Calendrier chinois : la fête des Lanternes

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Dēng jié, la fête des Lanternes (灯节), aussi appelée yuán xiāo jié (元宵节), la fête du premier soir, survient le jour de la première pleine lune de l’année chinoise, soit le 15 du premier mois (et donc entre le 5 février et le 7 mars inclus du calendrier grégorien).

Ce jour là, le premier de l’année où la lumière de la Lune est reine, marque la fin des festivités du nouvel an chinois.

La fête des Lanternes est surtout une fête nocturne où l’on sort pour allumer et admirer les lanternes et flâner dans les marchés nocturnes : la population, surtout les enfants accompagnés de leurs parents de nos jours, sortent une lanterne à la main à la nuit tombée pour une promenade.

Les modèles traditionnels de lanternes, huá deng (花燈), en papier illuminés par une bougie gardent leurs adeptes mais on trouve de plus en plus de lanternes en plastique résistantes à la pluie et équipées de piles électriques pour éviter les risques d’inflammation… Avec l’arrivée de la télé, les effigies de personnages de dessins animés préférés des jeunes font de plus en plus concurrence aux motifs traditionnels : animaux et plantes, scènes légendaires ou mythologiques.

Aujourd’hui, toutes les régions organisent pour cette fête une exposition de lanternes exposées dans les rues et aussi des feux d’artifice pour que les feux et les lanternes éclairent la terre et la lune et fassent ressortir l’une et l’autre dans un paysage charmant de bonne augure pour la nouvelle année.

Et, à Pékin, la fête des lanternes marque également la fin de la période au cours de laquelle les pétards et feux d’artifice sont tolérés pour les fêtes de nouvel an …

Bon, quand même, … on commence à faire la fête dans la journée !
Dans la journée, il y a des représentations artistiques : danse des lions, danse du dragon, danse du bateau, danse de yangge, danse aux tambourins et marche sur des échasses, par exemple.

Les devinettes des lampions pas séraphins…
Jouer aux devinettes écrites sur les lanternes est une activité très populaire ce soir-là : si on trouve l’énigme, on peut remporter un cadeau.

Cette activité, un jeu intelligent qui fait valoir la sagesse des gens, date de la dynastie des Song (960-1279) et a la faveur de toutes les couches sociales du peuple chinois. Si on a trouvé le mot de l’énigme, on peut remporter un cadeau ! Youpi !

Qu’est-ce qu’on mange ?
Manger des boulettes de riz glutineux fourrées, les yuán xiāo (元宵), ou les tāng yuán, soupe de ces boulettes (汤圆), est de tradition pour la fête des lanternes.

Ces boulettes sont faites à base de graines de sésame, de purée de haricots rouges, de noix, de cacahuètes, de pâte de jujube, de purée de soja vert, de sucre et d’huile. On les roule dans de la farine de riz glutineux puis on les fait frire à l’huile ou cuire à la vapeur.

Leur forme arrondie symbolise la plénitude, la famille réunie et la satisfaction des besoins. Et on les goûte avec l’alcool de riz nouveau qui vient d’arriver !

L’origine de la fête des Lanternes
Elle continuerait une très ancienne tradition qui divisait l’année en trois parties ou yuan (元) : le premier yuan débutait le 15ème jour du premier mois de l’année avec une fête en l’honneur de Tianguandadi, divinité régissant le Ciel et introduite par l’École des cinq boisseaux de riz à l’époque des Han de l’Ouest (206 avant Jésus-Christ à 25 après).

Cette fête aurait pris de l’ampleur pendant cette dynastie Han, avec l’apparition des lanternes et des boulettes : le bouddhisme se répand alors largement en Chine et l’empereur ayant appris que les moines bouddhistes ont coutume de regarder les reliques du Bouddha et d’allumer des lampes pour saluer les génies le 15 du 1er mois de l’année, il ordonna d’allumer ce soir là des lanternes dans le palais impérial et les temples pour présenter ses respects aux génies.

Des légendes évoquent aussi la colère d’un dieu qui aurait menacé d’incendier la capitale le 15ème jour du premier mois lunaire : une personne aurait alors eu l’idée de faire sortir tous les habitants dans la rue ce soir-là avec des lanternes rouges illuminées et d’en accrocher à toutes les portes, pour que le dieu, croyant la ville déjà en proie aux flammes, se retire.

Dans une version plus populaire, cette menace divine était en fait un canular monté par un conseiller impérial au grand cœur pour foutre le boxon et permettre à une jeune servante du palais de sortir et de revoir sa famille pour un soir.

Toujours est-il que ce rite millénaire reste une fête grandiose toujours très populaire en Chine.

La fête des Lanternes, une saint Valentin chinoise ?
Dans le passé, cette fête nocturne de fin d’hiver donnait aux jeunes une occasion exceptionnelle pour se rencontrer car le contact entre les filles et les garçons était autrement très limité et contrôlé.

Et on trouve désormais sur Yahoo Chine des cartes de vœux amoureux bien qu’électroniques pour la fête des lanternes !

Et aussi sur le net de tendres poèmes anciens pour en parler !

Par exemple celui-ci :
去年元夜时,花市灯如昼。qù nián yuán yè shí, hua shì deng rú zhoù.
月上柳梢头,人约黄昏后。yuè shàng liû shao toú, rén yue huáng hun hoù.
今年元夜时,月与灯依旧。jin nián yuán yè shí, yuè yû deng yi jiù.
不见去年人,泪湿春衫袖。bù jiàn qù nián rén, leì shi chun shan xiù.

fort joliment traduit par Yves Harrand :

L’an passé, premier soir de la nouvelle année,
Sur le marché aux fleurs, si clair illuminé,
La lune dépassait des saules les sommets,
La nuit tombée j’allais voir l’homme que j’aimais…

Cette année, premier soir de la nouvelle année,
Les lampes et la Lune éclairent comme avant ;
Mais je ne le vois plus, lui, mon ancien amant,
Ma robe de printemps, mes larmes l’ont fanée.

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Écriture et saveurs

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Si les mots nous émeuvent si fort, c’est que notre tête n’est pas un dictionnaire faisant correspondre à chaque mot une définition. Si les mots nous émeuvent si fort, c’est qu’ils s’enracinent dans notre corps et la mémoire de nos sensations.

Trois jours pour revenir au pays enchanté des émotions premières, odeurs, goûts, saveurs ; pour retrouver les sensations vivantes et l’immense territoire de langage lié à la nourriture et aux terres qui ont laissé leur empreinte dans nos existences.

Trois jours pour retrouver en dégustant, en faisant la cuisine, en goûtant et en partageant, une source originelle de l’écriture.

Arles, du vendredi 4 mars à 10h au dimanche 6 mars à 18h.

Hébergement sur place possible.

Infos complètes : Atelier Écriture et saveurs

Renseignements complémentaires au 06 09 21 01 81 ou au 04 90 49 62 94.

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Palets de veau d’inspiration bánh Têt

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Plat

Bon, en fait, c’est vraiment une inspiration des bánh Têt, car ça n’a plus grand chose à voir… mais c’est délicieux quand même…

Car je n’avais ni feuilles de dong ni feuilles de bananier pour faire des vrais bánh chưng ou des vrais bánh chưng dày, ces gâteaux au riz gluant préparés traditionnellement par les Vietnamiens pour la fête du Têt (leur nouvel an chinois)…

Du coup, au point où j’en étais, j’ai remplacé le porc par du veau et les graines de haricots mungo par des crevettes… Chantal m’a encore dit que je faisais n’importe quoi, un peu comme le dit Shirley à Dino… Mais comme j’aime bien Dino, c’est moi qui l’ai fait ! :D

Ingrédients (pour 6 palets et personnes) :
- 300 g de riz rond « gluant »,
- 500 g de collier de veau (ou 400 g de viande de veau haché),
- 150 g de petites crevettes roses cuites congelées,
- 1 cuillerée à café de gingembre en poudre,
- 1 cuillerée à café de cinq parfums,
- 1 cuillerée à café d’huile de sésame,
- 1 cuillerée à café de sauce soja,
- 1 cuillerée à café de vin de riz,
- 1 œuf,
- 1 cuillerée à café de Maïzena,
- sel et poivre,
- 2 cuillerées à soupe de beurre ou de margarine
pour la sauce d’accompagnement :
- 2 cuillerées à soupe de jus de citron,
- ½ cuillerée à café de gingembre en poudre,
- 1 cuillerée à café. à café de vinaigre de Xérès,
- 1 cuillerée à soupe de sauce soja claire – light -,
- 3 cuillerées à soupe d’huile d’olive,
et 6 poignées de mesclun, d’oseille ou de petites feuilles d’épinards fraîches.

Temps nécessaires :
- trempage du riz : 18 à 24 heures
- préparation : 40 minutes,
- cuisson : 40 minutes.

La veille, mettre le riz à tremper dans de l’eau froide, couvrir et réserver.

Le jour même, décongeler les crevettes sous l’eau fraîche. Rincer le riz et l’égoutter.

Si ce n’est déjà fait, épouiller, dégraisser et hacher le veau.

Le mélanger avec les crevettes, le gingembre, le cinq-parfums, l’huile de sésame, la sauce soja, le vinaigre de riz, l’œuf et la Maïzena.

Goûter et ajuster si nécessaire l’assaisonnement avec sel et poivre fin.

Découper un papier sulfurisé au diamètre du panier vapeur de l’autocuiseur et le percer abondamment avec une épingle ou une aiguille. Disposer ce papier sulfurisé sur le fond du panier vapeur de l’autocuiseur et y disposer 3 cercles de cuisine de 8 cm de diamètre.

Garnir le fond de chaque cercle d’une cuillerée et demi à soupe de riz puis de deux cuillerées et demi de la préparation à base de chair de veau (en pressant sur le bord du cercle pour que le riz ne s’échappe pas par dessous…) et finir par une nouvelle cuillerée et demi à soupe de riz.

Mettre 2 cm d’eau dans l’autocuiseur, fermer, chauffer à fond (thermostat plaque 9/9) et laisser cuire 6 minutes à partir de la mise en rotation de la soupape. Au terme de la cuisson, ne pas décompresser et laisser 3 minutes hors du feu. Avec une spatule, transférer les cercles dans une grande poêle apte à recevoir tous les cercles de cuisine et réserver. Garnir puis faire cuire les 3 autres cercles à la vapeur, de la même manière que les précédents.

Transférer les derniers cercles dans la poêle, y ajouter 2 cuillerées à soupe de beurre ou de margarine puis faire rissoler à feu doux (thermostat plaque 3/9) pendant environ 10 minutes.

À l’aide de la spatule, retourner les cercles, récupérer le riz qui aurait pu rester dans la poêle et en regarnir le dessus des cercles puis finir de faire rissoler pendant environ 10 minutes.

Préparer la sauce en émulsifiant ses ingrédients dans un bol.

Dans chaque assiette de service, éparpiller une poignée de salade, dresser comme vous pouvez dessus le contenu d’un des cercles, asperger le tout d’une cuillerée et demi à soupe de sauce et servir.

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Horoscope chinois : le lapin (ou lièvre) et le chat au Vietnam

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L’année du lapin
De sensibilité yin, l’année sera tranquille en apparence et l’occasion de se reposer car l’année suivante, du dragon, risque d’être plus mouvementée ! Et l’année du lapin est la bonne occasion de donner des réceptions, de lire et de bavarder au coin du feu…

L’enfant né l’année du lapin sera heureux et tranquille surtout s’il naît en été.

Les rats devront être prudents et ne pas se faire remarquer : les lapins ou les chats l’attendent au tournant !
Pour les buffles, ce ne sera pas l’idéal, mais ça ira quand même mieux : ils pourront travailler en paix…
Les tigres doivent en profiter pour se reposer car les lapins ne leur veulent aucun mal.
Comme pour les autres signes mais surtout pour eux, c’est une bonne année au coin du feu pour les lapins : aucun problème ! C’est le moment de s’entourer d’amis et de faire de bonnes affaires…
Les lapins n’empêchent pas les dragons de briller, au contraire, ça les distrait !
Les serpents vont enfin goûter un repos bien gagné et penser à l’amour : ils auront du succès !
Bonne année. amour, travail et mondanités pour les chevaux.
On s’occupe enfin des chèvres : on les invite et on apprécie leur compagnie! Très bonne année pour elles.
Les singes feront d’excellentes affaires et l’année leur sera à tout point de vue favorable.
Les coqs toujours un peu traumatisé par l’année précédente, resteront sur la défensive et n’entreprendront rien.
Les chiens se reposeront, ils seront même heureux car les lapins leur apporteront la paix. Une bonne année pour qu’ils se marient…
Tout irait bien pour les cochons s’il n’y avait pas de procès dans l’air… Qu’ils les évitent à tout prix quitte à y laisser des plumes…

Le Lapin
Il est prudent, sociable, discret, doué, raffiné, réservé, sensuel, ambitieux sans exagération, de compagnie agréable, il a une bonne mémoire et est vertueux. Et nul ne l’ignore, car le lapin parle bien et sait se mettre en valeur… Mais cette abondance de qualités ne va pas sans un défaut qui, pour être mineur, n’en est pas moins grave, car le lapin est superficiel et, par voie de conséquence, ses qualités le sont aussi et il peut aussi se montrer ombrageux, pédant ou égoïste…

Le lapin aime la société et la société l’aime. Il aime le faste, les mondanités, les coups de foudre mais, cancanier, il aime aussi et surtout le confort, sa tranquillité et l’harmonie : calme, placide et pacifique, il supporte mal les situations extrêmes, les conflits et la violence mais s’explique volontiers quand il a quelque chose de désagréable à dire de quelqu’un. Prêt à tout sans prendre de risque, il aime briller mais sans prendre de responsabilités et sans affrontement. Il retombe toujours sur ses pattes mais horriblement dépensier, doit penser à ses vieux jours qui risquent d’être durs s’il n’est pas prudent !

Il a plus de sensiblerie que de vraie sensibilité et s’attendrit plus facilement sur lui-même que sur les autres : les malheurs du monde ne le touchent et ne le concernent que s’il en souffre personnellement mais il en souffre alors si cruellement qu’il ne le supporte pas.

Les Lapins sont aimés de leurs amis et leur famille car ils sont compatissants et protecteurs avec ceux qu’ils aiment. Ils idéalisent leurs rapports et peuvent donner bien plus d’eux-mêmes que ce qu’il faudrait. Mais ils sont un peu fragile et ont besoin d’une base sociale solide pour prospérer : sans une famille forte et des amis présents ils ne se tiennent pas longtemps face à l’adversité et ils sont si sensibles que le moindre problème affectif peut les mettre en difficulté. Ils sont peu sûrs de leur place dans le monde et deviennent rapidement pessimistes s’ils ont le sentiment de stagner. De nature contemplative, ils avancent dans la vie à leur propre rythme. Heureusement ils savent choisir leurs amis …et leur famille les aident à regagner confiance et équilibre en cas de problème affectif.

Les lapins aiment la vie à la maison et trouvent la sécurité dont ils ont besoin pour devenir sûr d’eux dans un environnement familial rassurant.

Compatibilité avec les autres signes chinois
Le rat passionné et agressif attend du lapin une passion qu’il ne saurait lui donner car le lapin est volage même s’il refuse d’assumer les complications que cela engendre et le lapin devra éviter le rat… comme la peste.
Les rapports entre buffle et lapin sont plutôt faciles : le lapin est attaché à son confort et trouve chez le buffle un rempart à toute épreuve qui le protége des injustices et des imprévus douloureux.
En amour comme en affaires les rapports entre tigre et lapin ou dragon et lapin sont très tendus : le lapin est fait pour la tranquilité et doit se méfier de l’hyper-activité aventureuse et provocante des tigres et des dragons ; ceux-ci finiront toujours par s’échapper par une pirouette en ridiculisant le lapin qui usera sa santé en tentant de regagner son terrier comme il le pourra après avoir été entraîné dans les aventures des tigres et des dragons… De plus, le lapin trop prudent agacera le dragon…
Le lapin s’intéresse aux serpents qui seront pour lui d’une aide amicale mais épisodique, en l’aidant à devenir plus philosophe.
Le cheval fait bon ménage avec le lapin si celui-ci décide de le suivre… Mais ils se comprennent mal car l’un est passionné et l’autre sceptique.
Le lapin et le chèvre font bon ménage : le lapin apprécie le sens artistique de la chèvre, il lui apporte son propre confort et ses caprices ne le touchent pas et l’amusent même.
Le lapin et le singe vivent en harmonie : le singe amuse le lapin et ils ont ensemble de longues discussions mi-intellectuelles, mi mondaines.
Le coq agace le lapin avec ses fanfaronnades et sa livrée voyante et le lapin le méprise.
Tout va bien entre le lapin et le chien honnête car c’est avec le lapin placide et serein que le chien trouve une certaine paix.
Tout va bien également entre le lapin et le cochon scrupuleux et un cochon est bien avisé de lier sa vie à un lapin : il sait en apprécier les qualités et est pour lui le plus sûr moyen d’éviter les discussions et le lapin, volage mais affectueux, entoure le cochon d’attentions qui font sa joie.

La vie du lapin…
Le lapin a une vie calme au cours des trois phases de sa vie à condition qu’il ne rencontre jamais de situation exceptionnelle, d’événement dramatique, d’obstacle insurmontable. Guerres, révolutions et catastrophes ne sont pas son affaire, et il n’est pas taillé pour l’adversité. Tout ce qui vient troubler sa quiétude lui est insupportable et s’il ne résiste pas, il peut abandonner la partie jusqu’à devenir une épave et disparaître.

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3 février 2011 : fête du Printemps et nouvel an chinois

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En l’an 2011 du calendrier grégorien, la nouvelle année chinoise commence le 3 janvier pour finir le 22 janvier 2012. La fête du Printemps qui accompagne l’avénement de la nouvelle année s’étend elle jusqu’à la première pleine lune du premier mois lunaire soit le 18 février du calendrier grégorien.

Année 4648 ou 4708 du calendrier luni-solaire chinois, dans le cycle de 60 ans des années de ce calendrier, cette année sera celle du lièvre (ou du lapin) de métal.

Au Vietnam, ce sera une année du chat et non du lièvre ou du lapin, car, dans l’horoscope vietnamien, le minou remplace le lagomorphe !

Et pour presque tout savoir sur les us et coutumes traditionnels associés à la fête du printemps et au passage de la nouvelle année, voir le calendrier chinois : la fête du Printemps et le nouvel an chinois.

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Cabillaud frit à l’indienne (Fish fry)

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Amuse-gueule, Entrée, Plat

Le « Fish fry » hindou, pas compliqué à faire et vraiment très délicieux !

Ingrédients (amuse-gueule pour 8 personnes, pour 4 en entrée, pour 2 en plat) :
- 400 g de filets de cabillaud sans peau ni arêtes, frais ou surgelé,
- ½ cuillerée à café de piment de Cayenne en poudre,
- 1 cuillerée à café de cumin moulu,
- ½ cuillerée à café de coriandre moulue,
- 1 cuillerée à café de graines d’anis (ou de carvi) moulues,
- 3 gousses d’ail écrasées,
- 1 cuillerée à soupe de jus de citron,
- 10 cl d’huile de friture,
- sel fin.
Et mes options :
- 1 cuillerée à soupe de fécule de maïs (ou à la rigueur de pomme de terre) ou moins …pour épaissir la pâte si nécessaire,
- et, en amuse-gueule, 16 petites feuilles de laitue, en entrée, une petite salade vinaigrette et, en plat, en accompagnement, 300 g de frites surgelées à cuire au four (20 minutes à four préchauffé à 225°C)…

Temps nécessaires :
si le cabillaud est frais :
- préparation : 10 minutes,
- réfrigération : 1 heure,
- cuisson : 20 minutes,
et s’il est surgelé :
- décongélation : 3 heures,
- prépation : 10 minutes en temps masqué,
- cuisson : 20 minutes.

Si le poisson est surgelé le sortir du congélateur 3 heures et demie avant de manger et commencer à le laisser décongeler pendant 2 heures dans un plat.

Si certaines des épices sont en graines non moulues, les moudre (au moulin à épices ou à café !). Éplucher et dégermer l’ail.

Dans un petit bol, mélanger le piment de Cayenne en poudre, le cumin, la coriandre, l’anis ou le carvi, l’ail écrasé au presse-ail, 3 pincées de sel fin et le jus de citron jusqu’à obtenir une pâte lisse. Si la pâte est trop liquide ajouter de la fécule jusqu’à ce qu’elle épaississe.

Si le poisson était surgelé, l’éponger au papier ménagé, le retourner dans le plat, et l’éponger de nouveau ; si le poisson était frais, le rincer et l’éponger avec du papier absorbant et le disposer dans le plat.

Avec une spatule ou un couteau genre couteau à beurre, étendre la pâte sur toute la surface supérieure du poisson, couvrir, mettre au réfrigérateur pour 1 heure si le poisson était frais, et laisser dans la cuisine s’il était surgelé.

Verser 2 cm d’huile de friture dans une sauteuse ou un kadhai (un genre de wok épais à large fond plat, appelé aussi karahi, qui ressemble à nos vieilles friteuses à anses, et est utilisé en Orient pour faire les fritures) et faire chauffer à feu moyen (thermostat plaque 5/9).

Couper le poisson en gros morceaux et, une fois l’huile bien chaude, faire frire ces morceaux, face non tartinée de pâte vers le bas, pendant environ 20 minutes à feu doux à assez doux (thermostat plaque 3 à 4/9), jusqu’à ce qu’ils prennent une belle couleur dorée (avec une cuiller à sauce, arroser régulièrement le dessus des morceaux de poisson d’huile bien chaude).

Prélever à l’écumoire, dégraisser rapidement sur du papier absorbant et servir immédiatement bien chaud !

Je ne suis pas sûr que ce soit très hindou mais, en plat, on peut faire « Fish and chips » et déguster avec des « french fries » !

En entrée, accompagner d’une salade vinaigrette.

En amuse-gueule, présenter avec des petites feuilles de salades de laitue qui serviront à prendre les morceaux de poisson sans se graisser les doigts et à déguster les « croquettes de cabillaud épicées » avec un peu de verdure, à la façon de nems….

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Calendrier chinois : la fête du Printemps ou nouvel an chinois

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Chunjié (春节), la fête du Printemps, plus connue en occident sous le nom de nouvel an chinois (农历新年) nónglì xinnián, la fête du Têt vietnamien, constitue la plus importante fête traditionnelle non seulement en Chine et dans la plupart des pays d’extrême-orient mais aussi pour tous les chinois et extrêmes-orientaux, où qu’ils vivent dans le monde…

La date de cette fête, premier jour du premier mois lunaire du calendrier chinois, correspond au jour de la deuxième nouvelle lune suivant le solstice d’hiver ; selon les années, ça peut donc aller du 21 janvier au 21 février inclus du calendrier grégorien. Bon, de 1645 à 2945, un nouvel an chinois un 21 février est chose rare : en 1.300 ans de coexistence des calendriers chinois et grégorien tels qu’on les pratique aujourd’hui, le nouvel an chinois ne se produit qu’une fois à cette date, en l’an 2319 grégorien ! Les autres dates sont plus fréquentes…

En l’an 2011 du calendrier grégorien, le nouvel an chinois a lieu le 3 février 2011 et ouvre l’année 4648 ou 4708 du calendrier chinois qui est une année du lièvre (ou du lapin) de métal et qui prendra fin le 22 janvier 2012. Au Vietnam, ce sera une année du chat et non du lièvre ou du lapin, car, dans l’horoscope vietnamien, le minou remplace le lagomorphe !

Une tradition initiée par des clans familiaux agricoles…
Il y a fort longtemps, entre la fin de l’hiver et le début du printemps, des clans chinois prirent habitude de tenir de grands rassemblements où les participants apportaient des produits de chasse, de pêche et de terre qu’ils consacraient aux dieux et aux ancêtres pour les remercier des bienfaits accordés par la nature.

Après la cérémonie, ils partageaient les offrandes, mangeaient, dansaient et chantaient.

Au début, cette célébration n’était pas régulière mais elle l’est devenue, au plus tard sous la dynastie Shang entre le 17ème au 11ème siècles avant notre ère, pour célébrer la fin de l’année passée et l’arrivée du nouvel an.

Les us et coutumes des 56 ethnies chinoises diffèrent mais les dates associées à la fête du Printemps dans les minorités ethniques sont les mêmes ou proches de celles de l’ethnie majoritaire Han qui, avec environ 92% du peuple Chinois, représente aujourd’hui près de 1,3 milliards d’individus…

Un nouvel an qui s’étend sur près de 40 jours !
Dans la tradition, on commence à se préparer à l’arrivée du printemps et du nouvel an le 8 du 12ème mois lunaire chinois (le 11 janvier en 2011) : ce jour-là, il est d’usage de faire une bouillie avec du riz glutineux, du millet, des jujubes, des graines de lotus, des haricots rouges, des pulpes de longans et des graines de ginkgo.

Puis ça prend sérieusement forme à partir du 23 du 12ème mois lunaire chinois (le 26 janvier en 2011), le « petit nouvel an ».

Dans le passé, chaque famille procédait ce jour-là à la cérémonie d’adieu au Génie du Foyer qui partait au ciel pour présenter son rapport annuel à l’Empereur de Jade sur les bonnes et les mauvaises actions de la famille pour l’année écoulée. Pour obtenir les bonnes faveurs du Génie, il est recommandé de disposer devant son image placardée dans la cuisine de nombreux dons alimentaires : les Chinois, gens prudents, offrent généralement des sucreries bien collantes, genre Carambar, pour empêcher le Génie d’ouvrir la bouche et dire du mal devant l’Empereur de Jade…

Mais, cette coutume se perd et la plupart des familles se contentent désormais de préparer un repas copieux qu’elle dégustent à elles seules, sans leur Génie…

Une fois le Génie du Foyer parti, on brûle son portrait qui sera renouvelé à son retour, et les travaux de préparation du nouvel an commencent : on entreprend « une grande lessive et un grand nettoyage de printemps » dans la maison. Une fois celle-ci bien propre, on décore les chambranles des portes de sentences parallèles calligraphiées sur papiers rouges qui expriment les vœux des maîtres de maison au bonheur ; sur la porte d’entrée, on affiche le portrait du dieu gardien du Foyer ou du dieu de la Fortune ou encore « le caractère chinois renversé du bonheur » : 倒福字, qui signifie l’arrivée du bonheur (福气), et on suspend deux lanternes rouges (大红灯笼) de chaque côté de l’entrée de la maison ; on place aussi des papiers découpés sur les fenêtres et des peintures de couleur vive aux murs… Et la réserve de riz est surmontée d’un écriteau portant les mots « Toujours pleine ! ».

En parallèle, il faut faire les courses avant que tout ne soit fermé : on achète le riz, la farine de blé, les poulets, les canards, les poissons, la viande, les fruits, les bonbons et les gâteaux qui permettront de fêter le changement d’année et aussi des nouveaux vêtements pour les enfants et des cadeaux pour les parents et les amis.

La veille du nouvel an chinois et les 3 jours qui suivent sont officiellement jours fériés en Chine. Mais, dans de nombreuses branches d’activité, c’est toute la première semaine du nouvel an qui est réservée exclusivement aux fêtes : les seuls établissements ouverts durant cette période ne sont le plus souvent que les théâtres et les restaurants…

Le passage au nouvel an est jour privilégié pour réunir tous les membres d’une famille et les personnes qui s’en sont éloignées rentrent autant que possible au pays natal. Ainsi, chaque année en Chine, pendant la dizaine de jours qui précède le nouvel an, des foules affluent dans les gares, les stations d’autocars et les aéroports.

Le réveillon chinois
Le soir de la veille du nouvel an est le moment le plus important : tous les membres présents de la famille se rassemblent pour dîner, en principe chez les plus anciens ; des places vides sont réservées pour ceux qui n’ont pas pu venir. Le repas est beaucoup plus copieux que celui des jours ordinaires…

Poulet et fromage de soja sont des mets indispensables car de bon augure qui assureront l’excédent de grains et d’argent pour l’année à venir.

Du poisson aussi parce que le mot poisson sonne comme abondance : il faut le servir avec la tête et la queue pour assurer un bon début et une bonne fin et éviter le mauvais sort toute l’année. Et puis aussi ne pas le manger en totalité pour garantir qu’il y aura du surplus toute l’année !

Et puis du jai, un plat de légumes porte-bonheur pour se purifier : algues pour la prospérité, graines de lotus pour avoir des enfants, des nouilles très longues pour la longévité et des champignons noirs pour que les vœux soient satisfait de l’ouest jusqu’à l’est. Des légumes verts à longues feuilles aussi et des haricots verts entiers pour que les parents aient une longue vie.

Du pamplemousse, gros fruit rond à la couleur éclatante symbole de réussite et de prospérité, des oranges car les mots or et orange sonnent pareil en chinois et des mandarines parce que le mot mandarine rime avec chance.

Mais attention à ne pas servir ou présenter les mets par 4, chiffre symbole de malheur et de mort…

Par contre, le 8 est porte-bonheur et sert à concevoir le plateau à compartiments de l’amitié, constitué avec des friandises de bon augure de forme ronde ou octogonale : kumqats séchés pour la prospérité, morceaux de noix de coco pour l’amitié, longans ou œils du Dragon (龙眼), petits fruits proches des litchis, pour avoir beaucoup de garçons, graines de melon rouge pour le bonheur et autres gâteries pour avoir une vie douce toute l’année.

Et puis, côté dessert, pour ceux qui ont encore un petit creux, il y a le nián gāo, un Christmas pudding en plus riche, plus dense et plus collant… Si, Si, apparemment, ça existe ! Bon, il vaut mieux se garder une petite place pour ce pudding car gāo signifie gâteau mais aussi grandir et en manger constitue un gage de croissance !

Après le dîner, en digérant, on bavarde en attendant l’arrivée de la nouvelle année, on joue au mah-jong mais aussi surtout de nos jours on regarde d’une oreille distrète la soirée de gala de la chaîne nationale de télévision…

Et c’est parti pour un nouvel an !
Le lendemain matin, il faut se lever dès l’aurore et s’habiller de vêtements de fête, et autant que possible avec du rouge ; c’est pour commencer le moment sacré où l’on brûle l’encens en hommage aux ancêtres décédés puis on adresse ses salutations à ses parents. Les adultes donnent à leurs enfants non mariés des petites enveloppes rouges, les hóng bāo (红包), souvent ornées de motifs (lièvres, dragon, tigre, buffle, carpe koï, vœux calligraphiés, …) qui contiennent un peu d’argent qui leur portera chance toute l’année.

Cette tradition des hóng bāo remonte à la dynastie Song qui a régné de 960 à 1279 : un village était terrorisé par un démon que les plus grands guerriers ne parvenait pas à vaincre. C’est un jeune orphelin armé d’un sabre magique hérité de ses ancêtres qui finit par réussir à tuer ce démon malveillant …et, pour le récompenser, les plus vieux habitants du village lui offrirent de petites enveloppes rouges garnies d’un peu d’argent, les premiers hóng bāo…

Pour le premier repas de l’année, on mange des jiaozi, raviolis, dans le nord de la Chine car leur forme ressemble aux antiques lingots d’or et parce que jiaozi (或者) signifie aussi « adieu à l’année qui s’achève et accueil de l’année qui arrive » ; au sud, on mange plutôt des gâteaux de riz glutineux dont le nom chinois signifie « tout va mieux d’année en année ».

Bien entendu, le premier jour de l’année, il faut éviter tous conflits et disputes sinon ça va pas le faire pour toute l’année…

Du 1er au 5, on rend visite aux autres parents, aux amis, aux collègues pour présenter ses vœux de bonne année et échanger des cadeaux.

La vie économique commence à reprendre le 7ème jour du nouvel an, mais l’ambiance festive continue en fait jusqu’à la fête des Lanternes, le 15ème jour du premier mois de l’année !

Attention, il y a guò nián et guò Nián…
« Guò nián » ça signifie « passer le nouvel an » car nián c’est l’année et guò c’est le verbe passer… Mais, selon une très vieille légende, dans des temps reculés où les hommes n’avaient pas la conscience des années, le Nián était un animal féroce au corps de taureau et à la tête de lion qui vivait dans les montagnes en dévorant de petits animaux. A la fin de l’hiver, le gibier se faisant rare, le Nián quittait son antre pour se nourrir des animaux domestiques et des êtres humains des villages voisins… Aussi, de peur de sa férocité, en fin d’hiver les villageois fuyaient les villages pour « se tenir à l’écart du monstre Nián » (ce qui en chinois se dit « guò Nián » !).

Et puis un jour, les villageois s’aperçurent que Nián redoutait trois choses : le rouge, le feu et le bruit.

Et depuis, pour passer le nouvel an tranquillement chez soi sans craindre le Nián, on place des décorations rouges dans et autour de la maison et on allume des lampions rouges à la porte d’entrée des maisons et un peu partout dans les villages et les cités…

Bon, du côté couleur rouge et feu, ça c’était bon… Mais pour plus de sûreté, il fallait faire aussi du bruit… Au début, les villageois tapaient sur des bambous (et autre tambours) pour faire un bruit assourdissant et repousser le monstre. Puis un petit malin jeta un jour un morceau de bambou dans le feu ce qui produisit une explosion ! Ça faisait coup double : feu et bruit… et en plus c’était moins fatigant que de taper pendant des jours et des jours sur des casseroles !

Et puis les Chinois finirent par inventer la poudre …et les pétards (鞭炮) remplacèrent les bouts de bambous jetés au feu …mais tout en continuant à reproduire la forme du bambou pour ne pas rompre complètement avec les traditions !

Et c’est pourquoi les Chinois font désormais éclater moultes pétards forts sonores pour que la nouvelle année apporte paix et bonheur !

Depuis quelques années, suite à des incidents et à la pollution causée par les bruits et la fumée, le lancement des pétards a été interdit ou limité dans certaines villes…. Qu’à cela ne tienne : les Chinois qui se sont mis aux nouvelles technologies fabriquent des ersatz électroniques de pétards qui font du bruit et de la lumière sans feu ni fumée ! On diffuse également dans des hauts-parleurs des bruits de pétards enregistrés sur des cassettes ou on fait éclater des ballons ! Car il est hors de question de laisser revenir rôder le Nián en ne faisant pas de chambard !

La fête du Printemps se termine le jour de la fête des Lanternes…
Pour célébrer la nouvelle année, une atmosphère chaleureuse règne non seulement dans toutes les familles mais également dans les rues, pendant 2 semaines, jusqu’à la pleine lune qui suit.

Des danses des lions et du dragon (symboles de noblesse, de bravoure et de chance) sont organisées, on flâne au marché aux fleurs, on va à la foire…

Et les animations durent ainsi jusqu’à la fête des Lanternes, le 15 du 1er mois lunaire (soit le 18 février, en 2011 du calendrier grégorien).

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Pâte à crêpes

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Préparation

La Chandeleur approche (le 2 février) ainsi que Mardi-Gras !

C’est le moment idéal pour faire sauter les crêpes !

Alors pour mémoire, voir la recette de Simone D., la mère de Chantal que l’on met en œuvre à ces occasions !

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