Cuissot de chevreau au miel et au romarin

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Plat

Une recette trouvée sur le site Délices de France, testée et adoptée !

Accompagner par exemple de pommes-frites rustiques rôties au romarin

Cuissot de chevreau au miel et au romarin (ici avec des pommes-frites rustiques au romarin).

Ingrédients (pour 2 personnes) :
- 1 cuisse de chevreau de 700 g,
- 1 cuillerée à café de sel fin,
Les ingrédients de la marinade.- 2 pointes de piment de Cayenne en poudre,
- 2 cuillerées à soupe de vinaigre balsamique,
- 2 cuillerées à soupe de miel liquide,
- 4 cuillerées à soupe d’huile d’olive,
- 2 cuillerées à café de romarin,
- 6 gousses d’ail,
- 2 cuillerées à soupe de vin blanc sec.

Temps nécessaires :
- préparation : 20 minutes,
- macération : 2 heures,
- cuisson : 40 minutes.

Dans un grand bol, verser le sel, le piment de Cayenne et le vinaigre et battre avec une fourchette pour dissoudre le sel. Ajouter le miel et mélanger pour obtenir un liquide homogène puis ajouter l’huile et le romarin et émulsionner le tout.

Le cuissot nappé avec la marinade.Placer le cuissot de chevreau dans un plat à four, le napper du mélange sur ses deux faces puis laisser macérer deux à trois heures au frais.

Préchauffez le four à 240°C (thermostat 8).

Le cuissot prêt à être enfourné.Napper de nouveau le dessus du cuissot avec la sauce de macération.

Ajouter 15 cl d’eau dans le fond du plat ainsi que les gousses d’ail « en chemise » et enfourner dans le four chaud.

En début de cuisson......et à la fin !Au bout de 5 minutes, retourner le cuissot, napper avec le liquide de cuisson puis remettre au four pour de nouveau 5 minutes ; retourner de nouveau, napper du liquide de cuisson et enfournez, baisser le four à 210°C (thermostat 7) et poursuivez la cuisson pendant 30 minutes (en fait environ 20 minutes de cuisson par livre) en arrosant toutes les 10 minutes du jus de cuisson.

Disposer le cuissot et les gousses d’ail sur le plat de service et réserver au chaud dans le four éteint.

Déglacer le jus de cuisson avec le vin blanc puis le passer dans une saucière et servir le tout bien chaud, accompagné par exemple de frites rustiques de pommes de terre grenaille au romarin, rôties en même temps que le cuissot.

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (47 votes, moyenne : 3,89 sur 5)
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Pommes-frites rustiques rôties au romarin

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Accompagnement

Un accompagnement de viandes rôties bien pratique car il cuit en même temps dans le four !

Ci-dessous avec un cuissot de chevreau au miel et au romarin

Pommes-frites rustiques rôties au romarin (ici avec une cuisse de chevreau rôtie).

Ingrédients (pour 2 personnes) :
- 400 g de pommes de terre grenaille (de forme ovale ou oblongue),
- 1 cuillerée à café de gros sel,
- 1 cuillerée à café de paprika.
- 2 cuillerées à soupe d’huile d’olive,
- 1 cuillerée à café de romarin.

Temps nécessaires :
- préparation : 5 minutes,
- macération : 1 à 2 heures,
- cuisson : 20 à 40 minutes.

Brosser les pommes de terre sous l’eau, les sécher rapidement dans un torchon puis les couper en 4 dans leur longueur.

On laisse macérer...Les transférer dans un saladier, saupoudrer avec le sel, le paprika et le romarin, remuer puis arroser avec l’huile, bien mêler le tout et laisser macérer 1 heure ou 2 en remuant de temps en temps.

Prêtes à être enfournées.Verser le tout dans un plat à four assez grand pour que les pommes-frites ne se chevauchent pas et enfourner dans le bas du four pour environ :
Et voilà !- 20 à 30 minutes à 240°C (thermostat 8) si les pommes de terre sont destinées à accompagner un rôti de viande rouge,
- 30 à 40 minutes à 220°C (thermostat 7-8) si elles accompagnent un rôti de viande blanche (volaille, porc, agneau, chevreau,…).

Remuer en secouant le plat de temps en temps pour que les pommes dorent bien sur toutes leurs faces.

Vérifier la cuisson avec la pointe d’un couteau et servir bien chaud.

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (3 votes, moyenne : 4,00 sur 5)
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13 mars 2010, un grillon nous a quittés…

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Son cri n’avait d’autre raison d’être que son refus de disparaître de cet univers désolé.

Pour le meilleur et pour le pire, il chantait comme je respire pour ne pas être asphyxié.

Mais il savait du fond de sa mémoire que c’est du cœur de la nuit noire qu’on peut voir l’aube se lever.

Quand l’hiver a pris sa besace
Que tout s’endort et tout se glace
Dans mon jardin abandonné
Quand les jours soudain rapetissent
Que les fantômes envahissent
La solitude des allées
Quand la burle secoue les portes
En balayant les feuilles mortes
Aux quatre coins de la vallée

Un grillon un grillon
Un grillon dans ma cheminée
Un grillon un grillon
Un grillon se met à chanter

Il n’a pourtant dans son assiette
Pas la plus petite herbe verte
La plus fragile graminée
A se mettre sous la luette
Quand le vent souffle la tempête
Et qu’il est l’heure de dîner
Que peut-il bien manger ou boire
A quoi peut-il rêver ou croire
Quel espoir encore l’habiter

Un grillon un grillon
Un grillon dans ma cheminée
Un grillon un grillon
Un grillon se met à chanter

Son cri n’a d’autre raison d’être
Que son refus de disparaître
De cet univers désolé
Pour le meilleur et pour le pire
Il chante comme je respire
Pour ne pas être asphyxié
Sait-il au fond de sa mémoire
Que c’est du cœur de la nuit noire
Qu’on peut voir l’aube se lever

Un grillon un grillon
Un grillon dans ma cheminée
Un grillon un grillon
Un grillon se met à chanter

Jean Ferrat

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (3 votes, moyenne : 5,00 sur 5)
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Tajine d’agneau de sept heures

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Plat complet

Un tajine subtilement parfumé et longuement mijoté… aux accents typiquement marocains !

Tajine de jarret d'agneau de sept heures.

Ingrédients (pour 4 personnes) :
- 800 g de jarret d’agneau,
- 2 cuillerées à soupe d’huile d’olive,
- 1 gros oignon jaune,
- 1 carotte,
- 2 gousses d’ail,
- 200 g de pois chiches secs,
- 1 cuillerée à soupe de bicarbonate de soude,
- 1 cuillerée à café de feuilles de menthe sèches émiettées,
- ½ cuillerée à café de cumin en poudre,
- 1 plaquette de bouillon de poule,
- 8 cl de vin blanc sec,
- 1 feuille de laurier,
- sel fin et poivre du moulin,
- 4 cœurs d’artichauts,
- 2 cuillerées à soupe de raisins secs,
- zeste râpé d’un demi citron,
- 2 cuillerées à café de jus de citron,
- 1 cuillerée à soupe de graines de sésame,
- 2 cuillerées à soupe de pignons de pins.

Temps nécessaires :
- préparation : 15 minutes,
- cuisson : 7 à 8 heures.

On fait revenir l'agneau.Dans une marmite ou une cocotte, chauffer l’huile et y faire dorer l’agneau à feu moyen (thermostat plaque 5 /9).

Les carottes détaillées en petits dés.Éplucher la carotte et la couper en petits dés.

Peler l’oignon et le hacher grossièrement. Éplucher l’ail, le dégermer et le hacher finement.

Pois chiches et bicarbonate de soude.Les pois chiches trempent dans l'eau bicarbonatée.Mettre les pois chiches à tremper dans un saladier d’eau avec le bicarbonate de soude.

On ajoute carottes, oignons, ...Dans la cocotte, ajouter l’oignon, la carotte, l’ail, la menthe et le cumin et cuire à feu assez doux à moyen (thermostat plaque 4 à 5/9) en remuant pendant environ 5 minutes.

Et c'est part pour 7 heures !Égrener la tablette de bouillon dans la cocotte, ajouter 25 cl d’eau et le vin blanc et remuer avec une spatule en bois en raclant le fond de la cocotte pour dissoudre tous les sucs de cuisson. Ajouter le laurier, le sel et le poivre, couvrir et laisser cuire 6 à 7 heures à feu doux, à la limite du frémissement (thermostat plaque 3/9).

En cours de cuisson, vérifier le niveau du liquide et rajouter un peu d’eau si nécessaire pour avoir toujours au moins environ un demi centimètre de liquide dans le fond de la marmite.

Environ 20 minutes avant la fin de ces longues heures de cuisson, gouter et ajuster si nécessaire l’assaisonnement avec sel et poivre. Mettre le four à préchauffer à 180°C (thermostat 6). Rincer les pois chiches puis les laisser égoutter.

On désosse la viande puis on la fractionne en morceaux de quelques centimètres dans le tajine.Une fois ce premier stade de cuisson terminé, éliminer la feuille de laurier.

Le fond du tajine garni de la viande. Prélever la viande, la désosser et la répartir dans le fond du tajine après l’avoir fractionnée en petits morceaux de quelques centimètres.

On ajoute la garniture de cuisson égouttée...Avec une écumoire, prélever la garniture de cuisson (carottes,…) dans la cocotte et la disperser sur la viande.

...puis les pois chiches sur le pourtour...Répartir les pois chiches sur le pourtour du tajine.

...et on finit avec les cœurs d'artichaut, les raisins, secs, le zeste de citron, le jus de citron et les graines de sésame.Puis répartir au-dessus les cœurs d’artichauts coupés en 4, parsemer avec les raisins secs et le zeste de citron, asperger du jus de citron et saupoudrer avec les graines de sésame.

Allez, dans une heure, ça sera bon !Couvrir le tajine de son couvercle et mettre au four pour environ au moins 1 heure.

Et les pignons grillés pour finir !Peu avant de servir, dorer les pignons dans une petite poêle, à sec et à feu moyen, pendant environ 3 minutes, puis réserver.

Parsemer le plat avec les pignons et servir dans le tajine bien chaud.

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (3 votes, moyenne : 4,67 sur 5)
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L’Irish stew en lignes…

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Mais que font les irlandais pendant que leur irish stew mitonne pendant de longues heures ?

Et bien, ils dansent l’irish stew en lignes sur la musique de « Whiskey in the jar », chanson traditionnelle irlandaise !

Bon là, OK …sur la deuxième vidéo ci-dessous, d’aprentissage, ce ne sont pas des Irlandais mais des Alsaciens qui dansent… Car les Alsaciens se sont rendus compte que pendant les 4 heures de cuisson nécessaires pour que leur baeckeoffe commence à être à point, il ne fallait pas rester désœuvré ! Et comme en Alsace, il n’y avait pas de danse appelée le baeckeoffe , ils dansent l’irish stew !

Et voici une interprétation de « Whiskey in the jar » par les Dubliners, suivie des paroles :

As I was a goin’ over the far famed Kerry mountains
I met with captain Farrell and his money he was counting
I first produced my pistol and I then produced my rapier
Saying « Stand and deliver » for he were a bold deceiver

Chorus:
Mush-a ring dum-a do dum-a da
Wack fall the daddy-o, wack fall the daddy-o
There’s whiskey in the jar

I counted out his money and it made a pretty penny
I put it in me pocket and I took it home to Jenny
She sighed and she swore that she never would deceive me
But the devil take the women for they never can be easy

(Chorus)

I went up to my chamber, all for to take a slumber
I dreamt of gold and jewels and for sure ‘t was no wonder
But Jenny blew me charges and she filled them up with water
Then sent for captain Farrell to be ready for the slaughter

(Chorus)

‘t was early in the morning, just before I rose to travel
Up comes a band of footmen and likewise captain Farrell
I first produced me pistol for she stole away me rapier
I couldn’t shoot the water, so a prisoner I was taken

(Chorus)

Now there’s some take delight in the carriages a rolling
and others take delight in the hurling and the bowling
but I take delight in the juice of the barley
and courting pretty fair maids in the morning bright and early

(Chorus)

If anyone can aid me ‘t is my brother in the army
If I can find his station in Cork or in Killarney
And if he’ll go with me, we’ll go rovin’ through Killkenny
And I’m sure he’ll treat me better than my own a-sporting Jenny

Merci à mon Ami Jacques de Nissans de m’avoir fait découvrir que l’irish stew n’était pas qu’un ragoût ! …et que ça se dansait sur « Whiskey in the jar » dont l’interprétation par Pete Seeger and the Wealers a bercé ma jeunesse !

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Irish stew

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Plat complet

Littéralement : ragoût irlandais… appelé aussi ballymaloe ou gaelach stobhach en gaélique…

Irish stew (avec un Château Saint-Clare 1996, cru Médoc bourgeois, ça le fait !).

Un ragout d’agneau tout simple mais vraiment delicious, considéré comme le plat national irlandais : un plat de fête idéal pour la Saint-Patrick, le 17 mars, mais aussi pour d’autres occasions !

Les connaisseurs diront que ça ressemble au baeckeoffe alsacien… Effectivement, ils n’ont pas tort ! Sauf que dans le baeckeoffe, d’après ce que j’en sais, la viande est généralement un tiers mouton, un tiers veau, un tiers bœuf (il semble qu’à l’origine c’était uniquement du porc…), que l’oignon partage sa place avec de l’échalote pour les fins gastronomes, que le thym n’est pas utilisé sauf pour le bouquet garni et que le bouillon de poule est remplacé par un bon vin blanc sec d’Alsace ! On fait avec ce qu’on a ;) !

Ingrédients (pour 4 personnes) :
Collier et poitrine d'agneau une fois désossés et dégraissés.- 600 g de collet d’agneau et 600 g de poitrine d’agneau ou 800 g de viande de bas quartiers d’agneau désossée, épouillée et dégraissée,
- 1 litre de bouillon de poule (ou à défaut 4 tablettes de bouillon de poule) et en option, 10 cl de bière brune,
- 1 bouquet garni (1 feuille de laurier, 2 brins de thym, 3 brins de persil) ou une tablette de bouquet garni,
- 1,2 kg de pommes de terre (utiliser de préférence deux variétés par exemple charlotte et roseval) et, en option, on peut remplacer ¼ des pommes de terre par des légumes racines comme carottes, navets, panais, …
- si la viande était dégraissée : une cuillerée à soupe de matière grasse (gras de rôti, graisse issue de la cuisson de lard frais, …),
C'est la ronde des oignons !- 2 gros oignons jaunes,
- 8 oignons sauciers,
- 2 gousses d’ail,
- 3 petites pincées de thym,
- 3 petites pincées de sel fin ou de fleur de sel,
- poivre ou mélange 5 baies du moulin.

Temps nécessaires :
- désossage, dégraissage et parage éventuel de la viande : 45 minutes à une heure,
- autres préparations : 30 à 45 minutes,
- cuisson : au moins 2 heures et 30 minutes, mais 3 ou 4 heures en deux fois, c’est encore mieux !

Dans une casserole, faire chauffer à frissonnement le bouillon de poule (ou un litre d’eau et les tablettes de bouillon de poule) avec le bouquet garni ou la tablette de bouquet garni puis laisser frissonner gentiment sur le coin du feu…

Si ce n’est pas déjà fait, désosser la viande, éliminer autant que possible les tissus conjonctifs (peaux intermusculaires) et retirer la graisse.

Les os dégagés parfument le bouillon......et la graisse servira à graisser le fond de la cocotte.Ajouter au fur et à mesure les os dégagés dans le bouillon et la peau et la graisse à fondre et à rissoler dans une cocotte de service allant au four ou dans une casserole si vous utilisez une terrine en céramique pour la cuisson finale.

Faire préchauffer le four à 180°c (thermostat 6).

Les pommes de terre détaillées façon chips.Éplucher les pommes de terre et éventuellement les autres légumes : carottes, navets, panais, …

Les couper en très fines rondelles, façon chips, à l’aide d’un robot ménager, d’une mandoline ou d’un couteau de chef !

Les fritons ont relâché leur graisse.Si vous avez récupéré la graisse, retirer les « fritons » de peau et de viande rissolés et les ajouter dans le bouillon qui frissonne.

Les oignons émincés grossièrement...Éplucher les oignons, les couper en 4 puis chaque quartier en fines rondelles.

... et l'ail haché finement.Éplucher l’ail, le dégermer puis l’émincer finement.

La viande parée.Détailler la viande en petits morceaux d’environ 2 à 3 cm.

Si vous utilisez une terrine pour la cuisson, y transférer la graisse ou la matière grasse fondue. Répartir le tiers des pommes de terre dans le fond de la cocotte ou de la terrine, saupoudrer de la moitié de l’ail haché et répartir la moitié des oignons. Saupoudrer d’une pincée de sel et d’une pincée de thym, saupoudrer de poivre du moulin et répartir la moitié de la viande.
Une couche de pommes de terre dans le fond et la moitié de l'ail... ...puis la moitié des oignons, pincées de sel, de poivre et de thym... ...la moitié de la viande... ...et on recommence avec une nouvelle couche de pommes de terre, etc., en finissant par une couche avec le reste des pommes de terre !

Recouvrir d’ un nouveau tiers de pommes de terre, saupoudrer du reste de l’ail haché, répartir le reste des oignons, saupoudrer d’une pincée de sel, d’une pincée de thym et de poivre du moulin, On couvre à niveau de bouillon, on ferme et c'est prêt à passer au four ! Enfin libre !répartir le reste de la viande, couvrir avec le reste des pommes de terre, saupoudrer d’une pincée de sel, d’une pincée de thym et de poivre du moulin et couvrir à niveau avec le bouillon (et éventuellement la bière brune) en complétant si nécessaire avec de l’eau bouillante.

Voilà ce que cela donne après 2 heures de cuisson.Couvrir, luter le couvercle d’un mélange eau-farine si vous utilisez une terrine, et enfourner pour 2 heures à 2 heures 30 minutes. Servir chaud avec de l’irish soda bread pour saucer !

L’irish stew prend pas mal de temps de préparation, surtout si l’on doit désosser et dégraisser la viande, mais peut être préparé à l’avance (le matin, en début d’après-midi, la veille) avec 2 heures de cuisson préalable, refroidissement dans le four éteint et réservation au frais. Et le moment venu, on le fait réchauffer 1 heure à 1 heure 30 minutes dans le four froid réglé à 180°C (thermostat 6) avant de servir en complétant si nécessaire le jus à niveau avec un peu d’eau avant d’enfourner.
Le même après une nuit d'attente et 2 heures de plus dans le four comme précisé ci-dessus après avoir rajouté 10 cl d'eau chaude avant de ré-enfourner... Absolutely delicious !

Quelques précisions historiques sur ce plat traditionnel irlandais…

L’irish stew traditionnel est un ragoût « blanc », c’est à dire que ni la viande ni les oignons ne sont revenus et dorés avant cuisson.

Pour ne pas durcir à la cuisson mais au contraire devenir bien moelleuse, la viande doit cuire longtemps et lentement sans que son liquide de cuisson ne dépasse le frémissement… D’où l’intérêt d’une cuisson en four, en cocotte couverte hermétiquement ou, au bain-marie, en terrine lutée, qui permet d’obtenir une cuisson lente et régulière au bon régime… Mais ça peut évidemment aussi se faire en cocotte fermée sur feu doux surveillé régulièrement pour que ça ne bouille pas ! Toujours pour assurer le moelleux de la viande, le liquide de cuisson doit être ajouté très chaud, à la limite de l’ébullition.

À l’origine, l’irish stew est composé de viande d’agneau (éventuellement de mouton quand on a pas d’agneau mais c’est plus gras et moins tendre), de pommes de terre, d’oignons et d’herbes simples comme le persil, seuls ingrédients avec ceux de la basse-cour dont les fermiers irlandais disposaient pour vivre…

Et pourtant, ces paysans irlandais élevaient de magnifiques troupeaux de bovins sur les verts pâturages irlandais ! Mais c’était pour de riches seigneurs anglo-saxons qui, à partir du début du XIIème siècle commencèrent à occuper l’Irlande, une fois les Normands calmés et partis, puis la déclarèrent possession britannique en 1494… Ensuite, de 1556 à 1649, près de la moitié des terres irlandaises furent confisquées par la couronne d’Angleterre au profit des aristocraties anglaise, écossaise et galloise… le tout étant couronné en 1649 par le massacre, par Cromwell et ses troupes (les Côtes de fer), d’un tiers à la moitié de la population irlandaise de l’île qui commençait à la trouver un peu saumâtre et commençait à se rebeller… Aux XVIIIème, XIXème et XXème siècles d’autres massacres d’irlandais celtes et catholiques et non anglo-saxons et anglicans eurent lieu… Mais les Irlandais restés grands poètes et musiciens envers et contre ces persécutions anglaises, produisirent de belles œuvres comme The wind that shakes Barkley ou le Bloody sunday de U2 en 1983 en souvenir au 30 janvier 1972 où 28 manifestants pacifiques irlandais furent blessés par balles à Derry en Irlande du Nord par l’armée britannique et 14 décédèrent sur le coup ou suite à leurs blessures. Une enquête menée rapidement par une commission présidée par Lord Widgery blanchit l’armée britannique en concluant qu’elle avait répondu à des tirs de l’IRA… Cependant, aucune arme ne fût trouvée ni sur les lieux, ni sur les manifestants, pas plus d’ailleurs que de traces de poudre ou d’explosif sur les 28 victimes et aucun militaire britannique ne fût blessé ce jour-là… Seulement, voilà, 25 ans plus tard, le 16 mai 1997 sur Channel 4, quatre soldats britanniques présents ce jour-là à Derry affirmèrent que les parachutistes avaient tiré l’arme à la hanche dans la foule, contredisant la thèse officielle qui prétendait que les tirs avaient visé des cibles précises et hostiles…

L’association pacifiste et non-violente qui avait organisé cette marche pacifique du 30 janvier 1972 à Derry demandait l’égalité pour tous les citoyens nord-irlandais et la fin des pratiques discriminatoires des pouvoirs locaux envers les catholiques au niveau politique, social et économique. Ainsi, ses demandes étaient l’annulation de la loi des Pouvoirs Spéciaux de 1921, la réforme de la police majoritairement protestante, la fin des discriminations pour le logement et l’emploi, et l’abolition du gerrymandering et du vote censitaire qui assurent aux protestants une surreprésentation au Parlement du Stormont… Ce jour-là, ils marchaient pour protester contre la loi d’internement administratif, décidé par le Parlement nord-irlandais le 9 août 1971 : en quelques mois, plusieurs centaines de catholiques avaient été emprisonnés sans procès dans des camps d’internement de l’armée britannique… Ce massacre de militants pacifistes irlandais marqua en fait une nouvelle étape qui conduisit à la ré-intensification de la guerre civile en Irlande : les rangs de l’IRA se gonflèrent après ce massacre, entraînant un engrenage mortel d’attentats et de représailles entre les camps en présence, pendant 33 ans, jusqu’en août 2005…

Du fait des critiques adressées à la version britannique de cet événement, Tony Blair, alors premier ministre, fit ouvrir une nouvelle enquête le 29 janvier 1998, veille de la commémoration annuelle de la tragédie de Derry. De 1998 à novembre 2004, 921 témoins ont été entendus et 1.555 témoignages écrits ont été examinés par un tribunal composé de magistrats anglais, canadiens et australiens. Plusieurs soldats ont avoué avoir menti lors de leurs dépositions précédentes et reconnaîtront que les victimes étaient désarmées. Un autre a déclaré que lors d’une séance d’instruction quelques mois auparavant, les instructeurs leur avait explicitement indiqué que lors des prochaines manifestations, quelle que soit leur nature, « il faudrait faire des morts ». Un autre élément accrédite la préméditation des tirs sur la foule : une communication interceptée par un policier irlandais présent au QG des paras rapporte que les soldats avaient reçu l’ordre d’utiliser des munitions de petit calibre, différentes des munitions habituellement en dotation dans ces unités, dans le but de faire un maximum de dégâts. On a en effet retrouvé des balles de petit calibre dans les cadavres des manifestants abattus… Le rapport final de cette nouvelle enquête était attendu en 2007 puis, le 7 novembre 2008, il fut annoncé qu’il ne serait pas disponible avant fin 2009. Le 23 septembre 2009, Lord Saville, le juge chargé de l’enquête, annonça un nouveau retard et s’attendait pouvoir fournir le rapport définitif au secrétaire à l’Irlande du Nord pour mars 2010… Donc dans quelques jours…

Pour en revenir à l’irish stew, les produits de l’élevage bovin (lait, viande, peaux) étaient destinés uniquement à la consommation britannique et, pour leurs propres besoins, les irlandais furent réduits pendant plusieurs siècles à élever quelques moutons qui leur fournissaient lait et viande pour se nourrir et laine et peaux pour se fabriquer des vêtements, des tissus, des chaussures…

Ces fermiers cultivaient par ailleurs, et presque exclusivement, des pommes de terre… monoculture légumière qui fût d’ailleurs à l’origine de la mort de plusieurs millions d’Irlandais lors de la grande famine qui décima la population irlandaise de 1846 à 1848 après que le mildiou ait ravagé les cultures de pommes de terre, sous le regard, au mieux indifférent, des grands propriétaires terriens britanniques…

Avec la diversification de leur jardin potager vers la fin du XIXème siècle, certains gourmets irlandais commencèrent à agrémenter leur irish stew de quelques petits ajouts de légumes racines comme navets, carottes ou panais ou le remplacement du persil par du céleri voire du thym…

Et puis parallèlement, à partir du milieu du XIXème siècle, lorsque les Irlandais commencèrent à immigrer aux États-Unis pour fuir les persécutions anglaises, la pauvreté et la famine, ils emmenèrent leurs traditions alimentaires en les adaptant aux ressources locales et la viande bovine se substitua ainsi à la viande ovine dans l’irish stew « à l’américaine », les moutons n’étant pas bien vus aux USA car, arrachant l’herbe plutôt que de la couper comme les bovins, ils étaient considérés comme des descendants d’Attila : là où ils paissaient, l’herbe ne repoussait pas :D

La recette a également évolué tant en Irlande qu’aux USA pour y inclure le prestigieux breuvage irlandais qu’est la Guinness Stout !

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Je vous parle d’un temps…

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…en tous cas pour les nostalgiques de chansonnettes françaises anciennes, voici la liste de 262 chansons de variétés françaises d’au moins 45 à 50 ans d’âge !

De sacrés millésimes !

- À Honolulu
- À la bataille de Châteauguay
- À la mi-août
- À la porte du jardin
- Acropolis adieu
- Adieu mon cœur
- Adieu monsieur le Professeur
- Adieu Venise provençale
- Ah! c’ qu’on s’aimait
- Ah! le petit vin blanc
- Aimer
- Alors je chante
- Amène-toi chez nous
- Amusez-vous
- Au bord de l’eau
- Au temps de la bonne chanson
- Aux marches du palais
- Ave Maria (Schubert)
- Bercés par la houle
- Berceuse
- Bleu, blanc, blond
- Bon anniversaire
- Bon anniversaire (2)
- Brave marin
- Brise des nuits
- C’est beau la vie
- C’est l’ R-100
- C’est ma chanson
- C’est Ti-Pit Trépanier
- Ça s’est passé un dimanche
- Cane… Cane… Canebière
- Casta Diva
- Cet anneau d’or
- Chansons d’amour
- Chante fort quand le cœur est triste
- Chante-la ta chanson
- Chanter la vie
- Chiquitita
- Comme tout le monde
- Comme un soleil
- Dans le soleil et dans le vent
- Dans les bras d’un matelot
- Dans ma péniche
- Destin
- Deux ailes et trois plumes
- Dis-moi ce qui ne va pas
- Do – ré – mi – fa
- Dominique
- Domino
- Douce France
- Du gris
- Du soleil dans ses yeux
- En suivant l’étoile
- Enfants de tous pays
- Envoi de fleurs
- Étoile des neiges
- Évangéline 
- Évangéline (2)
- Évangéline Acadian Queen
- Fleur de Paris
- Franz
- Frou-Frou
- Gens du pays
- Hymne à l’amour
- Hymne au printemps
- Hymne au Québec
- Il a mal aux reins, Tintin
- Il n’est jamais trop tard pour vivre
- J’ai planté un chêne
- J’ai tant pleuré
- J’aime Paris au mois de mai
- J’attendrai
- Je chante
- Je chante avec toi Liberté
- Je finirai par l’oublier
- Je m’ennuie de toi
- Je n’aurai pas le temps
- Je rêve au fil de l’eau
- Je reviens chez nous
- Je t’ai donné mon cœur
- Je te le le
- Je voudrais un joli bateau
- L’amour en héritage
- L’Angélus de la mer (1)
- L’Angélus de la mer (2)
- L’anneau d’argent
- L’appétit vient en mangeant
- L’arbre et l’enfant
- L’écritoire
- L’étoile du soir
- L’hirondelle
- L’hymne au printemps
- La ballade des gens heureux
- La ballade du chien-loup
- La Belle de Cadix
- La berceuse du rêve bleu
- La cabane à sucre
- La chanson de Lara
- La chanson des blés d’or
- La chanson du cœur
- La chapelle au clair de lune
- La complainte du soldat
- La courte échelle
- La gamme et l’amour  
- La java bleue
- La langue de chez nous
- La licorne
- La Madelon
- La Madone
- La Madone aux fleurs
- La maison grise
- La Manic
- La Marie-Joseph
- La mer
- La mer ressemble à ton amour
- La Paimpolaise
- La plus belle chose au monde
- La petite diligence
- La petite église
- La petite Tonkinoise
- La première étoile
- La prière
- La Provence
- La rumeur
- La tendresse
- La valse brune
- La valse des chansons
- La vie d’un cowboy
- La vieille église
- Le bateau de pêche
- Le bleu de l’été
- Le café au lait au lit
- Le café des trois colombes
- Le chalet bleu
- Le chapeau à plume
- Le chien dans la vitrine
- Le clocher d’amour
- Le clocher de mon village
- Le cœur en bandoulière
- Le cor
- Le credo du paysan
- Le curé de notre village
- Le feu a détruit l’église
- Le fiacre
- Le galérien
- Le gentil dauphin triste
- Le marchand de bonheur
- Le moulin qui jase
- Le pêcheur
- Le petit bal du samedi soir
- Le petit bonheur
- Le petit cordonnier
- Le petit Grégoire
- Le réveil rural
- Le sirop Typhon
- Le soleil et la lune
- Le souvenir
- Le tango des fauvettes
- Le temps des cerises
- Le temps qu’il nous reste
- Le toit de ma maison
- Les berceaux
- Les deux moitiés du monde
- Les enfants s’ennuient le dimanche
- Les fiancés du Lac de Côme
- Les gars de la marine
- Les gens âgés
- Les gens sans importance
- Les lavandières du Portugal
- Les oiseaux dans le soir
- Les Pescadous
- Les Rameaux (R. Jobin)
- Les Rameaux (R. Verreau)
- Les rogations
- Les roses blanches
- Les rubans rouges
- Les trois cloches
- Les vieilles de chez nous
- Les vieux mariés
- Lily Marlène
- Ma belle au bois dormant
- Ma cabane au Canada
- Ma Miette
- Ma Normandie
- Ma Pamplemousse
- Ma petite folie
- Ma Vérité
- Maintenant je sais
- Maître Pierre
- Malheur à celui qui blesse un enfant
- Mama Leone
- Marin
- Mes jeunes années
- Mille colombes
- Mon ange
- Mon chapeau de paille
- Mon cœur est un violon
- Mon enfant
- Mon gentil pêcheur
- Montevideo
- Notre sentier
- Où va l’amour ?
- Padre Don José
- Papa, ô papa
- Par amour
- Paradiso
- Parle plus bas
- Parle-moi
- Parle-t-il de moi ?
- Petit vieux, petite vieille
- Plaisir d’amour
- Pour les enfants du monde entier
- Pourquoi loin de toi
- Prendre un enfant par la main
- Prends le temps
- Près de Naples la jolie
- Prière
- Prière à la Madone
- Qu’est-ce qu’on attend …
- Qu’il est loin l’amour
- Quand la mer monte
- Quand on est deux amis
- Quand on s’aime bien tous les deux
- Quand un petit oiseau
- Quand un vicomte
- Que Dieu protège notre amour
- Retour
- Reviens Piccina Bella
- Rien que mon cœur
- Riquita
- River Blue
- Roses blanches de Corfou
- Roule s’enroule
- Sancta Maria de la mer
- Sérénade sans espoir
- Serons-nous spectateurs
- Si tous les gars du monde
- Si tous les oiseaux
- Soledad
- Sombreros et mantilles
- Sous les ponts de Paris
- Spinning Wheel
- Sur ce vieux rocher blanc
- Sur le plancher des vaches
- Toi l’ami
- Toi qui t’en vas
- Tout va très bien Madame la Marquise
- Un amour comme le nôtre
- Un jour à la fois
- Un monsieur attendait
- Un petit cabanon
- Un tout petit nid
- Une chanson douce
- Une place pour me garer
- Une promesse
- Une vague bleue
- Vivre au soleil
- Vivre seule
- Voyage au Canada
- Y’a d’la joie
- Y’a des loups
- Y’a une étoile

Rien que ça !

Il y avait, en 2010 un site qui donnait les paroles et un lien vers les interprétations originales de ces 262 chansons. Malheureusement ce site a été piraté et est désormais squatté par un virus informatique qui vous fait croire que Windows vient d’arrêter une attaque virale visant à effacer les donnéess de votre disque dur et vous dit d’appeler l’assistance Windows immédiatement au numéro indiqué sans tenter d’arrêter votre ordinateur par vous-mêmes ! Le tout évidemment avec moultes boutons à cliquer pour obtenir plus d’informations…

J’ai réussi à m’en sortir en faisant le contraire ce ce qui était dit ! C’est à dire en veillant à ne rien cliquer sur cette page malveillante et en faisant « Ctrl + Alt +Suppr » pour en sortir puis forcer l’arrêt de l’ordinateur !

J’ai donc supprimé ce lien… Et malheureusement, je n’ai pas trouvé d’autre site sécurisé proposant une telle compilation (juste les plus belles chansons des années 1970 à 2020…).

Sur internet, il faut donc rechercher aujourd’hui ces 262 chansons individuellement… Dommage…

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Appel à tous les lapins !

Mots-clefs :

Et vous trouvez-ça drôle ?
C’est toujours la même chose…

À chaque fois que je propose une recette de lapin, il y a tout le fan club de Panpan le Lagomorphe qui me tombe sur le râble à pattes raccourcies (donc avec les pattes de devant évidemment…)…

Avant hier, j’ai proposé de mitonner une culotte de lapin

Et, paf (le lapin…), cette fois, c’est Isabelle Mergault qui s’y met : elle a trouvé un truc infaillible pour alerter tous les lapins qu’il fallait se méfier de la dernière recette du dredi !

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