Gâteau nantais

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Dessert

Une recette de Françoise Moinel, sculptrice sur bois flotté, pour le carnet de recette de Julie Andrieu au Pays Nantais. Un cannelé familial ou collégial !

Ingrédients (pour 8 personnes) :
- 125 g de beurre demi-sel ramolli,
- 150 g sucre de canne blanc,
- 125 g de poudre d’amande,
- 3 œufs,
- 40 g de farine,
- ½ sachet de levure chimique,
- 10 cl de rhum ambré,
- 100 g de sucre glace,
- confiture d’abricots.

Temps nécessaires :
- anticipation : 1 heure,
- préparation : 30 minutes
- cuisson : 1 heure.

Laisser ramollir le beurre. dans un bol.

Préchauffer le four à 180°C, chaleur tournante.

Mettre le rhum dans une casserole, porter à ébullition, faire flamber puis laisser tiédir.

Ajouter le sucre et écraser le tout à la fourchette.

Incorporer la poudre d’amandes et pétrir.

Ajouter la farine mélangée avec la levure et mélanger.

Battre les œufs en omelette, les ajouter ainsi qu’un tiers du rhum et mélanger jusqu’à obtenir un mélange bien homogène.

Beurrer un moule à manqué de 22 cm de diamètre.

Verser le mélange dans le moule puis enfourner dans le four chaud.

Cuire 40 à 45 minutes.

Le gâteau doit blondir sans roussir.

Laisser tiédir et démouler à l’envers.

Enduire le gâteau de tous côtés d’un autre tiers du rhum à l’aide d’un pinceau de cuisine (le gâteau prend une teinte brune : amusant, non ? Ne vous inquiétez pas !).

Faire chauffer la confiture 30 secondes au four à micro-ondes.

En badigeonner le dessus du gâteau puis placer au frais, 30 minutes au moins.

Mélanger le sucre glace et le dernier tiers du rhum et l’étaler sur le gâteau encore tiède pour que celui-ci les absorbe.

Passer le gâteau sous le grill du four bien chaud pendant 5 minutes.

Placer au frais et laisser reposer 2 ou 3 jours minimum avant de consommer.

Grâce à l’alcool, ce gâteau se conserve facilement 10 jours au réfrigérateur.

Ceux qui trouvent qu’il y a trop de rhum (bien que celui-ci flambé ait laisser échapper beaucoup de son alcool…) peuvent remplacer le dernier tiers de rhum pour le glaçage par du jus de citron sans pulpe….

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La famille d’Avent

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Une famille très unie déjeune ensemble le premier dimanche de l’Avent. En 2014, c’est aujourd’hui ! ça tombe bien, non ?

La petite fille de 10 ans, le nez dans son assiette, ne mange pas… Elle a l’air de porter un lourd secret… Au bout d’un moment, elle dit : j’ai quelque chose à vous dire.

Le silence se fait et tous écoutent. Elle dit : je ne suis plus vierge et elle se met à pleurer.

Long silence… puis le père s’adresse à sa femme : c’est de ta faute, toujours habillée et maquillée comme une pute, vautrée sur le canapé, les fesses à l’air, tu crois que tu es un exemple pour ta fille ?… C’est lamentable, c’est comme ça que les problèmes arrivent !

À son tour, la femme s’adresse à son mari : et toi, à gaspiller ta paie avec des pétasses qui viennent te raccompagner jusqu’à la maison : tu crois que tu es un exemple pour ta fille de 10 ans ?

Le père continue : et sa grande sœur, cette bonne à rien avec son copain chevelu et drogué… Toujours en train de se tripoter et de bécoter dans tous les coins de la maison, tu crois que c’est un exemple ?

Et ça continue avec le grand-père… Je préfère passer pour éviter de vous décrire les horreurs de la guerre…

La grand-mère prend sa petite fille pour la consoler et lui demande : mais ma petite fille, comment cela est-il arrivé ? Et la petite de répondre en étouffant ses sanglots : c’est le curé… La grand-mère, effondrée, au bord de l’apoplexie : co …co …comment ça le curé ?

Et la petite fille répond : oui, c’est le curé ! Il a choisi une autre fille pour faire la Vierge dans la crèche de Noël…

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3 blagues trop cochonnes (mais mignonnes…) !

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La première :

Trois joyeux petits cochons, Nouf-Nouf, Nif-Nif et Naf-Naf (Fifer, Fiddler and Practical Pig en VO), jouent et chantent dans la maison de paille de Nouf-Nouf, le joueur de pipeau…

Un loup affamé (The Big Bad Wolf en VO) tape à la porte… Nouf-Nouf pose son pipeau sur une botte de paille, va ouvrir et, figé et apeuré, il découvre le loup qui lui dit alors : « As-salam ‘alaykoum ! ».

Nouf-Nouf lui répond : « ‘Alaykoum salam ! et les 3 petits cochons, soulagés, crient tous en chœur : « Ouf, il est musulman ! ».

La deuxième :

Trois joyeux petits cochons, Nouf-Nouf, Nif-Nif et Naf-Naf (Fifer, Fiddler and Practical Pig en VO), jouent et chantent dans la maison de bois de Nif-Nif, le joueur de violon…

Un loup affamé (The Big Bad Wolf en VO) tape à la porte… Nif-Nif pose son violon et son archet, va ouvrir et, figé et apeuré, il découvre le loup qui lui dit dit : « Shalom alekhem ! ».

Nif-Nif lui répond : « Shalom alekhem ! » et les 3 petits cochons, soulagés, crient tous en chœur : « Ouf, il est juif ! ».

Et la troisième maintenant :

Trois joyeux petits cochons, Nouf-Nouf, Nif-Nif et Naf-Naf (Fifer, Fiddler and Practical Pig en VO), jouent et chantent dans la maison de brique de Naf-Naf, le cochon pragmatique, élève de Chopin…

Un loup affamé (The Big Bad Wolf en VO) tape à la porte… Naf-Naf se lève de son piano, va ouvrir et, figé et apeuré, il découvre le loup qui lui dit alors : « Ite missaes… Deo gratias ! ».

Naf-Naf lui répond : « Amen ! » et les 3 petits cochons, crient tous en chœur : « Ah merde, il est chrétien ! ».

Et puis avant d’aller à la messe prier pour le salut des petits cochons (donc le porc salut ?), puisqu’on est dimanche, vous pourrez-toujours regarder avant la version originale du dessin animé des studios Walt Disney…

Une question m’habite : bien que le dessin animé soit de 1933, comment se fait-il que l’année de l’arrivée d’Adolf Hitler au pouvoir en Allemagne et de son début musclé de « normalisation arienne du monde », le BBW apparaisse à la fin grimé en juif ?

Bon, sinon, nous, Yerres soir, on est allé voir Irish Celtic : génial ! Bientôt près d’cheu vous ?

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Paella gitane

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Plat complet

La paella, plat numéro 1 de la cuisine espagnole avec les tapas, est une invention récente…

Après la seconde (ou deuxième ?) guerre mondiale, le tourisme commence à se développer en Espagne mais la cuisine locale n’est pas à la hauteur de ce qui se fait En France ou en Italie… Franco, décide d’y remédier en imposant à tous les restaurants espagnols d’inscrire à leur menu une recette nationale. Pour ce faire, il désigne un groupe de travail chargé de créer une recette, bonne et simple à faire avec les ingrédients du pays, inspirée de différents plats faits dans ces grandes poêles que les espagnols appellent paella, nom catalan issu du latin patella, petit plat, de même origine que l’ancien français paële devenu aujourd’hui poêle. Les ingrédients peuvent varier (on remplace le poulet par du lapin, le chorizo est optionnel, …) mais 2 paramètres sont incontournables : la garniture doit avoir des couleurs dominantes, rouge par ajout de tomates et de poivrons rouges et jaune par le riz jauni par ajout de safran et des moules, pour rappeler les couleurs du drapeau espagnol !

Cette recette de paella de Bernadette Patrac, gitane, révélée pour le carnet de recettes de Julie Andrieu en Camargue est la recette gitane arlésienne traditionnelle.

Ingrédients (pour 8 personnes) :,
- 8 pilons de poulet,
- 2 cuillerées à soupe d’huile d’olive,
- 500 g de blanc de seiche,
- 500 g de supions (petits calamars, frais ou surgelés),
- ½ litre de moules,
- 1 gros poivron rouge,
- ½ bouquet de persil,
- 3 gousses d’ail,
- 1 grosse boite de tomates pelées au naturel,
- 1 cuillerée à café de thym,
- 250 g de petits pois (frais et blanchis, surgelés ou en conserve égouttés),
- 250 g de haricots verts (frais et blanchis, surgelés ou en conserve égouttés),
- 12 gambas crues,
- 2 cuillerées à café de pimenton ou, à défaut, 2 cuillerées de paprika et 1 dosette de safran,
- 500 g de riz long de Camargue,
- 18 rondelles de chorizo,
- sel fin et poivre du moulin.

Temps nécessaires :
- préparation : environ 1 heure,
- cuisson : 45 minutes.

Éliminer la peau des pilons de poulet.

Verser l’huile dans la poêle à paella.

Saler et poivrer les pilons et les faire dorer à feu assez vif puis réserver.

Pendant ce temps, sécher le blanc de seiche, le couper en carrés puis faire revenir avec les supions et les moules à feu vif.

Saler et réserver.

Verser le jus de cuisson dans un bol et réserver.

Laver les poivrons, éliminer leurs pédoncules, les couper en 2, éliminer les téguments blancs et les pépins et les couper en petits carrés.

Laver, sécher et ciseler le persil.

Dégermer l’ail et le couper en fines lamelles.

Faire fondre le tout dans le récipient puis réserver.

Couper les tomates pelées en petits dés et les transférer avec leur jus dans le récipient.

Saler, poivrer, ajouter le thym et faire mijoter 10 minutes à feu vif.

Pendant ce temps, couper les haricots verts en bâtonnets de 2 cm de long.

Les ajouter avec les petits pois à la tomate, mélanger et faire réduire le jus.

On peut s’arrêter à ce stade, réserver le tout au frais et reprendre 45 minutes avant de servir.

Faire bouillir 75 cl d’eau.

Ajouter tous les ingrédients réservés dans le récipient, saupoudrer du pimenton (ou du paprika et du safran) et cuire 5 minutes en retournant avec le dos d’une spatule en bois pour bien mélanger.

Ajouter le riz, mélanger pendant 1 à 2 minutes puis ajouter l’eau bouillante et mélanger.

Porter à ébullition et cuire à feu moyen 15 minutes en mélangeant jusqu’à ce que toute l’eau soit absorbée ou évaporée.

Ajouter les gambas et les pilons de poulet sur le dessus du plat, couvrir puis finir de cuire 15 minutes à feu doux. 5 minutes, avant de servir ajouter les rondelles de chorizo sur le dessus.

Servir bien chaud.

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Galette rissolée carottes-pommes de terre

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Accompagnement

Ingrédients (pour 4 personnes) :
- 500 g de carottes,
- 500 g de pommes de terre,
- 25 g de beurre doux,
- 2 œufs,
- 2 cuillerées à soupe d’huile de ménage (arachide, colza, mélange, …)
- sel fin et poivre noir moulu.

Temps nécessaires :
- préparation : 20 minutes,
- cuisson : 30 à 40 minutes.

Éplucher les carottes et les pommes de terre puis les râper grossièrement et simultanément pour obtenir un bon mélange.

Ajouter 1 cuillerée à café rase de sel fin et ¼ de cuillerée à café rase de poivre, le beurre coupé en petits dés et bien mélanger.

Faire chauffer 1 cuillerée à soupe d’huile dans une grande poêle puis ajouter le mélange de légumes en tassant bien avec une spatule pour former une galette.

Cuire environ 15 minutes 20 minutes à feu assez doux à moyen (thermostat plaque 4 à 5/9), vérifier si le fond est bien grillé puis retourner sur une plaque à pizza huilée, reformer les bords de la galette avec le dos de la spatule et finir la cuisson à feu doux sur la plaque à feu doux (thermostat plaque 3/9) pendant le même temps de l’autre côté.

Servir bien chaud et croustillant.

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Magret de canard à la polenta crémeuse

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Plat avec son accompagnement

Ingrédients (pour 2 personnes) :
- 1 magret de canard d’environ 300 g.
- 100 grammes de semoule de maïs fine,
- 25 cl de lait demi-écrémé.
- 25 cl de crème fraîche entière liquide.
- 2 échalotes,
- 5 cl de vinaigre balsamique.
- sel fin et sel et poivre des moulins.

Temps nécessaire : environ 1 heure.

Mettre le four à préchauffer à 75°C (thermostat 2-3).

Faire un quadrillage avec un couteau très coupant sur le gras du magret jusqu’à la viande.

Saler et poivrer sur les 2 faces avec les moulins en tapotant le magret pour faire rentrer sel et poivre dans la graisse et la viande.

Dans une poêle bien chaude mais pas trop, faire dorer le magret côté gras pendant 4 à 5 minutes puis retourner et faire de même pendant 2 à 3 minutes pour le côté chair, selon que l’on aime rosé ou cuit. Marquer les bords, récupérer la graisse fondue en surplus puis transférer le magret sur une feuille de papier aluminium, l’emballer hermétiquement et le placer dans le four pour au moins 15 minutes pour qu’il se détende.

Verser le lait dans une casserole et porter à ébullition avec ½ cuillerée à café de sel fin et porter à ébullition. Baisser le feu et ajouter 20 cl de crème liquide, verser la semoule, en pluie et épaissir en remuant pendant environ 15 à 20 minutes. Placer le reste de la crème dans le rayon glaçons du réfrigérateur. Goutter et ajuster l’assaisonnement si nécessaire.

Monter les 5 cl de crème fraîche restante très froide au fouet avec une pincée de sel et réserver au réfrigérateur.

Éplucher et hacher finement les échalotes et les cuire avec une cuillerée à soupe de la graisse de canard jusqu’à ce qu’elles deviennent translucides. Ajouter 5 cl de vinaigre balsamique, déglacer, laisser réduire 10 minutes pour que la sauce épaississe et transférer dans une petite coupelle de service.

Mélanger délicatement la polenta avec la moitié de la crème fouettée puis faire de même avec l’autre moitié. Dresser dans le plat de service et remettre au four.

Couper le magret en tranches obliques d’environ 1 cm d’épaisseur.

Dresser sur le plat et servir le tout.

On peut aussi dresser des galettes de polenta dans les assiettes de service préchauffées, placer quelques tranches de magret dessus, arroser chaque assiette d’une cuillerée à soupe de sauce et servir.

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Mousse de groseilles rouges vanillée

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Dessert

D’après une recette de mousse de myrtilles de Christiane Brioude, ancienne chef de restaurant, pour le carnet de recettes de Julie Andrieu en Ardèche.

Ingrédients (pour 8 personnes) :
- 400 g de groseilles rouges, fraîches ou surgelées,
- 4 œufs,
- 250 g de sucre semoule,
- 1 gousse de vanille,
- 65 cl de crème fleurette,
- 130 g de sucre glace,
- 8 boules de glace à la vanille
- 8 crêpes gaufrettes bretonnes.

Temps nécessaires :
- anticipation : 16 à 24 h,
- préparation : 20 minutes,
- réfrigération : au moins 2 heures.

Mélanger les groseilles avec 130 g de sucre et laisser macérer une nuit au frais.

Passer 320 g de ces groseilles au moulin à coulis.

Séparer les blancs et les jaunes des œufs et réserver les blancs pour un autre usage (par exemple une meringue pour accompagner la mousse de groseilles…).

Fouetter les jaunes avec 60 g de sucre semoule jusqu’à ce qu’ils blanchissent.

Couper la gousse de vanille longitudinalement, gratter les graines avec un couteau de cuisine et ajouter aux œufs blanchis (conserver la gousse pour un autre usage : par exemple la mettre dans le pot à sucre semoule !).

Ajouter le coulis de groseille et mélanger délicatement.

Avec un batteur, monter le mélange en crème très ferme en ajoutant progressivement 60 g de sucre.

Fouetter vigoureusement la crème fleurette bien froide en ajoutant progressivement le sucre glace jusqu’à obtenir une crème chantilly très ferme.

L’incorporer au coulis vanillé aux œufs en soulevant délicatement la préparation avec une spatule plate.

Répartir le reste de groseilles entières dans des coupes à dessert. Couvrir largement de crème et mettre au frais au moins 2 heures.

Juste avant de servir, disposer une boule de glace à la vanille dans chaque coupe, dresser la crêpe gaufrette dans la mousse et se régaler aussitôt !

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Les boulettes de Marguerite

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Je n’ai pas du tout
la prétention de faire une cuisine
extrêmement raffinée… Je fais une très
bonne cuisine mais c’est tout… Ça s’arrête là. C’est
une cuisine que je rédige aussi, j’écris des recettes… J’in-
vente des titres suivant l’origine du plat.
En général, je les appelle du nom de la personne qui m’a donné
la recette.
Par exemple, pour les boulettes de viande, j’ai « Les Boulettes de la
Grecque Melina
», Melina, c’est Melina Mouskouri, ou d’une autre
amie qui allait en pique-nique aux Îles sainte Marguerite avec sa
grand-mère qui emmenait certaines boulettes, dont elle m’a donné
la recette, celles là, je les appelle des « Boulettes à la russe, pour
une promenade en mer »…
Il y a aussi les boulettes « Sans nom » et les boulettes
« Soit disant »
aussi, qui sont sans doute les
boulettes les plus mystérieuses…

Marguerite Duras, La cuisine de Marguerite, janvier 1999.

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