvert et sur feu très très doux, en faisant de nouveau attention à ce que ça n’attache pas !

Servir bien chaud accompagné par exemple d’un riz créole bicolore ou d’un riz pilaf.

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Riz créole bicolore

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Accompagnement

Un peu de fantaisie et de couleur pour ce grand classique de l’accompagnement !

Riz créole bicolore.

Ingrédients (pour 4 personnes) :
- 250 g de riz long grain ou basmati,
- 2 tablettes de bouillon de poule,
- 1 bonne cuillerée à soupe de gros sel,
- 1 cuillerée à café de curcuma ou 1 dosette de safran en poudre.

Temps nécessaires :
- préparation et cuisson : 20 minutes.

À gauche, eau salée, à droite, eau avec tablette de bouillon de poule !Dans 2 casseroles distinctes, mettre à bouillir 2 fois 1,5 litres d’eau, avec, dans un cas, 2 tablettes de bouillon de poule et, dans l’autre, 2 bonnes pincées « à quatre doigts » de gros sel.

Et c’est parti, à gauche, pour le riz blanc et, à droite, pour le riz jaune safran !Lorsque l’eau bout, verser la moitié du riz dans chaque casserole et ajouter le curcuma ou la poudre de safran dans la casserole au bouillon de poule ; remuer, laisser reprendre l’ébullition puis baisser le feu et laisser cuire à petit bouillon 10 minutes.

Mettre à égoutter les 2 riz dans une même passoire puis les verser dans leur plat de service, de préférence préchauffé, en retournant délicatement pour que grains de riz blancs et jaune safran se mêlent.

Riz bicolore servi ce jour-là avec des travers de porcs marinés, grillés, mijotés…

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Herbes aromatiques : les sécher

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Qu’on les cultive ou qu’on les achète en bouquet, il arrive bien souvent que l’on se retrouve avec des brins frais de persil plat, de cerfeuil, d’estragon, de ciboulette, de menthe, de basilic, d’origan, … non utilisés et qui ne vont pas tarder à se faner.

Et voici, l’estragon séché maison !

Bon, pour certaines d’entre-elles, on peut essayer d’en prolonger l’utilisation un jour ou deux en en trempant un petit bouquet dans un pot d’eau fraîche ou en les plaçant dans le bac à légumes du réfrigérateur, enveloppées dans un papier ménager

Mais une solution, si on n’envisage pas de les utiliser rapidement, pour ne pas les perdre avant qu’elles ne se fanent, est de les sécher pour pouvoir les utiliser plus tard pendant plusieurs mois y compris pendant la période d’hiver où ces fines herbes ne poussent plus…

Pour les sécher, c’est très simple : après les avoir passées si nécessaire rapidement sous l’eau courante pour les laver puis les avoir tamponnées avec un papier ménager, les laisser se déshumidifier environ une heure, posées sur un papier ménager dans la cuisine.

Branche d’estragons fraîches…… puis séchées et effeuillées avant d’être émiettées !Une fois qu’elle ne sont plus humides, les étaler dans des plats métalliques genre plats à tarte, plaque à pizza, plat ou plaque à four puis enfourner dans le four réglé sur 75°C (thermostat 2-3), en position chaleur tournante si votre four à cette fonction…

On peut évidemment placer plusieurs plats avec plusieurs herbes dans le four !

En règle générale, il faut environ une heure pour bien les déssécher ; on le vérifie aisément en essayant de les émietter du bout des doigts : si ça s’émiette facilement, c’est bon ! Sinon prolonger le maintien dans le four par étapes d’environ 15 à 30 minutes…

Une fois bien sèches, pour les fines herbes à feuilles, les effeuiller en passant la tige entre pouce, index et majeur pour extraire les feuilles et éliminer les tiges puis émietter les feuilles grossièrement du bout des doigts, et pour les herbes « tiges », genre ciboulette, les émincer finement avec des ciseaux.

Transvaser dans des pots à herbes ou à épices fermant hermétiquement et le tour est joué !

Bon, ça vaut bien la peine qu’on se décarcasse un peu soi-même, non ? Et en plus, la plupart et en particulier l’estragon, la menthe, … parfument merveilleusement la cuisine et la maison pendant qu’elles sèchent dans le four !

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Tellines à la Camarguaise

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Entrée ou Amuse-gueule
Une recette qui m’a été transmise collectivement par La Puce de Lou, Danièle VdV, Babette et Jacques Ch. et Francis, le frère, propagateur du véritable gâteau à la noix…, de Nathalie ô Bulles, l’inventeuse du gâteau TGV au chocolat, à l’occasion d’une de leur tournée en Camargue où ils ont dégusté ces charmantes bestioles !

La telline (Donax trunculus) est un petit coquillage bivalve d’environ 2 à 3 centimètres de diamètre. Ce coquillage vit en bordure de mer, principalement en Camargue, sous quelques centimètres de sable mouillé.

Il est fortement conseillé avant de manger ce coquillage de le dessabler : le mettre à dégorger de 12 à 24 heures dans de l’eau fortement salée ou de l’eau de mer pour qu’elle rejette le sable qu’elle à emmagasiné.

La telline peut être consommé crue ou pochée ou fricassée en persillade comme expliqué ci-dessous. Fine et savoureuse, elle est fort appréciée des habitants et des touristes.

Ingrédients (pour 4 en entrée, 6 à 8 en amuse-gueule) :
- 1 kg de tellines,
- 100 g de gros sel,
- 2 cuillerées à soupe d’huile d’olive,
- 12 cl de Picpoul de Pinet (vin blanc du Languedoc dont le terroir se situe autour du Bassin de Thau, au milieu du triangle Agde-Pézenas-Sète) ou d’un autre vin blanc sec si vous n’avez pas de Picpoul de Pinet (tant pis pour vous ! :D ),
- 2 gousses d’ail,
- 6 brins de persil.

Temps nécessaires :
- dégorgeage : 12 à 24 heures,
- préparation : 5 minutes,
- cuisson : 5 minutes.

Faire dégorger les tellines de 12 à 24 heures dans une grande quantité d’eau salée à raison de 35 g par litre d’eau ou, a minima, les laver et les rincer à l’eau courante.Éplucher, dégermer et hacher finement l’ail. Laver le persil à l’eau courante, le sécher et ciseler ses feuilles.

Dans une grande sauteuse, faire fondre le beurre, lui ajouter le vin blanc puis les tellines égouttées et faites cuire en remuant jusqu’à ce que toutes les tellines soient ouvertes.Transvaser dans le plat de service préalablement préchauffé à 60°C, saupoudrer de l’ail et du persil et servir immédiatement.

Et évidemment, ça se mange avec les doigts !

Si vous n’êtes pas en Camargue mais sur le littoral Atlantique, de la Manche ou de la mer du Nord, vous pourrez évidemment faire une recette similaire avec des palourdes, des coques, … et autres bivalves de bord de mer ! Mais dans ce cas penser à remplacer l’huile d’olive par du beurre doux si vous êtes en Normandie, Charentes, … ou du beurre « normal », blanc, demi-sel, en Bretagne ainsi que le Picpoul de Pinet par du Gros Plant Nantais, voire du cidre en Normandie !

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