Plat complet
Beaucoup m’injurient lorsque je publie une recette de Panpan… Pourtant je récidive avec une recette indienne : comme quoi je ne suis pas le seul au monde à manger du Panpan ! Et, en plus, à ceux qui m’injurient, je ne leur dis pas que je mange du bifteck haché cru de cheval tous les 15 jours, ce qui ne doit pas être le cas des Indiens (d’Asie)…
Ces pauvres Panpan que j’adore dans tous les sens du terme depuis ma plus tendre jeunesse (d’autant que ma grand-mère Augustine me donnait un franc (nouveau) à chaque fois que j’en assommai un, le mieux possible pour qu’il aille au paradis des Panpan sans souffrir, le saignait puis le dépeçai et mettait sa peau à sécher sur un Y de coudrier que j’avais préparé et que ma grand-mère Augustine vendiat au, collecteur de peaux de Panpan pour en faire des fourrures pour les belles dames…).
Le dernier Panpan que j’ai tué, c’était il y a un peu moins de 40 ans, avec mon copain Patrick qui en avait acheté un vivant à son voisin fermier de Quelvezin… Lui, il tuait les lièvres au 22 long rifle mais il avait pas l’habitude de les tuer de ses mains (et là sa chasse avait pas été bonne…)… J’ai eu du mal à tuer ce Panapan en l’attrapant par les oreilles avant de lui donner le coup du Panpan et lui couper la langue après qu’il ait cessé de remuer et que je l’ai fait prendre par les pattes arrières… Après j’ai arrêté de tuer des Panpan moi-même… Pourrais-je toujours aujourd’hui ? Probablement que oui, en cas de nécessité…
Car je me dis que les nombreux Panpan que j’ai ainsi tué, je leur évitai une mort atroce car je savais les tuer sans qu’ils souffrent ce qui n’est peut-être pas toujours le cas aujourd’hui en élevages industriels voire dans les basses-cours où la vie n’est pas toujours un long fleuve tranquille… La preuve avec cette vidéo : une bagarre sanglante (mais pas sans glands) éclate entre 2 lapins lorsque 2 poules s’interposent pour les séparer. Investies dans leur rôle de pacificatrices, les poules ramènent le calme et évitent un bain de sang. Chacune tient un lapin en respect avec une autorité insoupçonnée… Non mais allo quoi ! J’aimerai tant que des poules ramènent un peu de sérénité dans la vie politique et les médias français qui n’ont plus une certaine idée de la France et de l’information mais juste une culture friqueste du buzz…
Et qu’on repasse le quinquennat en septennat pour ne plus être en élections pestilentielles permanentes…
Ras le bol mais sans mettre un bonnet rouge qui noircit quand on essaye de voir clair à travers lui…
Ingrédients (pour 6 personnes) :http://blog.deluxe.fr/wp-admin/post.php?action=edit&post=11868#edit_timestamp
- 1 lapin d’environ 1,5 kg,
- 2 cuillerées à soupe d’huile d’olive,
- 20 g de beurre doux,
- 1 oignon saucier,
- 1 cuillerée à soupe bombée de farine,
- 1 cuillerée à soupe de mélange curry en poudre,
- 40 cl de crème de coco,
- 20 cl de crème fraîche fleurette,
- 350 g de riz basmati,
- 1 cuillerée à café de feuilles de curry hachées (ou persil plat en remplacement),
- sel fin, poivre blanc moulu et gros sel de mer.
Temps nécessaires :
- préparation : 10 minutes,
- cuisson : 40 minutes.
Couper le lapin en 6 morceaux (2 râbles, 2 cuisses et 2 demi-coffres avant avec pattes). Réserver le foie au frais.
Dans une cocotte ou une grande sauteuse avec couvercle, faire fondre le beurre dans l’huile d’olive et faire dorer les morceaux de lapin à feu assez doux à moyen (thermostat plaque 4 à 5/9).
Pendant ce temps, éplucher et hacher l’oignon assez finement et l’ajouter au lapin.
Lorsque le lapin et l’oignon sont bien dorés, saupoudrer avec la farine et poursuivre la cuisson 2 minutes en retournant les morceaux de lapin avec le dos d’une spatule.
Saler, poivrer, saupoudrer du curry et poursuivre la cuisson 2 minutes en continuant à retourner les morceaux de lapin avec le dos de la spatule. Verser la crème de coco sur le lapin, mélanger, couvrir et laisser mijoter 30 minutes.
Mettre un plat de service plat et un plat de service creux à préchauffer à 80°C et porter 2 litres d’eau à ébullition dans une grande marmite.
Lorsque l’eau bout, la saler avec 2 cuillerées à soupe de gros sel, puis y cuire le riz le temps recommandé (généralement de 10 à 12 minutes) puis l’égoutter.
10 minutes avant la fin de cuisson du lapin, ajouter le foie dans la cocotte.
Dresser les morceaux de lapin dans leur plat de service, les saupoudrer des feuilles de curry ciselées et réserver au chaud.
Ajouter la crème dans la cocotte et mélanger avec la sauce de cuisson sur le coin du feu sans que ça bouille puis transférer dans une saucière.
Dresser le riz en dôme dans le plat de service creux et servir le tout bien chaud.