Moules aux échalotes et au persil

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Entrée ou Plat

Ne pas oublier de réserver, au frais, le bouillon de cuisson des moules, non utilisé dans cette recette, pour en faire un bon potage, additionné d’un peu de crème fraîche, une fois réchauffé !

Et en accompagnement ? Pourquoi pas des grosses frites rustiques sans friture !

Moules aux échalotes et au persil.

Ingrédients (pour 8 personnes en entrée, 4 en plat) :
- 3 kg de moules de bouchots (soit 4 « litres »),
- 3 cuillerées à soupe d’huile d’olive,
- 8 échalotes,
- poivre du moulin,
- 1 botte de persil plat.

Temps nécessaires :
- préparation : 45 minutes,
- cuisson : 10 minutes.

Moules de bouchots (1)Moules de bouchots (2)Ébarber et gratter les moules en éliminant celles qui sont cassées ou entrouvertes puis les rincer 3 fois dans une grande quantité d’eau froide.

Les égoutter et les réserver, hors d’eau, dans une bassine couverte d’un torchon.

Echalotes hachées.Éplucher et hacher finement les échalotes. Laver, sécher et ciseler finement les feuilles de persil.

Echalottes qui dorent dans l’huile d’olive.Dans une grande marmite faire chauffer l’huile d’olive et, lorsqu’elle frissonne, y ajouter les échalotes et les faire rissoler à feu assez doux (thermostat plaque 4/9) pendant 2 à 3 minutes.

Ajouter les moules, poivrer généreusement d’une bonne dizaine de tours de moulin, ajouter le persil et remuer à l’aide d’une écumoire pour bien mélanger le tout.

Les moules sont cuites !Monter la chauffe à feu très vif (thermostat plaque 9/9) et cuire pendant 6 à 8 minutes environ en retournant régulièrement avec l’écumoire jusqu’à ce que toutes les moules soient ouvertes.

Transvaser dans un grand saladier et servir bien chaudes.

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Grosses frites …sans friture !

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Accompagnement

Des frites « rustiques » cuites au four pour accompagner viandes grillées ou rôties, poissons pochés ou grillés, moules à la marinière, moules fricassées, merguez, …

Grosses frites sans friture.

Ingrédients (pour 4 personnes) :
- 600 à 800 g de pommes de terre à frire (bintje, agria, estima, manon,…)
- 3 cuillerées à soupe d’huile d’olive,
- 1 à 2 cuillerées à soupe de thym,
- papier sulfurisé,
- sel fin.

Temps nécessaires :
- préparation : 10 minutes,
- attente : environ 1 heure,
- cuisson : 30 minutes.

Grosses frites : étape 1.Laver, brosser puis sécher les pommes de terre mais ne pas les éplucher. Les couper en 2 dans leur longueur et le sens de leur plus grande épaisseur puis les couper ensuite en tranches d’environ 1 cm en éliminant les yeux éventuels. Éventuellement recouper, les tranches centrales en 2, si elles sont vraiment trop larges…

Grosses frites : étape 2.Placer les grosses frites dans un saladier, napper avec l’huile d’olive, saupoudrer du thym, remuer, couvrir le saladier d’un linge humide et laisser reposer environ 1 heure.

Faire préchauffer le four à 180°C (thermostat 6).

Étaler les grosses frites dans une (ou plusieurs) lèchefrite, couvrir de papier sulfurisé et placer à mi hauteur du four pour 3 fois 10 minutes, en les sortant du four et en les retournant toutes les 10 minutes.Grosses frites : étape 3 bis.Grosses frites : étape 3.

Une solution pour obtenir un bon retournement « aléatoire » : les transférer de la lèchefrite dans le saladier avec une grande spatule métallique ou une écumoire, remuer délicatement puis les reverser et les étaler de nouveau dans la lèchefrite.

Au bout des 30 minutes de cuisson, vérifier qu’elles sont bien cuites ; mais attention à ne pas maintenir trop longtemps une fois la bonne cuisson atteinte car ensuite elles s’amollissent… Au besoin, pour synchroniser avec le reste du repas : les laisser dans la lèchefrite, hors du four, après le deuxième retournement, avant de relancer les 10 dernières minutes de cuisson.

Transférer dans le plat de service, saler et servir aussitôt !

Ce jour-là, les grosses frites sans friture étaient avec leur copines les merguez…

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Moules à la marinière

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Entrée ou Plat

Et, en plat, pour accompagner cette manière traditionnelle d’accomoder les moules de bouchots, pourquoi pas des grosses frites rustiques sans friture et une bonne mayonnaise maison ?

Moules à la marinière. 

Ingrédients (pour 8 personnes en entrée, 4 en plat) :
Moules de bouchot.- 3 kg de moules de bouchots (soit 4 litres),
- 1 carotte,
- 2 oignons jaunes,
- 2 gousses d’ail,
- 2 feuilles de laurier,
- 1 cuillerée à soupe de thym,
- 20 cl de vin blanc sec,
- poivre du moulin,
- 20 g de beurre doux,
- 2 brins de persil plat.

Temps nécessaires :
- préparation : 45 minutes,
- cuisson : 10 minutes
- finition : 15 minutes.

Ébarber et gratter les moules en éliminant celles qui sont cassées ou entrouvertes puis les rincer 3 fois dans une grande quantité d’eau fraîche. Les égoutter et les réserver, hors d’eau, dans une bassine couverte d’un torchon.

Éplucher oignons et carotte et les couper en rondelles. Éplucher les gousses d’ail, les couper en 2 et enlever leur germe. Laver et sécher le persil ; ciseler finement les feuilles et couper à part les queues, en longueur d’environ 4 à 5 cm.

Mettre le plat de service à préchauffer dans le four à 60°C (thermostat 2).

Il n’y a plus qu’à chauffer à donfe en remuant…Dans une grande marmite, verser le vin blanc puis ajouter les demi-gousses d’ail, les queues de persil, les moules, le thym, les feuilles de laurier et les rondelles d’oignons et de carotte ; poivrer généreusement d’une bonne dizaine de tours de moulin et remuer à l’aide d’une écumoire pour bien mêler le tout.

Couvrir la marmite et placer sur feu très vif (thermostat plaque 9/9). Dès que de la vapeur se dégage, laisser cuire pendant 6 à 8 minutes environ en remuant régulièrement avec l’écumoire jusqu’à ce que toutes les moules soient ouvertes puis baisser le feu très doux (thermostat plaque 2/9).
Prélever les moules au fur et à mesure, éliminer une demi coquille à chacune, les disposer sur le plat de service puis remettre ce plat dans le four à 60°C.

Ajouter le beurre dans la marmite et la mettre sur feu moyen (thermostat plaque 5/9) pendant quelques minutes, pour faire légèrement réduire le bouillon de cuisson.

Filtrer le bouillon dans une jatte à travers une passoire métallique puis en arroser les moules ; saupoudrer des feuilles de persil hachées et servir.

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Vinaigre : le faire soi-même

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Du vinaigre maison ?

Pourquoi pas ?

Ce n’est pas si compliqué de faire cette ressource condimentaire incontournable… personnalisée à son goût !

Pour commencer, il faut un ou plusieurs bon vinaigriers…

Les meilleurs, de mon point de vue, sont ceux en grès ou en faïence et les plus pratiques ceux en forme de tonnelet posés horizontalement sur un berceau et ceux en forme de tonnelet ou de jarre reposant sur leur fond. Il y en a aussi en forme de grosse gourde en grès ou en faïence que l’on peut suspendre… Pour ces vinaigriers à suspendre (mais également pour les autres quoique généralement dans une moindre mesure…) attention ! Car des vapeurs acides du vinaigre s’échappent du récipient par son robinet, ses bouchons ou ses parties poreuses non vernissées… et en général il y a peu de matériaux qui apprécient d’être exposés à ces émanations acides… et en particulier pas les plâtres, les peintures, les métaux, les bois, les joints de carrelage, …

Pour prévenir les dégats éventuels, on disposera donc un plat vernissé ou en faïence de forme et de dimension adéquate dans lequel on placera les vinaigriers posés pour éviter que des suintements de vinaigre par la canelle ne détériorent le substrat… Si le vinaigrier est suspendu, il devra être placé à au moins environ 20 cm de murs ou de parois de meubles pour éviter que les émanations acides ne détériorent peinture, plâtre ou bois…

Il y a aussi des vinaigriers en bois, sous forme de tonneaux… Mais là, sauf si ce sont de bons vieux tonneaux à vinaigre bien culottés, ils risquent de mal vieillir au contact du vinaigre et dans tous les cas être propices à la diffusion d’émanations acides tous azimuths…

La contenance idéale pour un vinaigrier familial est de 5 l, ce qui permet d’avoir environ 3 l de vinaigre en préparation, par type de vinaigre. Car on peut avoir plusieurs vinaigriers pour cultiver différents vinaigres : de vin rouge, de vin blanc, de cidre, de Xérès, d’alcool de riz, …

Mettre un vinaigrier neuf en route

Si le vinaigrier est en bois, l’ébouillanter puis l’emplir d’eau après avoir bouché l’orifice de prélèvement, boucher l’orifice de remplissage et laisser plusieurs jours en eau, jusqu’à ce qu’il ne suinte plus, en renouvelant l’eau tous les jours.

Acheter une cannelle, le petit robinet en bois qui permet de soutirer le vinaigre, de dimension adéquate, la laver et la rincer soigneusement puis la mettre à tremper 24 heures dans de l’eau froide avec son joint d’étanchéité en liège…

Laver et rincer soigneusement le vinaigrier, l’ébouillanter et l’essuyer. Enfoncer très fortement la cannelle encore humide dans l’orifice qui lui est destiné, remplir le vinaigrier d’eau, fermer l’orifice de remplissage avec son bouchon en liège ou son couvercle en céramique puis laisser ainsi au moins une journée. Si l’eau suinte par la canelle renfoncer de nouveau cette dernière et, dans tous les cas, maintenir le tout rempli d’eau fraîche en la renouvelant chaque jour, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus aucune suintement…

Où mettre le vinaigrier ?

Avant de choisir l’emplacement, il est bon de savoir comment l’alcool tourne vinaigre !

La transformation naturelle d’un liquide alcoolisé en vinaigre est le résultat d’une fermentation, dite acétique, produite par une bactérie, Acetobacter suboxydans, appelée à l’origine Mycoderma aceti par Christiaan Hendrik Persoon lorsqu’il identifia son rôle en 1822 car il pensait alors que c’était un champignon microscopique et non une bactérie. Cette bactérie transforme en effet l’éthanol du vin, du cidre, de la bière, … en acide acétique. Pour les petits chimistes ;) , voici l’équation de la réaction produite par Acetobacter suboxydans telle qu’identifiée par Louis Pasteur en 1864 :

C2H5OH + O2 ←→ C2H4O2 + H2O + 348 kJ

Pour qu’Acetobacter suboxydans travaille bien, il faut qu’elle se trouve dans de bonnes conditions, c’est à dire au contact, d’une part, d’un liquide limpide et d’une teneur en alcool d’environ 8 à 14% et, d’autre part, d’air renouvelé, le tout à une température idéalement comprise entre 20 et 30°C. Dans cette gamme de température, la bactérie « acétise » d’autant plus rapidement que la température est élevée… En dessous de 20°C, son activité ralentit et vers 15°C, elle roupille ! Et puis le gel lui est fatal…

On comprend ainsi qu’il faut placer le vinaigrier dans un endroit de la maison aéré et dont la température sera optimalement de 20 à 25°C et ne descendra pas en dessous de 15°C tout au long de l’année… La cuisine, un appentis bien abrité mais aéré, un grenier peuvent donc convenir. En revanche la cave à vin est à proscrire non seulement parce qu’en général elle est trop froide (12-15°C) mais aussi surtout parce que, si la température monte un petit peu, la culture d’Acetobacter suboxydans de votre vinaigrier pourrait bien se ballader pour transformer vos précieuses bouteilles de Chateau d’Yquem et de Gevrey-Chambertin en délicieux vinaigres de vins blanc et rouge qui, n’en doutons pas, agrémenterons à merveille vos salades de crudités ! :D

Démarrer la culture du vinaigre

    Vous avez déjà une mère…

… de vinaigre, évidemment…

La mère de vinaigre, c’est le disque visqueux qui flotte dans un vinaigrier au dessus du liquide : c’est la colonie d’Acetobacter suboxydans besogneuses qui acétise l’éthanol en vinaigre pour vous ! Si vous avez un vinaigrier actif, videz le délicatement par l’orifice de remplissage de manière à récupérer la mère dans un récipient creux. Coupez la mère en deux à l’aide de ciseaux puis redéposer délicatement une moitié de la mère dans son vinaigrier d’origine à la surface du liquide, sans qu’elle coule dans le fond ! Et là, je peux vous dire que c’est pas facile !

Verser 2 à 3 litre de bon vin rouge ou de bon vin blanc ou de cidre fermier brut (non pasteurisé) dans le nouveau vinaigrier puis déposer délicatement l’autre moitié de la mère à la surface du liquide et de nouveau sans qu’elle coule dans le fond !

Si vous n’avez pas de mère mais un ou une bon(ne) ami(e) qui en a une, il pourra peut-être vous céder un morceau de la sienne ? Dans ce cas, le ou la remercier, et faire voyager son morceau de mère jusqu’à chez vous, en transport express, cette dernière baignant dans un fond de vinaigre dans un récipient étanche, puis la déposer sans tarder dès votre arrivée à la surface du liquide de votre vinaigrier toujours en essayant de ne pas la faire couler… Dur, dur…

Dans la mesure du possible, on utilise cette technique de division de la mère pour des vinaigres de même nature… à la rigueur, on peut utiliser une mère de vinaigre de cidre pour du vin blanc ou une mère de cidre ou de vin blanc pour du vin rouge ou rosé…

Mais la solution la plus simple si votre mère ne veut pas flotter mais tient à tous prix à jouer au fer à repasser sur le lac des Cygnes, c’est la suivante.

    Vous n’avez pas de mère…

Finalement, c’est peut-être pas plus mal car manipuler une mère et la remettre à la surface du liquide dans un vinaigrier sans qu’elle coule n’est pas une opération facile ! La solution ci-dessous est donc certainement la plus simple et la plus sûre !

Vous procurer 25 cl de bon vinaigre de vin rouge, de vin blanc, de cidre, de Xérès, … mais attention pur et non pasteurisé ! Le verser avec un litre du liquide alcoolique destiné à être acétifié dans le vinaigrier… Attention, ne pas fermer l’orifice de remplissage du vinaigrier avec son bouchon ou son couvercle mais avec une gaze (que l’on fixera si nécessaire avec de la ficelle de cuisine) pour que le mélange vin vinaigre puisse être bien aéré. Mettre le vinaigrier dans un endroit tranquille et à température stable, idéalement 25°C, le temps nécessaire que le voile de la mère se forme puis se développe jusqu’à occuper la totalité de la surface du liquide ; ça prend 15 jours à 3 mois selon la température… Si l’on n’est pas sous les tropiques, il est donc astucieux de lancer l’opération vers juin ou décembre, selon qu’on est de l’hémisphère nord ou sud, pour profiter de la chaleur de l’été.

Une fois la mère prête, finir de compléter très délicatement le vinaigrier au 3/5ème avec vin rouge ou vin blanc ou cidre, … en le penchant et en faisant couler très doucement le complément par l’orifice de remplissage, sur le côté de la mère, sans créer de remous qui risqueraient de faire couler la mère et de l’asphyxier ! Un entonnoir à long col ou à col prolongé par un bout de tuyau en plastique que l’on glisse sous la mère pour introduire le complément peut s’avérer très utile !

Recouvrir l’orifice de remplissage avec la gaze et laisser reposer 2 ou 3 jours puis remplacer la gaze par le couvercle, bouchon en liège ou chapeau en grès ou en terre cuite, mais sans que cette fermeture soit ajustée pour que de l’air puisse continuer à pénétrer dans le vinaigrier… Placer le vinaigrier dans l’endroit calme choisi et attendre au moins 2 à 3 semaines avant de prélever du vinaigre.

La conduite du vinaigrier

Pour un vinaigrier d’une capacité de 5 litres et contenant donc environ 3 litres de vinaigre en acétification, l’idéal est de faire des prélèvements d’environ 50 cl grâce à la canelle de soutirage puis d’ajouter délicatement la même quantité de liquide alcoolisé de remplacement par l’orifice de remplissage. L’ajout au fur et à mesure des restes de bonnes bouteilles de vin, de Champagne, de Crémant, … seront les bienvenus dans la mesure où ils ne sont ni éventés ni suris et qu’on élimine leurs éventuels dépôts ou leur lie…

Selon le degré alcoolique des liquides que vous ajoutez (8 à 14% volumique), vous obtiendrez un vinaigre titrant 5 à 8° (% d’acide acétique). Il est possible d’évaluer le degré de son vinaigre avec un pèse-vinaigre !

Au moins chaque année au début du printemps, vérifier que la mère se porte bien et qu’elle ne s’est pas noyée pendant l’hiver. Vérifier également qu’elle n’est pas devenue trop envahissante auquel cas il faut en éliminer une partie. C’est une opération délicate mais elle est nécessaire car, trop lourde, la mère finit par couler pour finir en grosse pelure sèche dans le fond du vinaigrier…

Si c’est le cas, vider le vinaigrier en éliminant le fond chargé de particules et de morceaux de mère morte ; filtrer le vinaigre pour éliminer toutes particules en suspension puis régénérer une nouvelle mère en mélangeant 1/2 litre de votre vinaigre avec 1 litre du liquide alcoolisé à acétifier comme indiqué plus haut… C’est aussi une bonne occasion pour changer la cannelle en bois et son joint en liège…

Aromatiser son vinaigre…

Cette opération se fait en bouteilles une fois le vinaigre prélevé. Ne surtout pas mettre d’aromates, d’herbes, de fruits ou d’épices dans le vinaigrier !

Vous pourrez ainsi aromatiser vos vinaigres à l’estragon, au basilic, aux framboises, aux mûres, au gingembre, … et que sais-je encore comme le montre par exemple la quarantaine de recettes répertoriées par q-uisine.net !

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Je suis né(e) quelque part

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Un appel qui mérite attention…


…même si, dans son discours à l’ONU au nom de ses camarades et d’elle, cette jeune canadienne oublie un peu le fait qu’il n’y a pas que des animaux et des plantes victimes de « notre civilisation » mais aussi des enfants, des femmes et des hommes menacés, martyrisés, persécutés, emprisonnés, torturés, massacrés… pour leurs idées, leurs opinions, leurs convictions ou tout simplement parce qu’ils ne sont pas tout à fait comme les gens qui les entourent…Autre chose : cette charmante jeune fille de 14 ans semble ne pas savoir que dès les années 1950-1960, des gens affichaient déjà à la face du monde* ce qu’elle raconte aujourd’hui aux quelques représentants présents à la séance de l’ONU et semble aussi croire que ses parents, ses grand parents et leurs copains n’étaient que des gros bouffons qui ne pensaient qu’à eux et pas au devenir du monde… Enfin, tant mieux si ça peut l’aider à maintenir son espoir et sa flamme allumés pendant quelques décennies…

* voir par exemple les écrits de l’époque de René Dumont, notamment sur l’Afrique… et il n’était pas le seul…

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Le pain de Nathalie Ô Bulles

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Pain

…à démarrer le matin pour le soir.

Et une chose est sûre : le point délicat, c’est de bien connaître son four ! En procédant à tâtons avec les patons, on prend le coup de main !

Ingrédients :
- 500 g de farine blanche ou complète,
- 1/2 cube de levure de boulanger,
- 3 cuillerées à café de sel,
- 2 verres d’eau tiéde (ou plus selon..),
en option :
- 1 cuillerée à café de sucre semoule,
- du son ou des graines de pavot, de lins ou même d’anis

Temps nécessaires :
Avec l’habitude, ça prends :
- 7 minutes le matin pour pétrir,
- 7 minutes à midi pour la mise en forme
- et 15 minutes vers 13 h 30 pour la cuisson
et vous avez un pain pour 2 jours qui se tient !!!

Délayer la levure dans un verre d’eau tiéde ; on peut ajouter 1 cuillerée à café de sucre, ça nourrit les petites bêtes et elles se multiplient !

Dans, une trés grande terrine, mettre la farine et le sel, ajouter la levure délayée l’eau, en suffisance pour obtenir une pate homogène. Si ça vous dit, ajouter du son ou des graines de pavot, de lins ou même d’anis !

Comme Nathalie a la flemme de nettoyer ses bagues engluées de pâte à pain si elle pétrit avec ses doigts, alors elle ne pétrit quasiment pas mais mélange avec une grande cuiller en bois puis forme une boule à la fin en ajoutant pour finir un peu de farine dans le fond de la terrine pour éviter que ça attache.

Oublier la terrine de pâte recouverte d’un torchon dans un coin de la cuisine ou sur un radiateur pas trop chaud.

Reprendre la pâte 3 à 4 heures après (elle a doublé de volume) et lui donner la forme désirée : baguettes, miches ou autre… et poser sur la grille du four recouverte d’un papier sulfurisé (car le pain pour cuire correctement doit avoir une circulation d’air autour de lui ainsi qu’une bonne humidité…).

Oublier les patons ainsi mis en forme dans le four éteint et laisser reposer 1 à 2 heures.

Sortir les patons du four, et préchaufffer ce dernier à 275°C (thermostat 9), remplir un récipient genre ramequin ou petite terrine d’eau : car le pain, pour être croustillant, doit avoir une bonne hygrométrie lors de la cuisson, c’est comme ça ! Une fois le four à température enfourner la grille avec les patons et le récipient d’eau dans le bas, baisser le four à 210°C (thermostat 7) et laisser cuire une dizaine de minutes (les premières fois, surveillez votre four, aprés vous saurez comment se comporte votre four !).

Aprés cuisson, laissez refroidir, avec une bonne circulation d’air autour du pain y compris sur le dessous : une planche à couper le pain à claire-voie est idéal !

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Les nems de Jean-Pierre…

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En souvenir de Jean-Pierre Panquy qui m’a appris cette recette de son pays… en m’invitant un jour à la préparer avec lui.

C’était je pense en 1979 ou 1980 car Clémence était encore un tout petit bout de chou et non la grande Clémence qu’elle est devenue aujourd’hui…

 Nems.

Entrée ou Plat

Ingrédients (pour 6 nems soit 6 personnes en entrée, 3 en plat) :
- 6 galettes de riz de 20 à 22 cm de diamètre,
- une douzaine de belles feuilles de laitue ou de scarole,
- une vingtaine de feuilles de menthe fraîche,
pour la farce :
- 150 g de viande de porc (échine, …),
- 50 g de petites crevettes roses décortiquées,
- 50 g de chair de crabe,
- 25 g de vermicelle de riz,
- 50 g de germes de soja,
- ½ carotte (50 g) à râper (dont 1 cuillerée à café pour la sauce),
- 6 brins de persil plat,- 10 g de champignons noirs chinois séchés,
- 1 oignon jaune moyen,
- 1 œuf,
- ½ cuillerée à café de sucre,
- 1 cuillerée à soupe de sauce soja claire,
- poivre du moulin,
pour la sauce :
- 1 cuillerée à café de sucre,
- 3 cuillerée à soupe de nuoc-mâm,
- 1 gousse d’ail,
- 1 cuillerée à café de carotte râpé,
- 10 cl d’eau.

Temps nécessaires :
- préparation : 30 minutes,
- attente : 2 heures,
- finition : 20 minutes,
- cuisson : environ 5 à 10 minutes par bain de friture.

Faire tremper séparément les champignons noirs et le vermicelle pendant environ 15 minutes dans de l’eau tiède. Blanchir les germes de soja 2 minutes dans l’eau bouillante, les rafraîchir, les égoutter, les sécher puis les couper en longueurs d’environ 2 cm.

Éplucher les oignons et les hacher très finement. Peler et râper finement la carotte. Laver, sécher et ciseler les feuilles de persil. Laver les champignons noirs, les égoutter et les hacher finement. Égoutter le vermicelle et le détailler avec des ciseaux en longueurs d’environ 2 cm.

La plupart des ingrédients pour la farce à nem sont là !Voilà vraiment une bonne farce !Hacher la viande de porc puis, dans un grand saladier, lui ajouter les crevettes, le crabe émietté, le vermicelle, le persil, le soja, la carotte, l’oignon et les champignons et mélanger le tout. Dans un bol, battre les œufs avec ½ cuillerée à café de sucre, 1 cuillerée à soupe de sauce soja et quelques tours de poivre du moulin. Ajouter à la préparation précédente, bien mélanger, goûter et ajuster l’assaisonnement avec de la sauce soja si nécessaire, couvrir et laisser reposer 2 heures au frais.

La sauce pour nems.Éplucher et dégermer l’ail, le hacher très finement et transvaser dans un bocal à fermeture hermétique avec le sucre, la carotte râpée, le nuoc-mâm et l’eau. Fermer, secouer pour dissoudre le sucre et laisser reposer cette sauce nem.

Humecter une galette de riz jusqu’à ce qu’elle devienne souple et translucide dans un grand plat d’eau fraiche. Mettre la feuille à plat sur le plan de travail et la tamponner avec un torchon propre. Disposer 70-80 g de farce (2 bonnes cuillerées à soupe) en boudin d’environ 10 cm de long, vers le quart inférieur et au milieu de la galette. Envelopper le bas de la galette sur ce boudin puis replier ses côtés sur la galette et le boudin, au ras du boudin, et finir de former le nem en le roulant vers le haut de la galette. Le piquer de quelques coups d’aiguille et passer au nem suivant.

Façonnage des nems : étape 1.Façonnage des nems : étape 2.Façonnage des nems : étape 3.Façonnage des nems : étape 4.

Mettre le plat de service à préchauffer dans le four à 60-75°C (thermostat 2 à 2-3). Laver les feuilles de laitue et de menthe ; essorer la laitue, sécher la menthe et les disposer sur la table dans des petits saladiers de service, ainsi que la sauce répartie dans des tous petits bols miniatures.

Deux nems prêts à passer à la friture…… et les mêmes quelques minutes plus tard !Frire les nems quelques minutes, en plusieurs fournées, dans un bain de friture à 160°C pour qu’ils dorent. Les mettre à dégraisser sur un papier ménager puis les réserver au fur au chaud dans le plat de service au four.

Pour les manger, enrouler chaque nem et quelques feuilles de menthe de feuilles de salade, tremper dans son petit bol de sauce personnel et déguster !

Les nems comme me les a enseignés Jean-Pierre Panquy avant malheureusement de s’en aller…

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Le véritable gâteau TGV au chocolat de Nathalie Ô Bulles

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Dessert

Une performance de Nathalie Ô Bulles : une vraie recette véritable et plus rapide que celle du véritable gâteau au chocolat (ou à la noix… de coco) proposée par son frère ! 11 minutes en tout en version sans décoration : qui dit mieux ?

Le véritable gâteau au chocolat de Nathalie Ô Bulles “scratch-testé” pour les 4 ans de Diane !

En plus, ce gâteau, Nathalie l’a « crash-testé » sous toutes ses formes ! Elle le sert et le ressert en toutes occasions : goûters d’anniversaire, école, fêtes, etc. !

Ingrédients (pour 6 personnes) :
- 200 g de chocolat,
- 125 g de beurre doux,
- 3 oeufs,
- 100 g de farine (1 verre à moutarde),
- 1/2 sachet de levure chimique.

Temps nécessaires :
- préparation : 5 minutes,
- cuisson : 6 minute 30 secondes

Mettre le chocolat cassé en morceaux et 3 cuillerées à soupe d’eau dans un moule de cuisson en verre et passer au four micro-onde, 1 minute 30 secondes à puissance maximale.

Mélanger à la cuiller en bois, ajouter le beurre, coupé en morceaux grossiers qui fondront au contact de la chaleur du chocolat, mélanger, ajouter les oeufs, mélanger, ajouter la farine et la levure et bien mélanger de nouveau.

Remettre au four micro-onde puissance maximale pendant 5 minutes ; au centre se forme une petite boursouflure de pâte moins cuite… Surtout ne pas recuire : c’est excellent ce semi fondant !

En parallèle, allez vous maquiller, vous habiller, vous pomponner, … enfin vous faire beau ou belle pour ceux à qui est destiné ce gâteau. Si vous y arrivez en 5 minutes, bravo !!! lol

Bilan vaisselle : 1 couteau, 1 plat de cuisson en verre, 1 cuiller en bois, 1 verre à moutarde…

Nathalie se sert aussi de cette préparation comme fond pour préparer des gateaux fourrés au chocolat comme une génoise, pour les anniversaires des enfants avec un glaçage minute (sucre glace + sirop avec couleur vive), histoire de passer pour une maman formidable :D , ou, lorsqu’elle a le temps… avec une décoration au chocolat fondu inspirée d’une tite photo à l’appui : 11 minutes pour la préparation de base du gâteau et 30 minutes pour la décoration : évidemment, faut le temps, là ! – et ça donne l’image en début d’article ! -.

Merci qui ? Merci Nathalie ! :D

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