Sauce persil citronnée aux oignons

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Sauce froide

Pour poissons grillés, pochés ou cuits à la vapeur avec pommes vapeurs, …

Ingrédients (pour 4 personnes) :
- 100 g de persil plat (soit un beau bouquet),
- 2,5 cl de jus de citron,
- 2 oignons sauciers.

Temps nécessaires :
- préparation : 20 minutes.

Mettre une grande casserole d’eau salée à bouillir.

Laver le persil, le blanchir 2 minutes dans l’eau bouillante puis le tremper dans l’eau froide pour arrêter sa cuisson et préserver sa couleur.

L’égoutter et le sécher avec un torchon propre.

Éplucher les oignons et les couper en 4.

Mixer ensemble l’oignon, le persil en ajoutant le jus de citron jusqu’à obtenir une fine purée.

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La recette du dredi twittée !

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Et oui, ça y’est…

La recette du dredi est désormais présente sur Twitter !

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Filets de poisson au curry de la Normande Sud-Asiatique

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Plat avec son accompagnement

Filets à la Normande Sud-Asiatique histoire de me rappeler que la France, qui doit beaucoup à des peuples qu’elle colonisa ou à des étrangers divers qui, depuis plusieurs centaines d’années, l’adoptèrent après avoir quitté leurs pays pour tenter de construire un monde plus beau, ailleurs…, fût un pays d’accueil…

Alors pour changer, j’ai orientalisé la recette de filets de soles normandes au four en une recette au curry sud asiatique… Pour cela, j’ai remplacé :
- la sole par des pangas,
- le citron et son zeste par du gingembre en poudre et du curry,
- le poivre par du gingembre (voir ci-dessus…)
- le sel par de la sauce soja,
- la crème fraiche et le lait par du lait de noix de coco,
- le vin blanc par du vin de riz (du vin de riz pas du vinaigre de riz !)
- le persil ou le cerfeuil par de la coriandre,
- les pommes de terre par du riz thaï ou autre riz long qualifié de parfumé.

Chantal avait des doutes sur ce que j’allais mitonné (elle n’aime pas que je sorte des sentiers battus)… Et bien ça marche et on en a été tous deux satisfaits dès le premier essai selon la recette ci-dessous !

Ingrédients (pour 4 personnes) :
- 4 filets de pangas frais ou congelés (soit environ 500 g),
- 4 oignons sauciers,
- 4 gousses d’ail,
- 2 cuillerées à café de gingembre en poudre,
- 2 cuillerées à café de mélange curry en poudre,
- 40 cl de lait de noix de coco,
- 4 cuillerées à soupe de vin de riz,
- 4 cuillerées à soupe de sauce soja légère (« light »),
- 20 g de margarine ou 1 cuillerée à soupe d’huile de ménage,
- 4 brins de coriandre,
- 250 g de riz thaï,
- 2 cuillerées à soupe de gros sel de mer,
- 4 cuillerées à soupe de petits pois (ou de haricots verts détaillés grossièrement) cuits au naturel.

Temps nécessaires :
- décongélation éventuelle : au moins 12 heures,
- préparation : 15 minutes,
- cuisson : 15 à 20 minutes.

Si les filets sont surgelés, les mettre la veille au soir pour le lendemain midi, à décongeler au réfrigérateur.

Une demi-heure avant de servir, mettre une grande casserole d’eau salée à bouillir ainsi que le four à préchauffer à 180°C (thermostat 6).

Éplucher les oignons et les hacher finement. Éplucher et dégermer l’ail.

Dans un bol, mélanger l’oignon haché, l’ail pressé au presse-ail, le gingembre, le curry, le lait de noix de coco, le vin de riz et 4 cuillerées à soupe de sauce soja.

Avec la margarine ou l’huile de ménage, graisser un plat à gratin de service de taille adéquate pour y placer côte-à-côte les filets de pangas.

Sécher les filets avec du papier ménager, les déposer côte-à-côte dans le plat et les napper avec la sauce.

Enfourner le plat pour 15 minutes à 20 minutes jusqu’à ce que le liquide commence à frémir.

En parallèle, mettre le riz à cuire 12 minutes dans l’eau salée bouillante, à couvert, en baissant le feu pour que l’eau frissonne, puis le mettre à égoutter dans une passoire une fois cuit…

Laver, sécher et ciseler les feuilles de coriandre.

Réchauffer les petits pois ou les haricots déjà cuits au four à microondes.

Transférer le riz dans un plat de service creux après l’avoir mélangé avec petits pois ou haricots si ça convient à tout le monde… Sinon, servir à part le riz et le légume vert…

Une fois la cuisson du poisson achevée, saupoudrer le plat avec la coriandre ciselée et servir immédiatement avec riz et légume vert à part.

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Légumes : le radis noir

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De la même espèce végétale que le radis rouge (ou rose), le radis noir serait le plus ancien des radis cultivés, notamment en Égypte, 2.700 ans avant notre ère !

Nom botanique : Raphanus sativus var niger (Mill.) J.Kern.
Le radis noir appartient à la famille des brassicacées (appelées autrefois crucifères), comme les autres radis, les choux, le cresson, la roquette, les rutabagas, les navets, le colza, le raifort, …

Le genre Raphanus comprend différentes espèces et variétés… Le petit radis rouge ou rose, Raphanus sativus var sativus, est le plus courant dans les assiettes françaises ; le radis noir, Raphanus sativus var niger s’y fait plus rare mais est très utilisé en Europe centrale et le radis daïkon, Raphanus acanthiformis, un très grand radis blanc à la saveur douce est très utilisé dans les cuisines extrêmes orientales. D’autres espèces et variétés sont cultivées de par le monde.

Autres noms
En français : gros gris, gros raifort noir, radis d’Espagne, radis d’hiver, radis noir, radis-navet, raifort des Parisiens, raifort cultivé, et en afrikaan : swartradijs, en allemand : Rettiche, Winterrettich, en anglais : oriental radish, black radish, winter radish, spanish radish, japanese winter radish, chinese winter radish, turnip radish, en chinois : hei luo bo, qing luo bo, en coréen : geom cheong mu, en croate : crna rotkva, en danois : grøn ræddikke, kinaradise, rød ræddikke, sort ræddike, vinterræddike, en espagnol : rábano chino, rábano negro, rábano de invierno, en finlandais : retikka, en hongrois : réparetek, en italien : ramolaccio, ravanello nero, rafano nero, en japonais : ク ロダイコン kuro daikon, en malais : lobak, en néerlandais : rammenas, chinese radijs, chinese rammenas, groene winterradijs, rode winterradijs, en norvégien : vinterreddik, en portugais : rabão, en suédois : rättika, en tamoul : mullangi.

Aspect
Comme tous les radis, c’est une plante herbacée constituée d’une racine pivotante et de tiges florales, les « fanes », implantées directement sur la racine et munies de feuilles vertes et velues.

La partie bulbeuse des radis que l’on consomme correspond en fait à la partie supérieure de la racine pivotante et à la base de la tige, l’hypocotyle, de laquelle partent les « fanes ».

Les fleurs sont blanches, roses, parfois violacées.

La peau de sa racine est noire ou violet foncé et sa chair est très blanche.

Dimensions
La partie de la racine consommée, de forme grossièrement cylindrique, atteint 15 à 30 cm de long et peut avoir un diamètre allant jusqu’à 5 à 7 cm.

Les tiges florales peuvent atteindre 1 m de haut.

Particularités
Il a généralement une saveur piquante très prononcée, en tous cas plus que ses petits cousins roses ou rouges, d’où les noms communs de raifort qui lui sont donnés …mais le radis noir n’a rien à voir avec le véritable raifort dont le goût très fort et brulant est comparable à celui de la moutarde !

Origine et histoire
Le radis noir est une espèce très ancienne, probablement originaire du bassin méditerranéen ou de l’Asie occidentale, qui semble avoir été la première espèce de radis cultivée.

Les Égyptiens le cultivaient déjà à l’époque des pharaons : il est représenté dans des hiéroglyphes datant de 2.700 ans avant notre ère et faisait partie du menu des bâtisseurs de la pyramide de Chéops. On le trouve également représenté dans la nécropole de Kaoum et dans le temple de Karnak.

Il est également cultivé de longue date en Asie du Sud et en Extrême-Orient : aux environs de l’an 300 de notre ère, le Yâjñavalkyasmrti déclare que le radis est une offrande appropriée pour Vinâyaka, autre nom de Ganesh, l’Éléphant Dieu des Hindous. Un autre texte hindou du Vème siècle, le Brhat Samhita, mentionne également Ganesh portant un radis et on connaît d’ailleurs en Inde, au Bangladesh, au Cambodge, au Népal, en Chine, au Turkestan, … de nombreuses statues, datées du VIème au XIème siècle, qui représentent Ganesh tenant un radis noir dans sa main droite lorsqu’il a deux bras et dans la main de son bras arrière droit lorsqu’il en a quatre.

Vers le XIIème siècle, les fanes du radis disparaissent des représentations et le symbole brandi par Ganesh se transforme en extrémité d’une de ses défenses, Ganesh devenu Ganesh Ekadanta (qui n’a qu’une dent) l’ayant brisé pour écrire les Veda et le Mahâbhârata sous la dictée de Vyasa…

Les Grecs anciens et les Romains l’adoptèrent ainsi que plus tard, les habitants de l’Europe centrale… Mais il a fallu attendre la fin du XVIème siècle pour que, d’Europe centrale, il finisse par arriver en France. Son petit cousin, le radis rose, n’apparaitra en France que deux siècles plus tard…

Culture
Le radis noir est un « radis d’hiver » bisannuel, cultivé en potager sous tous les climats tempérés.

Le guide Clause recommande de semer les graines de juin à fin août, à environ 3 cm de profondeur, en rayons espacés de 25 à 30 cm, en terre fertile, légère, meuble, bien drainée, bêchée profondément et ensoleillée.

Dès que les fanes se développent, on éclaircit les rangs à 20 cm. Comme les autres radis, le radis noir doit être arrosé copieusement environ 2 fois par semaine.

On le récolte deux à trois mois après le semis, lorsque le haut de la racine émerge de terre. Il ne craint pas trop le gel.

Une fois récolté, il se conserve bien en cave à l’abri de la lumière et de l’humidité. Les variétés les plus cultivées en France sont le radis noir gros long d’hiver de Paris à la peau noire et rugueuse et le radis violet d’hiver de Gournay.

Période de consommation
La saison du radis noir va normalement de la fin de l’été au début de l’hiver mais la culture en serre permet d’en trouver pratiquement toute l’année…

Conservation
Entier, non lavé et enveloppé dans un papier ménager ou un linge, il peut se conserver facilement 1 à 3 semaines dans le bac à légumes du réfrigérateur ou en cave.

Le choisir
Bien ferme, lourd, à la peau « lisse » et sans meurtrissure : il faut fuir les radis mous aux peaux ridées ! Léger, il est soit creux, soit véreux…

Le préparer
Sa peau dure est immangeable et doit être enlevée.

Pour atténuer son piquant, l’éplucher, le couper en rondelles ou en tronçons et, pendant 1 heure, le faire dégorger couvert de gros sel ou le faire tremper dans l’eau froide salée (2 cuillerées à soupe de gros sel par litre d’eau) puis le rincer.

Utilisation
On consomme sa racine râpée en salade vinaigrette ou rémoulade, coupée en rondelles à la croque au sel ou avec un peu de crème, de beurre ou du fromage blanc avec lesquels le radis noir s’accommode fort bien et qui atténuent son piquant.

On peut aussi le cuire comme les navets ou les carottes ou le faire confire à feu doux au miel et au vinaigre.

On l’utilise aussi pour relever les purées de pommes de terre ou râpé en accompagnement de poissons crus (sushis, sashimis, makis…).

Enfin, de fines rondelles de radis noir peuvent servir de support pour des amuse-gueules : avec une lamelle de saumon fumé, de poisson cru ou de fromage à pâte pressée, par exemple.

Il s’associe bien avec le persil plat et frais qui contre-carre les éventuels effets collatéraux qu’il peut avoir sur l’haleine du fait de sa teneur en soufre…

Valeur nutritive
Très riche en eau (95%) et en fibres, le radis noir est peu calorique (15 à 20 kcal / 100 g) mais il est par contre très riche en vitamine C et contient aussi en quantités appréciables plusieurs vitamines du groupe B ainsi que du souffre et du potassium. Il a des vertus apéritives et diurétiques, améliore le transit intestinal et favorise le flux biliaire. Il a aussi un effet antibactérien sur la flore digestive.

Par contre les personnes qui ont des problèmes hépatiques ou de calculs ou d’obstructions biliaires ne doivent pas en manger trop fréquemment.

Autres usages
Le jus de sa racine fraîchement pressée est employée de longue date pour traiter certains problèmes gastriques chroniques. Dans cet usage, en occident, il a été toujours préféré à ses cousins qui ont pourtant des vertus assez comparables…

Il existe dans le commerce des extraits liquides de jus de radis noir parfois mélangé avec d’autres plantes comme l’artichaut, le chardon-marie et le boldo qui agissent aussi sur le système digestif notamment sur le foie et la vésicule biliaire.

En cas de dyspepsie, c’est à dire des troubles digestifs gastriques non attribuables à des lésions et accompagnés de manifestations douloureuses, de gêne, de nausées, …, le Dr Rudolf Fritz Weiss conseille de prendre pendant quelques semaines 1 cuillerée à soupe de jus de radis noir, de 2 à 6 fois par jour (sans dépasser cette dose) durant 4 ou 5 jours puis d’interrompre ce traitement durant 2 ou 3 jours avant de le reprendre de nouveau.

Certaines personnes supportent mal le jus de radis noir qui leur cause des troubles gastro-intestinaux et des brûlures ou des aigreurs d’estomac. Il faut alors diminuer la dose ou prendre le jus mélangé avec un peu d’huile végétale, ce qui suffit parfois à protéger les parois du système digestif contre l’irritation causée par les substances soufrées du radis noir ; si les troubles persistent, il faut se tourner vers un autre traitement.

Comme déjà mentionné plus haut, il ne faut pas utiliser ce traitement au jus de radis en cas d’obstruction des voies biliaires mais sinon aucune interaction indésirables n’est connue avec d’autres plantes, substances ou médicaments.

Il n’y a pas eu à ce jour d’essai clinique permettant de démontrer l’efficacité du radis noir pour ces usages mais les autorités sanitaires allemandes ont jugé que l’usage traditionnel ancestral et les essais in vitro et sur des animaux étaient suffisamment éloquents pour confirmer les bienfaits du jus de radis noir qui, entre autres, stimulerait les mouvements péristaltiques de l’intestin et agirait sur les conduits biliaires, favorisant de la sorte la circulation de la bile et une bonne digestion.

Pour en savoir plus sur les différentes propriétés phytosanitaires du radis noir, voir par exemple PasseportSanté.net, Vulgaris-Médical, FredoBio, …

Quelques idées de recettes trouvées sur le web…
- Escalopes de dinde aux radis noirs,
- Estouffade de veau aux légumes d’hiver,
- Flan de radis noir sauce persil,
- Radis noir à la mousse de thon,
- Rillettes à la betterave et au radis noir,
- Salade de radis noir à la méditerranéenne,
- Velouté de radis noir.

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Flan au radis noir sauce persil

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Plat, Entrée

Recette proposée par La Silvacane (coopérative agricole de vente de fruits et légumes en gros, Le Grand Pont 13640 La Roque d’Anthéron) avec les radis noirs qu’elle commercialise.

Ingrédients (pour 4 personnes en plat, 8 en entrée) :
- 600 g de radis noir,
- une noisette de beurre,
- 25 cl de crème fraîche moins 1 cuillerée à soupe bombée (à réserver pour la sauce),
- 3 cuillerées à soupe de parmesan,
- 1 pointe de noix de muscade râpée,
- 1 pointe de poivre fin,
- ½ cuillerée à café de sel,
- 4 œufs,
et pour la sauce persil :
- 150 g de persil plat (soit 1 à 2 beaux bouquets),
- 1 cuillerée à soupe bombée de crème fraîche,
- 2 cuillerées à soupe bombées de fromage blanc,
- sel, poivre.

Temps nécessaires :
- préparation : 20 minutes,
- cuisson : 40 minutes.

Faire préchauffer le four à 220°C (thermostat 7-8).

Peler les radis noirs, les détailler en gros cubes et les laver.

Les cuire dans le panier de cuisson vapeur d’un autocuiseur contenant ½ l d’eau salée pendant 8 minutes à partir de la mise en rotation de la soupape.

Mettre une grande casserole d’eau salée à bouillir.

Beurrer un plat à gratin.

Égoutter les radis puis les réduire en purée avec le dos d’une fourchette.

Dans une jatte, battre les œufs en omelette puis ajouter la purée de radis noir, les œufs, la crème, le parmesan, la muscade, le poivre et le sel et mélanger intimement. Goûter et ajuster si nécessaire assaisonnement.

Versez la préparation dans le plat à gratin, placer ce plat dans un plat à four rempli à moitié d’eau et mettre à cuire au four, au bain-marie, pendant 30 minutes.

Laver le persil, le blanchir 2 minutes dans l’eau bouillante puis le tremper dans une grande quantité d’eau froide pour arrêter sa cuisson et préserver sa couleur.

Le mettre à égoutter, le sécher grossièrement et le passer au mixeur pour obtenir une purée.

Préparer la sauce 5 minutes avant la fin de cuisson du flan : faire bouillir la crème 1 minutes dans une casserole puis, hors du feu, ajouter le fromage blanc et mélanger au fouet avec la purée de persil. Goûter, ajuster l’assaisonnement avec sel et poivre puis tenir la sauce au chaud sur feu très très doux (thermostat plaque 1/9) en attendant de servir.

Servir le flan bien chaud dans son plat de cuisson et la sauce à part en saucière.

Accompagner d’un vin blanc sec genre muscadet, pinot blanc, …

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (12 votes, moyenne : 3,58 sur 5)
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Sauce persil

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Sauce chaude

Pour viandes bouillies ou grillées, poissons pochés, flan au radis noirs, pommes vapeurs, salade de harengs pommes à l’eau, …

Ingrédients (pour 4 personnes) :
- 100 à 150 g de persil plat (soit 1 à 2 beaux bouquets),
- 1 cuillerée à soupe bombée de crème fraîche,
- 2 cuillerées à soupe bombées de fromage blanc,
- sel, poivre.

Temps nécessaires :
- préparation : 20 minutes.

Mettre une grande casserole d’eau salée à bouillir.

Laver le persil, le blanchir 2 minutes dans l’eau bouillante, puis le tremper dans l’eau froide pour arrêter sa cuisson et préserver sa couleur.

Le mettre à égoutter, le sécher grossièrement et le passer au mixeur pour obtenir une purée.

Préparer la sauce 5 minutes avant de servir : faire bouillir la crème 1 minutes dans une casserole puis, hors du feu, ajouter le fromage blanc et mélanger au fouet avec la purée de persil. Goûter, ajuster l’assaisonnement avec sel et poivre puis tenir la sauce au chaud sur feu très très doux (thermostat plaque 1/9) en attendant de servir.

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (4 votes, moyenne : 4,50 sur 5)
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Blanc de seiche à l’Arlésienne

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Plat principal avec son accompagnement

Interprétation d’une recette révélée par Armand Arnal, chef de l’auberge La Chassagnette, 13200 Arles, lors d’une escapade gourmande de Jean-Luc Petitrenaud.

C’est une recette comme lui faisait sa grand-mère… la seule à base de poissons, car elle n’aimait pas cela, le poisson… même quand le poisson, c’était un mollusque :)

Ingrédients (pour 2 personnes) :
- 400 g de blanc de seiche géante (ou de seiche normale : fine et blanche… ;) ),
- 40 cl de vin blanc sec ou doux selon l’humeur du moment…,
- ½ cuillerée à soupe de gros sel de mer,
- 2 cuillerées à soupe d’huile d’olive,
- 1 gros oignon rouge,
- 2 gousses d’ail,
- 500 g de pommes de terre nouvelles,
- 100 g d’olives noires dénoyautées,
- 1 pincée de pistils de safran (une dizaine de pistils),
- éventuellement sel et poivre fin.

Temps nécessaires :
- préparation : 20 minutes,
- cuisson : environ 20 minutes.

Dans une grande casserole, porter à ébullition 15 cl du vin blanc avec le fumet de poisson et le gros sel.

Pendant ce temps, nettoyer, laver et sécher le blanc de seiche. S’il s’agit d’un blanc de seiche géante, le découper en dés d’environ 3 cm de côté, sinon le détailler en triangles d’environ 8 cm de côté.

L’ajouter au court-bouillon, laisser frémir 20 minutes à couvert puis réserver sur feu très très doux (thermostat plaque 1/9).

Dans le même temps, mettre à chauffer l’huile d’olive dans une cocotte.

Éplucher l’oignon rouge, le couper en quartier puis chaque quartier en 2 dans le sens transversal, en défaire les lamelles et les faire suer et à revenir dans l’huile d’olive à feu assez doux (thermostat plaque 4 à 5/9 : il faut que ça chante sans attacher ni colorer…). Moi j’aime pas trop les gros morceaux d’oignons… Là je l’ai fait traditionnel comme l’avait dit Armand Arnal… mais j’aurais autant aimé que l’oignon soit haché…

Éplucher les gousses d’ail, les couper en deux, les dégermer, les détailler en fines lamelles et les ajouter dans la cocotte.

Éplucher et débiter les pommes de terre en quartier puis chaque quartier en 2 dans le sens transversal.

Les ajouter dans la cocotte et faire revenir 5 minutes en retournant avec une spatule pour ne pas que ça n’attache dans le fond.

Couper les olives noires en 2 dans le sens de leur longueur.

Prélever les morceaux de blanc de seiche avec une écumoire et les transférer dans la cocotte, ajouter les olives et le safran, mouiller avec les 25 cl de vin blanc restant et laisser mijoter pendant environ 20 minutes à feu doux (thermostat 3/9) jusqu’à ce que les pommes de terre soient cuites mais encore fermes et en veillant à ce que ça ne dessèche pas complètement dans le fond entre temps (rajouter 2 à 3 cuillerées à soupe d’eau si c’est le cas).

À mi-cuisson vérifier l’assaisonnement et rectifier si nécessaire avec sel et poivre fin.

Servir bien chaud.

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Faîtes du cassoulet !

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Plat on ne peut plus complet !

Et, pour commencer, rappel des fondamentaux selon Prosper Montagné !

« Pour se conformer au terroir et à la tradition, il faut une cassole, cette poterie locale du Lauragais et avant tout le choix du haricot : le lingot de préférence.

Après avoir trempé préalablement quelques heures les haricots dans l’eau froide, les faire blanchir 5 minutes dans l’eau bouillante.

Dans un pot en terre, l’oulo, où cuisent les couennes coupées en morceaux assez larges, un oignon piqué de deux clous de girofle, une carotte et un bouquet garni. Délayez une pommade composée de lard et d’ail finement hachés. Plonger les haricots tièdes et laissez cuire deux heures environ à très faible ébullition pour conserver les haricots parfaitement intacts. Dégraissez les confits d’oie dans une poêle et y faire rissoler jarret et épaule de porc coupés en morceaux.

Videz dans la cassole une couche de haricots, une assise de viande, une couche de haricots et déposez en spirale dessus, légèrement enfoncée, la saucisse fraîche revenue à part. Arrosez toute la surface avec le jus encore bouillant, recueilli dans la poêle et le plat.

Mettez la cassole ainsi apprêtée au four jusqu’à ce qu’une croûte uniforme brune se forme, crevez la croûte et la laisser se reformer. La tradition veut que la croûte soit crevée sept fois. »

Prosper Montagné, La recette du cassoulet de Castelnaudary, dans le « Le Festin occitan », 1929

Pour tenter de mettre fin à la guerre du cassoulet, déclarée en 1890 dans le sud-ouest de la France (de Carcassonne à Toulouse), le cuisinier Prosper Montagné déclara vers 1930 : « … le cassoulet, dieu de la cuisine occitane, a trois têtes : Castelnaudary le père, Carcassonne le fils et Toulouse le saint-esprit. ». Mais malgré cette sage sentence, il n’est pas sûr que la hache de guerre du cassoulet soit pour autant définitivement enterrée en 2010…

Car, souvent, comme toute spécialité régionale, la recette du cassoulet varie avec sa localisation : Castelnaudary c’est avec haricots lingots, confit, échine, poitrine, couennes, jarrets de porc, oignons, bouquet garni, assaisonnements, … Carcassonne rajoute perdrix rouge et Toulouse agneau, mouton et, en fin de cuisson, saucisson de couenne, confit de canard et saucisses fraiches.

Un point commun essentiel : une longue cuisson à four doux en cassant plusieurs fois la croûte qui se forme… La casser au moins sept fois est paraît-il nécessaire pour un excellent cassoulet !

Ingrédients (pour 8 personnes) :
- 500 g de haricots secs lingots,
- 100 g de couenne de jambon,
- 1 pied de porc,
- 1 jarret de porc,
- 1 os de jambon fumé ou à défaut un petit talon de jambon fumé (100 à 200 g),
- 8 clous de girofle,
- 10 grains de poivre blanc ou noir,
- 1 cuillerée à café de céleri en poudre (ou une petite branche de céleri),
- 5 brins de thym, 3 feuilles de laurier, 5 brins de persil plat + 5 autres en option,
- 500 g d’échine, d’épaule ou de collier de porc sans os,
- 2 cuisses de confit de canard (maison de préférence !),
- 400 g de saucisse de Toulouse,
- 1 gros oignon jaune,
- 8 gousses d’ail.

Temps nécessaires :
- préparation du bouillon (la veille) : 5 minutes + 3 heures de cuisson,
- trempage des haricots : 12 heures,
- finition et cuisson : 3 heures 30 minutes à 4 heures 30 minutes.

La veille, laver le pied, le jarret et l’os de jambon. Les placer dans une grande marmite, ajouter 2,5 litres d’eau, porter à ébullition en écumant.

Une fois bien écumé, ajouter les clous de girofle, les grains de poivre, le céleri et les feuilles de laurier, le thym et 5 brins de persil liés ensemble en bouquet garni.

Baisser le feu et cuire 3 heures à couvert à petit feu (thermostat plaque 2 à 3/9).

Vers la fin, gouter et saler modérément si nécessaire. Laisser refroidir et réserver couvert au frais.

La veille au soir, trier les haricots et les mettre à tremper dans 4 fois leur volume d’eau dans un grand saladier et en renouvelant l’eau avant de vous coucher et après vous être levé.

Quatre à cinq heures avant le repas, mettre les haricots dans une grande marmite d’eau froide.

Porter à ébullition en écumant, maintenir 5 minutes à feu doux puis égoutter et rafraîchir à l’eau froide.

Réchauffer légèrement le bocal de confit pour fondre la graisse.

Égoutter la viande et la couenne dans une passoire. Éliminer l’os éventuel et le bouquet garni et filtrer le bouillon.

Mettre le four à préchauffer à 180°C (thermostat 6).

Détailler l’échine en cubes d’environ 3 cm et la faire rissoler doucement dans une poêle avec 3 cuillerées à soupe de graisse du confit. Éplucher l’oignon, le hacher finement et l’ajouter dans la poêle à l’échine.

Éplucher les gousses d’ail, les dégermer et les presser, sauf une, au presse-ail dans la poêle.

Frotter une grande cassole ou un grand plat en terre, genre tajine, avec la gousse d’ail restante puis y déposer un lit de haricots.

Découenner, désosser et détailler grossièrement le pied, le jarret et le jambon éventuel.

Mélanger cette viande et l’échine revenue avec oignon et ail dans une grande jatte avec le reste des haricots et 2 cuillerées à café de sel fin.

Répartir ce mélange dans la cassole, poivrer généreusement avec du poivre du moulin, mouiller à niveau avec du bouillon et enfourner pour 2 heures 30 minutes à 3 heures 30 minutes en pressant légèrement avec le dos d’une spatule toutes les 20 à 30 minutes et en ajoutant du bouillon à niveau…

Réserver la couenne pour un autre usage (par exemple une terrine de couenne et de jambon…).

Si ça grille un peu trop sur le dessus, baisser la température du four à 150°C (thermostat 5).

Mettre la saucisse à griller légèrement dans la poêle.

Une fois légèrement dorée, la couper en tronçons d’environ 8 cm de longueur.

Sortir la cassole du four, ménager des logements dans le cassoulet pour y loger les morceaux de saucisse, enfoncer avec le dos de la spatule, refaire éventuellement le niveau de bouillon et renfourner en baissant le four à 150°C (thermostat 5).

Trente minutes avant le repas, réchauffer le confit de canard dans sa graisse. Le prélever avec une écumoire et le rajouter sur le cassoulet avant de servir ou le servir dans une cassole à part si certain(e)s ne supportent pas le canard…

On peut servir avec un petit bol de persil plat finement ciselé dont chacun saupoudrera sa portion dans son assiette et aussi un peu de vieux vinaigre de vin dont chacun pourra asperger un peu son cassoulet selon son goût… ainsi qu’une salade vinaigrette

Préparé un jour plus tôt, le cassoulet ne sera que meilleur réchauffé 1 heure à 1 heure 30 minutes dans le four à 150°C (thermostat 5) en chaleur tournante en pressant à la spatule et en refaisant le niveau de bouillon avant d’enfourner four froid.

S’il vous en reste et que vous souhaitez en faire des conserves stérilisées : méfiance ! Ne remplissez les bocaux qu’à moitié car les haricots ont une folle tendance à « mousser » lors de la stérilisation en emportant des petits débris vers le caoutchouc d’étanchéité ce qui a pour effet de casser l’étanchéité de la conserve… qui sera donc à consommer dans les 2 à 3 jours… Donc une fois stérilisé et refroidi : inspecter visuellement le joint d’étanchéité et bien tester le fait que la conserve est en dépression. Sinon bonjour l’odeur et la surprise lorsque vous l’ouvrirez quelques semaines ou quelques mois plus tard…

Le cassoulet est certes une spécialité du sud-ouest de la France remontant à la nuit des temps et que les paysans préparait tranquillement l’hiver avec les produits en réserve : fèves sèches puis haricots secs après le retour de Christophe Colomb des Amériques, confits de volailles, salaisons, fumaisons ou encore porc frais…

Mais on trouve aussi d’autres recettes ancestrales basées sur des ingrédients et des recettes semblables dans de nombreux pays au monde… Par exemple :
- Au Brésil, le feijoada, préparé avec des haricots noirs, avec des abats, de la palette de porc salée, du bœuf séché et du piment.
- Les Antillais cuisinent un cassoulet avec des pois z’yeux noirs ou pois savons ou encore woemes car, aux Antilles, les haricots sont appelés pois !
- Au nord-ouest de l’Espagne, la fabada asturiana confectionnée avec un haricot spécialement cultivé dans la région : la faba ou haricot des Asturies.
- Et en Catalogne, le faves ofegades très semblable et de même origine que le cassoulet occitan mais qui, contrairement à ce dernier, se fait toujours avec des fèves !

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