Côtes de veau de l’été indien

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Plat avec son accompagnement

Vite, vite ! Profitons des légumes de l’été indien, carottes, oignons grelots, pommes de terre grenailles, avant que l’hiver ne s’installe !

Ingrédients (pour 4 personnes) :,
- 2 côtes de veau avec os d’environ 500 à 600 g chacune,
- 1 kg de carottes fanes,
- 40 g de beurre doux,
- 4 cuillerées à café de sucre semoule,
- 3 cuillerées à soupe d’huile d’olive,
- 20 g de margarine,
- 500 g de champignons de Paris,
- 12 à 16 petites pommes de terre primeur,
- 20 oignons grelots,
- 2 cuillerées à soupe de vin blanc sec,.
- sel fin et poivre du moulin.

Temps nécessaires :
- préparation : 30 minutes (le reste en temps masqué),
- cuisson : 60 minutes.

Éplucher les carottes et les détailler en bâtonnets de 4 à 6 cm de long.

Tourner les extrémités des bâtonnets pour former des « ogives » ; réserver les pluches obtenues.

Découper un cercle de papier sulfurisé de la taille de la casserole où l’on va glacer les carottes (elles doivent tenir dans le fond de la casserole en une seule couche…). Plier ce cercle en 4 et couper sa pointe pour ménager une « cheminée ».

Dans la casserole, mettre 20 g de beurre à fondre à feu assez doux (thermostat plaque 4/9). Ajouter les carottes, 2 cuillerées café de sucre, saler puis verser de l’eau à hauteur mais sans que les carottes soient complètement recouvertes…

Couvrir du cercle de papier sulfurisé et laisser bouillir 10 minutes.

Ensuite, retirer le papier sulfurisé et poursuivre la cuisson 20 minutes pour évaporer le sirop en remuant de temps en temps puis finir la cuisson dans le sirop à feu doux (thermostat plaque 3/9) pendant 30 minutes en remuant fréquemment pour napper les carottes de toutes parts.

Une fois glacées, ajouter les carottes dans la cocotte de cuisson des pommes de terre en réservant la casserole de glaçage.

Pendant ce temps, dans une cocotte, faire chauffer 2 cuillerées à soupe d’huile d’olive et la margarine.

Y saisir les côtes à feu doux (thermostat plaque 3 sur 9), 3 minutes d’un côté puis 2 de l’autre ; 1 minute avant la fin, saler et donner quelques tours de moulin à poivre puis réserver les côtes dans un plat creux.

Préparer les champignons de Paris : couper la partie terreuse de leurs pieds, éliminer les traces de terre éventuelles au pinceau puis les couper en 4, pied inclus, et les faire rissoler dans la cocotte en rajoutant 1 cuillerée à soupe d’huile d’olive.

Éplucher les pommes de terre, les ajouter dans la cocotte ainsi que les pluches de carottes lorsque les champignons commencent à rissoler.

Saler, poivrer, couvrir et laisser mijoter à feu doux pendant environ 45 minutes en mélangeant de temps en temps.

Éplucher les oignons grelots.

Découper un cercle de papier sulfurisé de la taille de la casserole qui va servir à glacer les oignons (il doivent tenir dans le fond de la casserole en une seule couche…). Plier ce cercle en 4 et couper sa pointe pour ménager une « cheminée ».

Faire fondre 20 g de beurre dans la casserole à feu assez doux (thermostat plaque 4/9), ajouter les oignons, le sel, 2 cuillerées café de sucre puis verser de l’eau à hauteur mais sans que les oignons soient complètement recouverts…

Couvrir du cercle de papier sulfurisé, laisser bouillir 10 minutes puis retirer le papier sulfurisé et poursuivre la cuisson 20 minutes pour évaporer le sirop en remuant de temps en temps.

Baisser à feu doux (thermostat plaque 3/9) et poursuivre la cuisson dans le sirop en remuant fréquemment pour napper et dorer les oignons de toutes parts. Une fois dorés à souhait, réserver les oignons sur feu très très doux (thermostat plaque 1/9) en veillant à ce que ça ne brûle pas.

Environ 15 minutes avant la fin de cuisson des pommes de terre (vérifier avec la lame d’un couteau pointu) ajouter les oignons dans la cocotte, mélanger et poursuivre la cuisson à couvert.

10 minutes plus tard, ajouter les côtes sur le dessus de la cocotte couvrir et les laisser se réchauffer environ 5 minutes.

Couper les côtes en tranches d’environ 10 à 15 mm d’épaisseur, « parallèlement » à l’os.

Ajouter leur jus relâché dans la cocotte, mélanger puis les disposer les morceaux de côtes dans la cocotte sur les légumes et poursuivre la cuisson à couvert jusqu’à obtenir une cuisson des côtes au degré souhaité (de rosé à bien cuit…).

Pendant ce temps, déglacer le sirop de glaçage des carottes avec 1 cuillerée à soupe de vin blanc (ou de cidre ou de vinaigre de vin blanc ou de cidre) en chauffant légèrement (thermostat plaque 2 à 3/9) et en napper les côtes. Faire de même avec le sirop de glaçage des oignons puis servir bien chaud dans la cocotte.

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (2 votes, moyenne : 5,00 sur 5)
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Carottes glacées

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Accompagnement

Un accompagnement classique de la cuisine bourgeoise française…

Ingrédients (pour 4 personnes) :
- 750 g de carottes nouvelles ou 1 kg de carottes fanes,
- 40 g de beurre,
- 3 pincées de sel,
- 2 cuillerées à café de sucre semoule,
- 1 cuillerée à soupe de vin blanc, de cidre ou de vinaigre (de vin blanc, de cidre, de xérès, … selon le plat auquel est destiné cet accompagnement…).

Temps nécessaires :
- préparation : 40 minutes,
- cuisson : au moins 60 minutes.

Éplucher les carottes et les détailler en bâtonnets de 4 à 6 cm de long. Tourner les extrémités de ces bâtonnets pour former des sortes d’ogives ; réserver les « pluches obtenues » en formant ces ogives, qui pourront être cuites en fricassée.

Découper un cercle de papier sulfurisé de la taille de la casserole où l’on va glacer les carottes (elles devront tenir dans le fond de la casserole en une seule couche…). Plier ce cercle de papier sulfurisé en 4 et couper une partie de la pointe pour former ce qui servira de « cheminée ».

Dans la casserole, mettre le beurre à fondre à feu assez doux (thermostat plaque 4/9). Ajouter les carottes, le sel, le sucre puis verser de l’eau à hauteur mais sans que les carottes soient complètement recouvertes…

Couvrir du cercle de papier sulfurisé et laisser bouillir 10 minutes.

Retirer le papier sulfurisé et poursuivre la cuisson environ 10 minutes pour évaporer le sirop en remuant de temps en temps.

Poursuivre la cuisson dans le sirop à feu doux (thermostat plaque 3/9) pendant environ 30 minutes en remuant fréquemment pour napper les carottes de toutes parts. Lorsque le sirop est pratiquement complètement évaporé, baisser le feu très très à très doux (thermostat plaque 1 à 2/9 jusqu’à utilisation en veillant à ce que ça ne brûle pas.

Ajouter les carottes dans le plat auxquelles elles sont destinées.

Déglacer le sirop avec 1 cuillerée à soupe de vin blanc, de cidre ou de vinaigre adéquat en chauffant légèrement (thermostat plaque 2 à 3/9) puis napper les carottes ou le mets avec ce déglaçage.

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (4 votes, moyenne : 4,75 sur 5)
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Oignons grelots glacés

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Accompagnement

Un accompagnement classique de la cuisine bourgeoise française utilisés par exemple avec le bœuf bourguignon, des côtes de veau en cocotte comme ci-dessous, des navarins, des blanquettes, des fricassée diverses, …

Ingrédients (pour 4 personnes) :
- 24 petits oignons grelots,
- 20 g de beurre,
- 2 pincées de sel,
- 2 cuillerées à café de sucre semoule
- 1 cuillerée à soupe de vin, de cidre ou de vinaigre (de vin rouge ou blanc, de cidre, de xérès, … selon le plat auquel est destiné cet accompagnement…)..

Temps nécessaires :
- préparation : 10 minutes,
- cuisson : au moins 30 à 60 minutes.

Éplucher les oignons grelots.

Découper un cercle de papier sulfurisé de la taille de la casserole où l’on va cuisiner les oignons (il devront tenir dans le fond de la casserole en une seule couche…). Plier ce cercle de papier sulfurisé en 4 et couper une partie de la pointe pour former ce qui servira de « cheminée ».

Dans la casserole, mettre le beurre à fondre à feu assez doux (thermostat plaque 4/9). Ajouter les oignons, le sel, le sucre puis verser de l’eau à hauteur mais sans que les oignons soient complètement recouverts…

Couvrir du cercle de papier sulfurisé et laisser bouillir 10 minutes.

Retirer le papier sulfurisé et poursuivre la cuisson environ 20 minutes pour évaporer le sirop en remuant de temps en temps.
On peut arrêter la cuisson à ce stade : les oignons seront alors glacés « à blanc ».

Mais on peut aussi poursuivre pour les glacer « à brun ».

Mettre alors le feu doux (thermostat plaque 3/9) et poursuivre la cuisson dans le sirop en remuant fréquemment pour napper et dorer les oignons de toutes parts.

Une fois dorés à souhait, les réserver sur feux très très doux (thermostat plaque 1/9) jusqu’à utilisation en veillant à ce que ça ne brûle pas. On peut aussi réserver hors du feu en attendant d’ajouter les oignons à la préparation qu’ils agrémenteront.

Cuits à blanc ou à brun, une fois qu’on a ajouté les oignons au plat auquel ils sont destinés, déglacer le sirop avec une cuillerée à soupe de vin, de cidre ou de vinaigre adéquat en chauffant légèrement (thermostat plaque 2 à 3/9) puis napper le plat avec ce déglaçage.

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (4 votes, moyenne : 4,50 sur 5)
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Les 2 et 3 octobre 2010 : vide-jardin du château de Valmer

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Le vide-jardin du Château de Valmer est une exposition–vente de légumes, de fleurs et de fruits extraordinaires par des maraîchers, des artistes et des collectionneurs.

On y trouve aussi des produits gourmands bio, une brocante, du linge de maison, … Et il est proposé une restauration champêtre sur place.

En 2010, ce vide-jardin se déroulera les samedi et dimanche 2 et 3 octobre 2010 de 10 h à 19 h. Le dimanche à 16h30 aura lieu la finale du concours de la plus longue gourde !

Tarif d’entrée : 7€50, gratuit jusqu’à 18 ans.

Château de Valmer
37210 Chançay

tél. : 02 47 52 93 12

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (3 votes, moyenne : 4,67 sur 5)
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Sauce persil aux échalotes

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Sauce chaude

Pour poissons pochés ou cuits à la vapeur, pommes vapeurs, …

Ingrédients (pour 4 personnes) :
- 100 g de persil plat (soit un beau bouquet),
- 4 échalotes,
- 20 g de beurre,
- 25 cl de crème fraîche,
- sel et poivre fin.

Temps nécessaires :
- préparation : 20 minutes.

Mettre une grande casserole d’eau salée à bouillir.

Laver le persil, le blanchir 2 minutes dans l’eau bouillante puis le tremper dans l’eau froide pour arrêter sa cuisson et préserver sa couleur.

L’égoutter et le sécher avec un torchon propre.

Éplucher les échalotes, les hacher puis les faire suer et fondre dans le beurre. Une fois que l’échalote est translucide, ajouter le persil ciselé et poursuivre la cuisson 3 minutes sur feu assez doux (thermostat plaque 4/9) en remuant avec une spatule.

Transférer dans un mixeur et mixer jusqu’à obtenir une fine purée.

Dans une casserole, chauffer la crème fraîche pour la faire frémir puis baisser le feu très à très très doux (thermostat plaque 2 à 1/9). Ajouter le mélange mixé et mélanger. Gouter, ajuster l’assaisonnement avec sel et poivre fin et maintenir au chaud sur feu très très doux (thermostat plaque 1/9) jusqu’au moment de servir.

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (29 votes, moyenne : 4,03 sur 5)
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Filet mignon cocotte à la sauge

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Plat avec son accompagnement

Un petit filet mignon classique qui vient compléter la série des précédents filets mignons de la recette du dredi :
- à la tapenade,
- au cidre,
- au miel (babi manis),
- laqué,
- macéré au vin blanc.

Ingrédients (pour 4 personnes) :
- 1 filet mignon de porc d’environ 800 g,
- 1 cuillerée à soupe d’huile et 20 g de beurre doux,
- 1 gros oignon jaune,
- 1 petite poignée de trompettes de la mort séchées,
- 1 cuillerée à soupe de concentré de tomates ou de purée de tomates confites,
- 1 cuillerée à café rase de sel fin,
- ¼ de cuillerée à café rase de poivre fin gris,
- 10 cl de vin blanc,
- 1 branche de sauge fraîche,
- 2 cuillerées à soupe de gros sel de mer,
- 250 g de pâtes genre gros coudes….

Temps nécessaires :
- préparation : 20 minutes,
- cuisson : 45 minutes.

Faire tremper les champignons secs dans de l’eau tiède.

Faire chanter le beurre et l’huile dans une cocotte et y faire dorer le filet mignon sur toutes ses faces à feu assez doux (thermostat plaque 4/9).

Pendant ce temps, peler puis émincer grossièrement l’oignon.

Une fois le filet bien doré, le réserver et faire dorer les oignons à sa place dans la cocotte.

Hacher finement les champignons égouttés et rincer la branche de sauge sous l’eau courante.

Une fois les oignons dorés, ajouter le concentré de tomates et les champignons hachés, remuer, étaler le mélange au fond de la cocotte et déposer le filet mignon dessus, saupoudrer le tout avec sel et poivre et ajouter le vin blanc sur le côté ainsi que la branche de sauge.

Porter à ébullition, couvrir puis laisser mijoter à feu doux (thermostat plaque 3/9) pendant 40 min.

Mettre à bouillir une grande casserole d’eau additionnée de 2 cuillerées à soupe de gros sel.

Environ 20 minutes avant la fin de la cuisson du filet mignon, faire cuire les pâtes al dente dans l’eau frissonnante, selon le temps indiqué sur leur emballage.

Lorsque les pates sont cuites al dente, les égoutter.

Une fois le temps de cuisson du filet atteint, le retirer de la cocotte ainsi que la branche de sauge et ajouter les coudes dans la cocotte, remuer, couvrir et laisser mijoter à feu très doux (thermostat plaque 2/9).

Découper le filet en tranches biaises, dresser ces tranches sur les pâtes dans la cocotte, couvrir, réchauffer environ 5 minutes et servir chaud.

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (4 votes, moyenne : 4,25 sur 5)
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Le 22 septembre 2010, fête de la mi-automne !

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Cette année, Zhōngqīujié (中秋节), la fête de la mi-automne du calendrier chinois, connue également sous les noms de fête de la lune ou de la réunion, a lieu le mercredi 22 septembre, la veille de l’équinoxe d’automne !

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Le calendrier chinois

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Dans la vie courante, les Chinois utilisent le calendrier solaire grégorien depuis 1912.

Enfin 1912 …pas pour tous, car, du fait du maintien des habitudes populaires et de l’occupation du nord de la Chine par les Seigneurs de la Guerre, il faudra attendre le 1er janvier 1929 pour qu’il soit appliqué à toute la Chine…

Mais, malgré cette adoption du calendrier grégorien, les dates de leurs fêtes traditionnelles sont restées fixées à partir de leur calendrier luni-solaire ancestral de même que dans la plupart des pays d’Extrême-Orient qui continue à utiliser ce calendrier chinois ancestral…

Il en est ainsi des fêtes traditionnelles suivantes :
- Yuánxiāojié (元宵节), 1er jour du 1er mois lunaire : le nouvel an chinois ou fête de printemps,
- Xiaoguonian (小過年), 15ème jour du 1er mois lunaire : la fête des Lanternes ou petit nouvel an,
- Duānwǔjié (端午节), 5ème jour du 5ème mois lunaire : la fête des bateaux dragons ou du dragon,
- Qiqiaojié (乞巧节), 7ème jour du 7ème mois lunaire : la fête des amoureux ou jour de la rencontre des étoiles,
- Zhōngyuánjié (中元节), 15ème jour du 7ème mois lunaire : la fête des fantômes affamés,
- Zhōngqiūujié (中秋节), 15ème jour du 8ème mois lunaire : la fête de la mi-automne, de la lune ou de la réunion,
- Chóngyángjié (重阳节), 9ème jour du 9ème mois lunaire : la fête du double neuf.

Principe et règles de calcul du calendrier chinois
Comme le calendrier hébraïque, l’autre calendrier luni-solaire encore utilisé de nos jours dans le monde, le calendrier chinois est composé d’années simples de 353 à 355 jours et de 12 mois et d’années embolismiques – ou abondantes – de 383 à 385 jours et de 13 mois. Mais, dans leur principe et leurs règles de construction, ces deux calendriers diffèrent et leurs mois et leurs jours ne correspondent pas entre eux.

Le principe du calendrier chinois aurait été établi, selon la légende, vers 2637 avant J.C. et ses règles actuelles datent de 1645.

Les mois du calendrier chinois
Les mois du calendrier chinois sont des mois lunaires et durent donc 29 ou 30 jours : le premier jour de chaque mois commence à 23 h, heure locale GMT à 120° de longitude Est, avant chaque nouvelle Lune survenant dans les 24 heures suivantes. Cette heure officielle fût choisie en 1912 en remplacement de celle du méridien de Pékin situé à environ 116° de longitude Est car c’était celle des premiers ports ouverts à l’Occident (Shangaï, Lüshunkou – ex Port-Arthur – près de Dalian, …) sur la côte Est …et, en plus, ça faisait un compte-rond : un tiers de la circonférence terrestre… Comme quoi les Chinois sont gens commerçants, cultivés et pragmatiques !

Le solstice d’hiver dans l’hémisphère nord (soit le 21 ou le 22 décembre du calendrier grégorien) a lieu l’avant-dernier mois de l’année du calendrier chinois et le nouvel an chinois, premier jour du premier mois de chaque année du calendrier chinois, correspond à la deuxième nouvelle lune survenant après ce solstice d’hiver : il survient donc du 21 janvier au 21 février inclus du calendrier grégorien. Bon, de 1645 à 2945, un nouvel an chinois le 21 février est chose rare : en 1.300 ans de coexistence des calendriers chinois et grégorien tels qu’on les pratique aujourd’hui, le nouvel an chinois ne survient qu’une fois à cette date, en l’an 2319 grégorien ! Les autres dates sont plus fréquentes…

S’il y a douze nouvelles lunes entre deux occurrences successives du onzième mois (celui du solstice d’hiver), il y a comme un problème… car il y a un mois de trop ! Un de ces douze mois lunaires devient alors un mois intercalaire : c’est le premier de ces douze mois lunaires pendant lequel le soleil reste dans le même signe zodiacal ; la plupart du temps, ça tombe après le premier et avant le 11ème mois mais parfois ce n’est pas le cas et, alors, ça se complique : il faut choisir de le mettre après le premier et avant le onzième mois avec des règles plus subtiles… ! Ce mois supplémentaire porte le même nom que le mois ordinaire qui le précède mais est marqué comme intercalaire par le préfixe rùn (闰) accolé au nom du mois (月).

Les heures des nouvelles lunes et de l’entrée du Soleil dans un signe zodiacal utilisées sont celles calculées par l’observatoire de la Montagne Pourpre (紫金山天文台 Zǐjīnshān Tiānwéntái) à Nanjing.

Dans les calendriers officiels, les mois sont nommés par leur numéro d’ordre (1 à 12) ; la tradition populaire leur donnait souvent des noms mais seuls ceux du premier mois et du dernier mois sont encore utilisés. En astrologie chinoise, chaque mois est associé à un animal.

Sur les calendrier chinois modernes, on trouve donc les noms des mois suivants (avec leur animal astrologique associé) :
- mois du printemps :
* mois 1 : 1月 ou 一月 yī yuè ou encore 正月 zhēng yuè (le mois rectifié), le mois du tigre (寅 yín),
* mois 2 : 2月 ou 二月 èr yuè, le mois du lièvre ou du lapin (卯 mǎo),
* mois 3 : 3月 ou 三月 sān yuè, le mois du dragon (辰 chén),
- mois d’été :
* mois 4 : 4月 ou 四月 sì yuè, le mois du serpent (巳 sì),
* mois 5 : 5月 ou 五月 wǔ yuè, le mois du cheval (午 wǔ),
* mois 6 : 6月 ou 六月 liù yuè, le mois de la chèvre (未 wèi),
- mois d’automne :
* mois 7 : 7月 ou 七月 qī yuè, le mois du singe (申 shēn),
* mois 8 : 8月 ou 八月 bā yuè, le mois du coq (酉 yǒu),
* mois 9 : 9月 ou 九月 jiǔ yuè, le mois du chien (戌 xū),
- mois d’hiver :
* mois 10 : 10月 ou 十月 shí yuè, le mois du cochon (亥 hài),
* mois 11 : 11月 ou 十一月 shí yī yuè, le mois du rat (子 zǐ),
* mois 12 : 12月 ou 十二月 shí èr ou encore là yuè (mois du sacrifice d’hiver), le mois du bœuf (丑 chǒu).

Pour les mois intercalaires, ajouter, comme indiqué plus haut, le préfixe rùn (闰) à yuè, le mois (月), car rùn yuè (闰 月) signifie mois intercalaire ! L’animal associé, lui, reste le même.

Les calendriers chinois et grégorien sont souvent en synchronisation tous les 19 ans… mais pas toujours …car le calendrier chinois est plus subtil qu’un calendrier luni-solaire basé sur le cycle de 19 ans de Méton comme l’est le calendrier hébraïque…

Les années solaires chinoises
Mis à part le calendrier grégorien et leur calendrier luni-solaire, les Chinois considèrent également un autre calendrier annuel, solaire celui-là et qui sert à caler leur calendrier luni-solaire sur la base du solstice d’hiver et de la place ou se trouve l’éventuel mois intercalaire. Le calendrier chinois est le seul à faire appel à cette double approche à la fois lunaire et solaire.

Utilisant depuis des milliers d’années gnomons et clepsydres, les Chinois ont en effet établi de longue date des observations empiriques sur les années, les saisons, la journée, les éclipses …et les gnomons leur permirent de positionner les deux solstices et les deux équinoxes et, donc, de fixer à environ 365,25 jours la durée de l’année solaire.

Les paysans chinois avaient besoin de repères pour connaître les meilleurs moments de semailles et de récoltes et un calendrier solaire répondait parfaitement à ce besoin. Ainsi une année solaire a été divisée depuis longtemps en Chine en 24 jie qi (節氣, jalons) qui correspondent à une position précise du soleil sur l’écliptique. L’écliptique représentant 360 degrés, chaque jalon représente 15 degrés soit en moyenne un petit peu moins de 15 jours. Les 24 jie qi sont répartis en deux groupes : 12 jie (節) et 12 qi (氣), jalons principaux qui interviennent pour la localisation des mois intercalaires dans le calendrier luni-solaire.

Le nouvel an solaire chinois commence le jour ou le soleil atteint à l’heure de Pékin le zodiaque du Verseau, soit le 15ème degré de l’écliptique ce qui correspond au 4 ou au 5 février du calendrier grégorien : à partir de ce jour, les 24 jie qi sont les suivants :

* jie 1 : lì chūn (立春, début du printemps), 4 ou 5 février,
* qi 1 : yǔ shuǐ (雨水, eau de pluie), 18, 19 ou 20 février,
* jie 2 : jīng zhé (惊蛰, réveil des animaux et des insectes après l’hibernation), 5 ou 6 mars,
* qi 2 : chūn fēn (春分, équinoxe de printemps), 20 ou 21 mars,
* jie 3 : qíng míng (清明, limpide lumière), 4 ou 5 avril,
* qi 3 : gǔ yǔ (嘏雨, pluies bienfaisantes), 19, 20 ou 21 avril,
* jie 4 : lì xià (立夏, début de l’été), 6 ou 7 mai,
* qi 4 : xiǎo mán (小滿, épis presque pleins), 20, 21 ou 22 mai,
* jie 5 : máng zhong (芒種, montée des épis), 5, 6 ou 7 juin,
* qi 5 : xià zhi (夏至, solstice d’été), 21 ou 22 juin,
* jie 6 : xiǎo shǔ (小暑, petites chaleurs), 6, 7 ou 8 juillet,
* qi 6 : dà shǔ (大暑, grandes chaleurs), 22, 23 ou 24 juillet,
* jie 7 : lì qiū (立秋, début de l’automne), 8 ou 9 août,
* qi 7 : chū shǔ (處暑, fin des chaleurs), 22, 23 ou 24 août,
* jie 8 : bái lù (白露, rosée blanche), 7, 8 ou 9 septembre,
* qi 8 : qiū fēn (秋分, équinoxe d’automne), 22 ou 23 septembre,
* jie 9 : hán lù (寒露, rosée froide), 8 ou 9 octobre,
* qi 9 : shuāng (霜, gelée blanche), 23 ou 24 octobre,
* jie 10 : lì dōng (立冬, début de l’hiver), 7 ou 8 novembre,
* qi 10 : xiǎo xuě (小雪, petites neiges), 22 ou 23 novembre,
* jie 11 : dà xuě(大雪, grandes neiges), 6, 7 ou 8 décembre,
* qi 11 : dōng zhì (冬至, solstice d’hiver), 21, 22 ou 23 décembre,
* jie 12 : xiǎo hán (小寒, petits froids), 5, 6 ou 7 janvier,
* qi 12 : dà hán (大寒, grands froids), 20 ou 21 janvier.

Les jalons principaux qi 2, 5, 8 et 11 correspondent à nos repères des saisons qui débutent avec les solstices et les équinoxes. Les jalons jie 1, 4, 7 et 10 correspondent eux au début des saisons en Chine : elles commencent donc environ 45 jours avant les nôtres…

Les années luni-solaires chinoises
On a vu que les chinois n’appelaient pas leurs mois comme nous par un nom mais par un nombre : par contre, ils appellent leurs années par un nom et non par un nombre !

Les noms des années se reproduisent selon un cycle de 120 ans… basé sur l’incrémentation simultanée de deux séries : celle des 10 troncs célestes (天干, tiān gān ou 干支, gān zhi) et celle des 12 rameaux terrestres (地支, dì zhī).

Les 10 troncs célestes sont constitués des 5 éléments ordonnés dans l’ordre suivant : bois, feu, terre métal, eau, chaque élément apparaissant 2 fois successivement dans le cycle, une première fois sous son aspect yang (阳, le principe masculin) et une seconde fois sous son aspect yin (阴, le principe féminin).

Depuis le sixième siècle, chacun des douze rameaux terrestres est associé à un animal, celui de l’horoscope chinois qui commence à être connu en Occident… Cette série de douze animaux se succèdent dans l’ordre suivant, correspondant à leur ordre d’arrivée à l’invitation que leur avait faite Bouddha pour un nouvel an : rat, bœuf, tigre, lapin ou lièvre, dragon, serpent, cheval, chèvre, singe, coq, chien et cochon. Au Vietnam, le lapin est remplacé par le chat… En Chine, le chat n’est pas pris en compte car il avait cru le rat qui lui avait bourré le mou en lui racontant que Confucius avait retardé son invitation d’un jour, ce qui fait qu’il arriva 13ème et ne fût pas associé à un rameau terrestre… En plus, le rat, prétextant un coup de barre à cause de ses petites pattes se fit transporter par le bœuf sur son dos jusqu’à l’entrée de la demeure de Confucius mais, arrivé là, sauta bien vite du dos du bœuf pour être le premier à venir souhaiter la bonne année à Bouddha… Sachant cela, on comprend mieux le contenu de l’expression : « Quel rat, celui-là… » !

Les Chinois n’ont pas de système continu de numérotation des années. Ils commençaient un nouveau compte à chaque nouvel empereur. Néanmoins, lors de la dynastie Han, quelques savants cherchèrent à remonter la chronologie ancienne et lui donnèrent comme point de départ la date supposée d’invention du calendrier par l’Empereur jaune Huang Di en 2637 av. J.-C. durant la 61ème année de son règne. D’autres préférèrent ensuite commencer le décompte en 2697 av. J.C. qui correspond à la première année de son règne. Si on considère que le point de départ de la chronologie chinoise est 2697 av. J.-C., l’année 2000 du calendrier grégorien correspondait donc à l’année chinoise 4697. Il est aussi courant de dénombrer les années à partir du début d’un cycle sexagésimal dont l’an 1 du premier serait 2697 av. J.-C. : le cycle actuel, le 78ème, a débuté le 2 février 1984 et s’achèvera donc début 2044.

Tout ça donne les appellations suivantes pour les années chinoises allant de 1900 à 2019 :

1900 : à partir du 31 janvier, année du Rat de métal (yang),
1901 : à partir du 19 février, année du Boeuf de métal (yin),
1902 : à partir du 8 février, année du Tigre d’eau (yang),
1903 : à partir du 29 janvier, année du Lapin d’eau (yin),
1904 : à partir du 16 février, année du Dragon de bois (yang),
1905 : à partir du 4 février, année du Serpent de bois (yin),
1906 : à partir du 25 janvier, année du Cheval de feu (yang),
1907 : à partir du 13 février, année de la Chèvre de feu (yin),
1908 : à partir du 2 février, année du Singe de terre (yang),
1909 : à partir du 22 janvier, année du Coq de terre (yin),
1910 : à partir du 10 février, année du Chien de métal (yang),
1911 : à partir du 30 janvier, année du Cochon de métal (yin),
1912 : à partir du 18 février, année du Rat d’eau (yang),
1913 : à partir du 6 février, année du Boeuf d’eau (yin),
1914 : à partir du 26 janvier, année du Tigre de bois (yang),
1915 : à partir du 14 février, année du Lapin de bois (yin),
1916 : à partir du 3 février, année du Dragon de feu (yang),
1917 : à partir du 23 janvier, année du Serpent de feu (yin),
1918 : à partir du 11 février, année du Cheval de terre (yang),
1919 : à partir du 1er février, année de la Chèvre de terre (yin),
1920 : à partir du 20 février, année du Singe de métal (yang),
1921 : à partir du 8 février, année du Coq de métal (yin),
1922 : à partir du 28 janvier, année du Chien d’eau (yang),
1923 : à partir du 16 février, année du Cochon d’eau (yin),
1924 : à partir du 5 février, année du Rat de bois (yang),
1925 : à partir du 25 janvier, année du Boeuf de bois (yin),
1926 : à partir du 13 février, année du Tigre de feu (yang),
1927 : à partir du 2 février, année du Lapin de feu (yin),
1928 : à partir du 23 janvier, année du Dragon de terre (yang),
1929 : à partir du 10 février, année du Serpent de terre (yin),
1930 : à partir du 30 janvier, année du Cheval de métal (yang),
1931 : à partir du 17 février, année de la Chèvre de métal (yin),
1932 : à partir du 6 février, année du Singe d’eau (yang),
1933 : à partir du 26 janvier, année du Coq d’eau (yin),
1934 : à partir du 14 février, année du Chien de bois (yang),
1935 : à partir du 4 février, année du Cochon de bois (yin),
1936 : à partir du 24 janvier, année du Rat de feu (yang),
1937 : à partir du 11 février, année du Boeuf de feu (yin),
1938 : à partir du 31 janvier, année du Tigre de terre (yang),
1939 : à partir du 19 février, année du Lapin de terre (yin),
1940 : à partir du 8 février, année du Dragon de métal (yang),
1941 : à partir du 27 janvier, année du Serpent de métal (yin),
1942 : à partir du 15 février, année du Cheval d’eau (yang),
1943 : à partir du 5 février, année de la Chèvre d’eau (yin),
1944 : à partir du 25 janvier, année du Singe de bois (yang),
1945 : à partir du 13 février, année du Coq de bois (yin),
1946 : à partir du 2 février, année du Chien de feu (yang),
1947 : à partir du 22 janvier, année du Cochon de feu (yin),
1948 : à partir du 10 février, année du Rat de terre (yang),
1949 : à partir du 29 janvier, année du Boeuf de terre (yin),
1950 : à partir du 17 février, année du Tigre de métal (yang),
1951 : à partir du 6 février, année du Lapin de métal (yin),
1952 : à partir du 27 janvier, année du Dragon d’eau (yang),
1953 : à partir du 14 février, année du Serpent d’eau (yin),
1954 : à partir du 3 février, année du Cheval de bois (yang),
1955 : à partir du 24 janvier, année de la Chèvre de bois (yin),
1956 : à partir du 12 février, année du Singe de feu (yang),
1957 : à partir du 31 janvier, année du Coq de feu (yin),
1958 : à partir du 18 février, année du Chien de terre (yang),
1959 : à partir du 8 février, année du Cochon de terre (yin),
1960 : à partir du 28 janvier, année du Rat de métal (yang),
1961 : à partir du 15 février, année du Boeuf de métal (yin),
1962 : à partir du 5 février, année du Tigre d’eau (yang),
1963 : à partir du 25 janvier, année du Lapin d’eau (yin),
1964 : à partir du 13 février, année du Dragon de bois (yang),
1965 : à partir du 2 février, année du Serpent de bois (yin),
1966 : à partir du 21 janvier, année du Cheval de feu (yang),
1967 : à partir du 9 février, année de la Chèvre de feu (yin),
1968 : à partir du 30 janvier, année du Singe de terre (yang),
1969 : à partir du 17 février, année du Coq de terre (yin),
1970 : à partir du 6 février, année du Chien de métal (yang),
1971 : à partir du 27 janvier, année du Cochon de métal (yin),
1972 : à partir du 15 février, année du Rat d’eau (yang),
1973 : à partir du 3 février, année du Boeuf d’eau (yin),
1974 : à partir du 23 janvier, année du Tigre de bois (yang),
1975 : à partir du 11 février, année du Lapin de bois (yin),
1976 : à partir du 31 janvier, année du Dragon de feu (yang),
1977 : à partir du 18 février, année du Serpent de feu (yin),
1978 : à partir du 7 février, année du Cheval de terre (yang),
1979 : à partir du 28 janvier, année de la Chèvre de terre (yin),
1980 : à partir du 16 février, année du Singe de métal (yang),
1981 : à partir du 5 février, année du Coq de métal (yin),
1982 : à partir du 25 janvier, année du Chien d’eau (yang),
1983 : à partir du 13 février, année du Cochon d’eau (yin),
1984 : à partir du 2 février, année du Rat de bois (yang),
1985 : à partir du 20 février, année du Boeuf de bois (yin),
1986 : à partir du 9 février, année du Tigre de feu (yang),
1987 : à partir du 29 janvier, année du Lapin de feu (yin),
1988 : à partir du 17 février, année du Dragon de terre (yang),
1989 : à partir du 6 février, année du Serpent de terre (yin),
1990 : à partir du 27 janvier, année du Cheval de métal (yang),
1991 : à partir du 15 février, année de la Chèvre de métal (yin),
1992 : à partir du 4 février, année du Singe d’eau (yang),
1993 : à partir du 23 janvier, année du Coq d’eau (yin),
1994 : à partir du 10 février, année du Chien de bois (yang),
1995 : à partir du 31 janvier, année du Cochon de bois (yin),
1996 : à partir du 19 février, année du Rat de feu (yang),
1997 : à partir du 7 février, année du Boeuf de feu (yin),
1998 : à partir du 28 janvier, année du Tigre de terre (yang),
1999 : à partir du 16 février, année du Lapin de terre (yin),
2000 : à partir du 5 février, année du Dragon de métal (yang),
2001 : à partir du 24 janvier, année du Serpent de métal (yin),
2002 : à partir du 12 février, année du Cheval d’eau (yang),
2003 : à partir du 1er février, année de la Chèvre d’eau (yin),
2004 : à partir du 22 janvier, année du Singe de bois (yang),
2005 : à partir du 9 février, année du Coq de bois (yin),
2006 : à partir du 29 janvier, année du Chien de feu (yang),
2007 : à partir du 18 février, année du Cochon de feu (yin),
2008 : à partir du 7 février, année du Rat de terre (yang),
2009 : à partir du 26 janvier, année du Boeuf de terre (yin),
2010 : à partir du 14 février, année du Tigre de métal (yang),
2011 : à partir du 3 février, année du Lapin de métal (yin),
2012 : à partir du 23 janvier, année du Dragon d’eau (yang),
2013 : à partir du 10 février, année du Serpent d’eau (yin),
2014 : à partir du 31 janvier, année du Cheval de bois (yang),
2015 : à partir du 19 février, année de la Chèvre de bois (yin),
2016 : à partir du 8 février, année du Singe de feu (yang),
2017 : à partir du 28 janvier, année du Coq de feu (yin),
2018 : à partir du 16 février, année du Chien de terre (yang),
2019 : à partir du 5 février, année du Cochon de terre (yin).

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