Spaghetti frais aux tomates cerises façon carbonara

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Plat complet

Ingrédients (pour 4 personnes) :
- 250 g de spaghetti frais aux œufs,
- 2 gousses d’ail,
- 250 g de tomates cerises (ou olivettes),
- 1 cuillerée à soupe d’huile d’olive,
- 1 cuillerée à café de basilic ciselé,
- 2 tranches de jambon cuit,
- 3 œufs,
- 60 g de parmesan reggiano râpé,
- sel fin, gros sel de mer et poivre du moulin.

Temps nécessaires :
- préparation : 10 minutes,
- cuisson : 35 minutes.

Mettre à bouillir une grande quantité d’eau dans une marmite.

Éplucher les gousses d’ail et les dégermer.

Laver les tomates puis les couper en deux dans leur longueur.

Faire chauffer l’huile dans un wok, une sauteuse ou une poêle paysanne puis ajouter les tomates, l’ail pressé au presse-ail, le basilic, saler, poivrer, mélanger et laisser mijoter environ 30 minutes à feu assez moyen à moyen (thermostat plaque 4 à 5/9) en mélangeant de temps en temps.

Pendant ce temps, casser les œufs dans un bol et les battre en omelette.

Couper le jambon en petits carrés d’environ 1 cm de côté.

Ajouter le jambon à l’œuf battu et mélanger le tout.

Ajouter 2 bonnes cuillerées à soupe de gros sel dans l’eau bouillante.

Dix minutes avant de servir, plonger les spaghetti frais dans l’eau bouillante, les démêler pour ne pas qu’ils adhérent entre eux et cuire le temps indiqué sur l’emballage (en principe 4 minutes), à découvert et à feu moyen (thermostat plaque 5/9).

À la fin du temps de cuisson, démêler les spaghetti, les mettre à égoutter 1 ou 2 minutes puis ajouter dans la sauteuse et mélanger.

Ajouter le mélange œufs battus et jambon et mélanger.

Ajouter la moitié du parmesan et mélanger.

Saupoudrer du reste du parmesan, poivrer modérément et servir immédiatement.

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Le train où vont les choses…

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Pour son ultime voyage, le 2 avril 2013, Philémon s’est finalement fait accompagner par son papa, Frédéric Othon Théodore Aristidès (° 5 mars 1931-† 2 avril 2013), dit Fred.

Fred, un très grand dessinateur de la bande dessinée française, je l’ai découvert en 1965 dans Hara-Kiri, le journal bête et méchant, dont il avait été co-fondateur en 1960 avec François Cavanna, Roland Topor, Wolinski, Reiser, Cabu, Gébé et le professeur Choron, et pour lequel il faisait des couvertures, des dessins humoristiques et des contes, et dont il sera ensuite le directeur artistique. Faut dire que parmi la bande, avec Topor et Gébé, c’était un bon prétendant ! Il créée les bandes-dessinées Tarsinge l’homme zan, le Manu manu, les Petits métiers et Le Petit cirque dont certains éléments seront repris dans des bandes dessinées ultérieures… De sa participation à Hara-Kiri, avec un style très personnel, feutré, poétique et aérien, Fred développe aussi un esprit mordant et une critique de l’esprit bourgeois étriqué qu’il perpétuera dans toute son œuvre.

En 1966, Hara-Kiri, jugé subversif, est interdit de publication par la censure gaulliste dirigée par Roger Frey (celui-ci a laissé son nom en tant que ministre de l’intérieur pour d’autres faits plus sinistres : en particulier la répression violente d’une manifestation d’Algériens le 17 octobre 1961, au cours de laquelle plusieurs dizaines d’Algériens sont tués et jetés dans la Seine ou écrasés par des grilles d’arbres en fonte au métro Charonne et aussi l’enlèvement de Mehdi Ben Barka par des policiers marocains en toute impunité alors qu’il est en en exercice place Beauveau …et dont on ne sait toujours pas ce qu’est devenu ce principal opposant au roi Hassan II, leader du mouvement tiers-mondiste et panafricaniste et réfugié politique en France, depuis le moment où il fût enlevé en sortant de la brasserie Lipp… Mais rassurez-vous, 47 ans plus tard, l’enquête est toujours en cours ! La police est d’ailleurs sûre d’une chose : vers 2035 à 2045, on devrait pouvoir assurer que Ben Marka est mort sinon, il sera identifié comme doyen de l’humanité !

Un peu avant l’interdiction de Hara-Kiri, Fred pas toujours en phase avec l’équipe, propose quinze planches au journal de Spirou qui les refuse. Sur le conseil de Cabu qui travaille depuis 1962 au journal Pilote en y publiant « le Grand Duduche », Fred prend contact avec René Goscinny qui accepte immédiatement de le publier. Et, à partir du n°300 de Pilote, Fred publie deux planches chaque semaine sur « Le mystère de la clairière aux trois hiboux » où apparaît pour la première fois Philémon. Beaucoup de lecteurs ont du mal avec cette oeuvre surréaliste et réclame sa suppression… Fred crée alors des scénarii pour les autres dessinateurs du Journal de Pilote (le journal du mâtin…) jusqu’au jour où il a l’idée d’envoyer Philémon (son portrait craché alors qu’il était jeune) sur les lettres de l’Océan Atlantique (celles qu’on voit sur toute bonne mappe-monde, depuis Christophe Colomb…).

Goscinny accepte que Fred dessine cette histoire et les premières planches de Philémon paraissent dans Pilote à partir de 1965… Puis 7 ans plus tard, elles commencent à être publiées par Dargaud sous forme d’albums…

De 1972 à 1987, Fred va ainsi créer quinze albums de la saga Philémon :
1 ) Le Naufragé du « A », 1972.
2 ) Le Piano sauvage, 1973.
3 ) Le Château suspendu, 1973.
4 ) Le Voyage de l’incrédule, 1974.
5 ) Simbabbad de Batbad, 1974.
6 ) L’Île des brigadiers, 1975.
7 ) À l’heure du second « T », 1975.
8 ) L’Arche du « A », 1976.
9 ) L’Âne en atoll, 1977.
10 ) La Mémémoire, 1977.
0 ) Avant la lettre, 1978 (cet album constitue en fait le prologue des aventures de Philémon et donc le premier de la série).
11 ) Le Chat à neuf queues, 1978.
12 ) Le Secret de Félicien, 1981.
13 ) L’Enfer des épouvantails, 1983.
14 ) Le Diable du peintre, 1987.

En 1972, je n’achetai plus Pilote régulièrement… Par contre, à Poitiers, au café Montierneuf, après les cours, en sirotant selon la saison un chocolat chaud ou un diabolo à 1 F, en attendant d’aller manger au Restau U, également pour 1 F puis se faire une toile dans un des nombreux cinés-clubs de Poitiers (toujours à 1 F !), on consultait différents journaux dont le Monde, le Canard Enchaîné, Charlie Hebdo et Pilote que la patronne mettait à la disposition de ses clients !

En mars 2011, Dargaud publie l’intégrale en trois tomes de la série culte Philémon (rien que par les titres des albums, c’est un régal ! Et c’est rien à côté des scénarii et des planches !) ; à cette occasion, je ne sais plus quelle chaîne de télé passe un reportage interview de Fred, absolument magnifique, et que j’ai eu la chance de pouvoir voir. Fred, après son divorce et une sévère dépression, a du ralentir puis quasiment cesser sa production dans les années 1990-2000. Dans ce reportage, Fred était magnifique de sincérité et d’humanité et évoquait un ultime album de Philémon qu’il avait en tête depuis bien longtemps mais qu’il avait malheureusement du mal à finaliser du fait des difficultés qu’il avait désormais à maîtriser le dessin…

J’avais profité de cette réédition intégrale pour l’offrir à Noël 2011 à mon fils Vincent qui, dès qu’il avait été en âge au milieu des années 1980, était tombé fou amoureux de Fred et Philémon au point que c’est resté depuis une de ses références en matière de dessin d’art… J’en ai profité pour récupérer les versions originales des 15 Philémon que je m’étais constitué au fur et à mesure de leur sortie et que je lui avais légués… et qui malheureusement s’effeuille vu la technique de reliure utilisée pour les albums de Fred, au point que pratiquement après la première lecture, même en prenant soin de n’entrouvrir qu’un tout petit peu les albums, on se retrouve en possession d’un gigantesque puzzle (c’est idem mais en moins pire pour les Gottlib) !

Et, puis paf, il y a un mois Vincent, qui était à la Fnac à Paris, m’appelle pour me demander si j’avais le dernier Fred… Je lui demande de quand il date, il me répond qu’il vient de sortir. Je lui dis non ! Et du coup, il nous en a acheté illico un chacun…

C’est le 15), Le Train où vont les choses… publié le 22 février 2013, où l’Ultime voyage de Philémon… Fred a finalement réussi à le faire paraître juste à temps pour que Philémon le prenne ce train où vont les choses… et ce train l’emmène là ou tout a commencé il y a 48 ans, dans le puits… avec pour dernier message, celui de la bouteille qui dit comme alors : à l’aide ne me laissez pas tomber… suivi des derniers mots de Philémon : Bon sang, je suis entraîné vers le fond… Impossible de remonter…Le souffle me manque… De l’air…, de l’air…, de l’air…, de l’air…, de l’air…

Je vous recommande la lecture non seulement de cet ultime album de Philémon mais aussi de l’excellent post de Laurence Le Saux qui a eu la chance d’être reçue par Fred, quelques jours avant de nous dire adieu, pour une interview où il lui a expliqué, dans le détail, la genèse de Philémon et aussi celle difficile de son ultime voyage, imaginé de longue date, mais dont la finalisation aura été un calvaire pour Fred qui après avoir dessiné les 28 premières planches se retrouva dans la quasi incapacité d’achever l’illustration des 5 dernières nécessaires pour boucler la boucle…

Mais, hum ! Bien que le fond de l’air ait été frais pour lui depuis plus de 20 ans, Fred a une nouvelle fois fait preuve de génie en arrivant à mener à son terme cet ultime voyage, à la seule force de sa détermination et de ses moyens affaiblis, et en s’étant laissé quelques jours pour voir avec satisfaction et sagesse la naissance de son ultime enfant…

Fred est un très grand qui nous a quitté – et il n’a pas fait que Philémon mais aussi bien d’autres choses… – et j’espère que les générations futures lui rendront hommage pour son extraordinaire créativité, en toute simplicité !

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Je l’avoue humblement…

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…je me suis trompi en vous annonçant le 11 mars que le successeur de Ben-Oît XVI serait Pipolin, in english People one, pour revenir aux bases fondamentales du christianisme…

M’enfin, le nouveau pasteur de l’église romaine a choisi un symbole dans le même sens et aussi important que celui que j’avais envisagé en s’appelant Francisco !

Saint François d’Assise, l’ami des faibles, des pauvres et des animaux, c’était le saint patron que je m’étais choisi en rentrant aux louveteaux en 1958… et j’avais eu le droit après 1 ou 2 ans de coudre sur ma chemise le badge correspondant… Puis, à 15 ans, je fis la connaissance d’un jésuite, le père de Belloy qui m’enseigna beaucoup de sagesse… Par la suite, fin 1967, je quittai l’église catholique après avoir entendu le nouveau vicaire de Saint-Léon, nous déclarant dans son premier sermon qu’il allait remettre ses oies dans le droit chemin et que ceux qui croyaient à des balivernes inspirées d’idées sociales venues d’Amérique latine où de Témoignage chrétien, allaient finir leur éternité rôtis en enfer, le cul piqué par des diablotins (la vérité vraie sur le fond mais avec un langage évidemment moins cru et crû aussi d’ailleurs, au moins par moi !). Ce jour-là, durant ce sermon, en entendant ces conneries sans nom n’ayant rien à voir avec les paroles de Jésus-Christ rapportées dans les évangiles mais simplement une vision simpliste et extrémiste de l’apocalypse selon saint Jean, alors que j’étais au premier rang à droite, vu que les femmes étaient à gauche et les hommes à droite à l’époque (bien que l’on commençait à se mélanger au grnd dam des intégristes), je me suis levé, au grand étonnement du nouveau vicaire qui m’a probablement maudit pour l’éternité vu la quantité d’amour qu’il avait sur lui… et je suis parti jouer au flipper 30 minutes plus tôt que d’habitude au café qui s’appelait le Nain Bleu (si ma mémoire est bonne), au carrefour des avenues de la Motte-Piquet et de Grenelle !

Bon ne vous inquiétez pas, je n’ai pas dilapidé tout mon argent de poche au flipper : car comme nous avions l’habitude de le faire, nous commandions un chocolat chaud en hiver ou un diabolo menthe en été et nous avions 2 rondelles de bouchon de 1 cm d’épaisseur sur nous : après avoir bu notre boisson, nous insérions une pièce de 20 centimes de francs dans le flipper, à gauche du bar, puis nous soulevions discrètement et délicatement le flipper pour glisser les morceaux de bouchons sous les 2 pieds de devant pour ne pas se faire repérer par les serveurs et aussi ne pas faire tilt ! à partir de là, fastoche : on accumulait les parties gratuites pour arriver au maximum qui je crois me rappeler était de 10, puis on enlevait les rondelles de bouchon pour jouer les parties avec les copains qui arrivaient ! Les serveurs et le patron du bar, à mon avis, n’étaient pas dupes mais comme on était une flopée de copains à commander un chocolat ou un diabolo, ils nous laissaient jouer ainsi gratos du flipper, d’autant que personne d’autre n’y jouait dans le quartier pendant ou après la messe dominicale…

Et, lorsque le nombre de parties gratuites arrivaient par hasard à 1 ou 2, on remettait les rondelles de bouchon pour remplir l’écureuil ! Et, l’heure de rentrer chez soi, on laissait le compteur là où il était pour qu’un autre amateur de flipper fauché puisse en bénéficier…

Mais pour revenir à François, j’aime bien visiter son parcours qui ne m’étonne pas pour un jésuite ! Aller se balader une heure dans les rues de Rome alors que son nom n’est pas dévoilé avant d’apparaître au balcon, après que l’on ait annoncé « habeus papam » et déplié le tapis, pour commencer par annoncer « Bonne soirée à tous ! », puis continuer à montrer son humilité en refusant de résider dans les appartement papaux et à l’usage de la papamobile auto-blindée et, la veille du vendredi saint, aller dans une prison romaine pour y laver les pieds de prisonniers dont une prisonnière islamiste en s’abstenant de lui imposer le signe de la croix pour ne pas violer sa croyance… Je retrouve là, l’esprit de Jésus-Christ…

Hier midi, au 13h15 de FR2, il y avait un excellent reportage sur l’élection de François… On y voyait notamment un sénégalais venu finir ses études de théologie à Saint-Louis des Français à Rome, ainsi que 2 autre séminaristes, l’un qui dès le début s’affichait humble et missionnaire, l’autre plus arrogant : on sentait poindre sous lui le Nicolas Sarkozy visant à terme à investir la Curie… Et puis il y avait une soeur Marie-Christine heureuse de l’élection de ce nouveau pape, habillée d’une aube grise, probablement une clarisse…

« Monseigneur » Barbarin, le primat des Gaules, a lui l’air de faire la gueule… Bon, mais depuis l’élection de François, il se presse dans tous les médias pour clamer qu’il est son grand pote de longue date et que celui-ci lui a même dégoté il y a longtemps un appart à Buenos-Aires pour un jeune séminariste que Barbarin avait envoyé en Argentine… Non mais allo quoi… C’est pas compliqué de loger quelqu’un à Buenos-Aires quand on est le pote de François ! Sinon, j’ai remarqué que Barbarin avait troqué le crucifix en argent massif de 30 cm de haut par 20 cm de large pour un plus modeste d’environ 10 cm de haut orné « seulement » d’une grosse pierre précieuse rouge, un rubis probablement ! Quel signe d’humilité ! Enfin… Par contre Barbarin a fait une grosse faute : il a commencé à dévoiler que François avait recueilli rapidement une majorité de suffrages… Et comme il avait été dit que les cardinaux qui s’amuseraient à dévoiler des éléments de tenue du conclave seraient excommuniés, Barbarin risque non seulement de perdre sa calotte rouge, mais surtout de finir rôti le cul piqué par les fourches des diablotins : Barbarin, quand on a une grande gueule, on la ferme, surtout quand on a rien à dire d’intelligent au lieu de faire le malin devant les caméras ou aux côtés de Frigide Barjot, qui rappelons le est une mondaine ultra-conservatrice lyonnaise qui, avant d’avoir eu une révélation à Lourdes en 2004, a passé près de 25 ans depuis sa jeunesse à fréquenter avec assiduité divers lieux de la nuit parisienne, en particulier des cabarets gays, où elle se shootait bien pour pour bien préparer avec son époux des discours fracassants pour Pasqua !

Mais laissons le voile derrière lequel se cache Frigide baissé pour revenir à celui de soeur Marie-Christine à propos duquel je me suis interrogé : que ce soit en France avant son départ ou à Rome, cette religieuse chrétienne portait le voile, très noblement d’ailleurs et avec un visage radieux…

Ce signe ostentatoire n’est-il répréhensible en France et en Italie que pour les femmes islamistes et pas les chrétiennes ? Il est vrai que la plupart des soeurs religieuses chrétiennes qui sortent dans « le monde » désormais en France, ôtent leur voile… Je trouve bien qu’elle soit libre de le faire mais aussi insatisfait qu’elle soit apparemment contrainte de le faire pour ne pas heurter des soit-disant bien-pensant laïcs… Car la laïcité, c’est l’impartialité, la neutralité de l’état à l’égard des églises et de toute confession religieuse, dans la mesure où elles n’en profite pas pour s’adonner à un prosélytisme contraire à la liberté des autres… Et franchement, si quelqu’un pour respecter sa croyance porte le voile, même si je trouve ça un peu désuet, dans la mesure où ça n’est pas utilisé obstinément pour dissimuler ou refuser de révéler son identité , je ne vois pas en quoi ça peut heurter la liberté des autres… Idem pour la kippa, la tonsure ou le turban sikh.

Lorsque je vais faire mes courses Auchan, je croise des tas de dames avec leurs enfants et leurs caddy qui portent désormais fièrement et dignement le voile islamiste comme nos soeurs religieuses, il n’y a pas si longtemps… Ces femmes sont comme les autres sans voile : il y en a des charmantes et des odieuses…

Et puis, si ça continue, pourquoi ne pas interdire le port de l’alliance qui pourrait être interprété comme un signe ostentatoire d’incitation au mariage chrétien, voire laïque ? Mais que fait maître Collard ? Pourquoi ne porte-t-il pas ce débat fondamental pour la survie de la France éternelle à l’assemblée nationale dont il est désormais un membre actif ? S’il tarde, il va finir par se faire piquer l’idée par d’autres enfoirés de tous bords…

à ce propos, les soit-disant chrétiens qui s’indignent du « mariage pour tous » en argumentant que le mariage est catholique ont oublié que le mariage existait avant le christianisme, chez les juifs, les païens idolâtres, les animistes, les hindouistes, les bouddhistes, les confucianistes, etc.

Bon sinon, François, il faut espérer qu’il est robuste et qu’il a le cuir dur d’un bon vieux sanglier car il semble que pas mal de gens de la curie romaine ont d’ores et déjà décidé que le comportement de leur pape François n’était pas de leur goût…

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31 mars 2013 : les Pâques chrétiennes

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Le saviez-vous ?

Que ce soit dans le calendrier julien ou grégorien, la date des Pâques chrétiennes peut tomber du 22 mars au 25 avril inclus…

Dans le calendrier grégorien, le nombre d’années qu’il faut attendre pour que la série des dates des Pâques se reproduise est égale au produit de la métemptose, 400 ans, de la proemptose, 2500 ans, de l’épacte qui a un cycle de 30 ans et du nombre d’or qui a un cycle de 19 ans, soit au final 400 x 2500 x 30 x 19 = 5 700 000 ans !

En moyenne, pour les chrétiens grégoriens, Pâques se produit ainsi un 31 mars, date anniversaire d’une de nos copines, Odile, qui a aujourd’hui 52 ans et date anniversaire d’une petite-fille de copains, Pauline qui a aujourd’hui 2 ans, en moyenne tous les 30,1 ans !

La prochaine fois que le 31 mars tombera un dimanche de Pâques, ce sera en 2024 puis il faudra attendre 2086 et 2097 et après ce sera en 2143 !

Pour mémoire, la date des Pâques chrétienne la moins fréquente est le 22 mars avec une occurrence d’une fois tous les 206,9 ans, la prochaine ayant lieu le 22 mars 2285, et la plus fréquente le 19 avril avec une occurrence tous les 25,9 ans, la dernière n’ayant cependant eu lieu qu’en 1972 et la prochaine en 2071 !

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Épaule d’agneau boulangère à la marocaine

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Plat avec son accompagnement

Une idée épicée pour Pâques !

Ingrédients (pour 4 personnes) :
- 1 épaule d’agneau d’environ 1 kg avec os,
- 100 g de beurre demi sel (ou 100 g de beurre doux et une cuillerée à café de sel fin),
- 1 kg de pommes de terre à chair ferme (genre bintje ou amandine, …)
- 4 cuillerées à soupe et un filet d’huile d’olive,
- 2 cuillerées à soupe de gros sel
- mélange 5 baies (ou poivre) du moulin.
- 6 cuillerées à café de persil haché (frais ou sec),
- 2 gousses d’ail,
- 2 cuillerées à café de purée de coriandre,
- 1 cuillerée à café de thym,
- 1 cuillerée à café de cumin en poudre,
- 1 cuillerée à café de paprika,
- 1 cuillerée à café de piment en poudre (Espelette si vous n’êtes pas très amateur de « piquant », Cayenne si vous l’êtes un peu ou pili-pili si vous l’êtes beaucoup !).

Temps nécessaires :
- anticipation : 2 heures
- préparation : 20 minutes,
- cuisson : 90 minutes.

Environ 4 heures avant de manger, mettre le beurre à ramollir.

Selon votre goût et l’état extérieur des pommes de terre, les éplucher ou simplement les laver en conservant leur peau et les couper selon leur taille pour obtenir des morceaux de 2 à 3 cm de côté. Les mettre dans un saladier, arroser de 4 cuillerées à soupe d’huile d’olive et parsemer de 2 cuillerées à café de gros sel et 2 cuillerées à café de persil haché, mélanger et laisser reposer.

Environ 2 heures 30 minutes avant de manger, faire préchauffer le four à 180°C (thermostat 6).

Éplucher l’ail et le dégermer.

Dans un bol, malaxer le beurre, la purée de coriandre, le reste du persil, l’ail écrasé au presse-ail, le thym, le cumin, le paprika, le sel et le piment jusqu’à obtenir une pâte homogène.

Répartir les pommes de terre d’un côté d’un très grand plat à four.

Verser un filet d’huile d’olive, 2 pincées de gros sel et quelques tours de moulin 5 baies (ou à poivre) sur le côté libre du plat puis y poser l’épaule, extérieur côté peau vers le bas, et étaler la pâte de beurre sur la surface supérieure.

Enfourner à mi-hauteur du four pour 45 minutes.

Au bout de ce temps, sortir le plat, arroser l’épaule et les pommes de terre avec la sauce de cuisson, couvrir d’un papier d’aluminium face opaque vers le haut, baisser le four à 150°C (thermostat 5) et ré-enfourner pour 45 minutes.

Au bout de 30 minutes, éteindre le four, ôter le papier aluminium, arroser épaule et pommes de terre de la sauce de cuisson, éteindre le four et y laisser reposer l’épaule 15 minutes.

Prélever l’épaule et remettre le plat avec les pommes de terre dans le four.

Découper des tranches dans l’épaule.

Les dresser dans le plat avec les pommes de terre, napper du jus de cuisson et servir immédiatement.

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Rôti d’agneau aux fettucini et chanterelles blondes et brunes

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Plat et son accompagnement

Ingrédients (pour 4 personnes) :
- 1 rôti d’agneau (dans l’épaule) lardé et ficelé d’environ 800 g,
- 20 g de trompettes de la mort séchées,
- 20 g de girolles séchées,
- 2 gousses d’ail,
- 2 cuillerées à soupe d’huile d’olive,
- 1 cuillerée à café de thym,
- 1 cuillerée à café de romarin,
- 1 cuillerée à café de sel fin,
- ½ cuillerée à café de poivre blanc moulu,
- 1 tablette de bouillon de poule déshydraté,
- 350 g de fettuccini fraîches.

Temps nécessaires :
- préparation : 15 minutes,
- macération : 30 minutes,
- cuisson : 50 à 60 minutes selon degré de cuisson souhaité.

Mettre les girolles et les trompettes de la mort séchées dans un saladier d’eau chaude.

Éplucher les gousses d’ail, les couper en 2, enlever leur germe et couper chaque demi-gousse en 2. Faire 8 incisions profondes le long du rôti et y loger les quart de gousses d’ail.

Dans un plat à four, verser l’huile, le thym, le romarin, le sel et le poivre, mélanger le tout, y rouler le rôti pour qu’il en soit imprégné sur sa circonférence, couvrir et laisser reposer au moins 30 minutes.

Une heure et quart avant de servir, mettre le four à préchauffer à 220°C (thermostat 7/8) et une grande quantité d’eau non salée à bouillir.

Lorsque l’eau bout, y plonger les champignons avec leur jus de trempage, les blanchir 5 minutes puis les égoutter en conservant l’eau de cuisson.

Ajouter une tablette de bouillon de poule dans ce bouillon.

Une heure avant de servir, baisser le four à 180°C (thermostat 6) et enfourner le rôti à mi-hauteur pour 30 minutes.

Sortir le plat du four, répartir les champignons autour du rôti, arroser celui-ci avec 20 cl du bouillon de cuisson des champignons et ré enfourner 15 minutes. Au bout de ce temps ré arroser le rôti avec 10 cl de bouillon.

Porter le bouillon à ébullition et 5 minutes avant la fin de cuisson du rôti, y faire cuire les pâtes fraîches pendant 3 minutes, en les mêlant dès immersion avec une cuiller en bois dès le début pour les séparer.

Mettre les pâtes à égoutter dès la fin de la cuisson.

Sortir le plat du four et prélever le rôti. Dans le plat à four mélanger les pâtes et les champignons et remettre dans le four éteint pour maintenir chaud.

Couper le rôti en tranches et dresser les tranches sur le mélange pâtes-champignons, les arroser du jus relâché lors de la découpe et servir immédiatement.

Pour un rôti rosé à cœur, réduire son temps final de cuisson à 15 ou 10 minutes.

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Jarret de veau aux échalotes confites

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Plat avec son accompagnement

Ingrédients (pour 2 personnes) :
- 1 tranche de jarret de veau d’environ 600 g,
- 250 g d’échalotes,
- 2 branches de thym,
- 2 cuillerées à soupe d’huile d’olive,
- 7.5 cl de sirop d’érable,
- 125 g de pates longues sèches ou fraîches (tagliatelles, spaghetti, …),
- sel et poivre du moulin.

Temps nécessaires :
- préparation : 15 minutes,
- cuisson : 90 minutes.

Laver le thym.

Peler les échalotes.

Faire chauffer l’huile d’olive dans une cocotte et y faire dorer les échalotes entières pendant 5 minutes à feu assez doux (thermostat plaque 4/9).

Les retirer de la cocotte avec une écumoire et les réserver.

Faire dorer le jarret pendant 2 à 3 minutes sur chaque face, saler, poivrer, ajouter les échalotes autour du jarret ainsi que le thym, arroser du sirop d’érable, couvrir et laisser mijoter pendant 1h30.

En temps voulu, faire bouillir une grande quantité d’eau salée dans un grand récipient pour y cuire les pâtes. Mélanger les pâtes au début pour les détacher puis couvrir en baissant le feu après la reprise de l’ébullition.

Les mettre à égoutter à la fin du temps de cuisson indiqué sur l’emballage.

Dresser le jarret et les échalotes dans leur plat de service puis napper de la sauce.

Réchauffer rapidement les pâtes avec le fond de sauce dans la cocotte en les mêlant avec une fourchette pendant une petite minute puis les transférer dans un saladier et servir aussitôt.

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Le nom du nouveau pape !

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Je le connais ! Certains disent Jean-Paul III : que nenni, ils sont dans l’erreur !

Les cardinaux qui, pour quelques jours, ne sont plus aux quatre coins et les médias du monde entier ne cessent de nous le rabâcher : après la mort de Jean-Paul II puis le retirement de Ben-Oït XVI, l’église romaine attend une grande réforme… Tu m’étonnes John !

Est-ce par qu’il est question que l’église romaine se refonde après de nombreux siècles d’ignominies ? Toujours est-il que, la nuit passée, j’ai eu une révélation…

Pour refonder l’église chrétienne, il faut évidemment revenir à ses fondements et donc à Simon, que Jésus désigna comme première pierre de son église et aussi à Paul, l’apôtre, post mortem de Jésus des « gentils » (à savoir « les païens » non juifs), qui furent les deux grands piliers du développement du christianisme en Europe et au Proche-Orient…

Bon, aucun successeur de Pierre n’a jamais osé porté son nom… et certains se sont donc contentés de se nommer Pie…

Mais le dernier Pie (XII, 1876-1958), élu pape le 2 mars 1939 n’a pas laissé un message vraiment clair sur sa position à l’égard du nazisme, des fascismes et du stalinisme et de leurs horreurs… Bon, OK, vous me direz qu’il n’a pas été le seul dans ce cas… Notamment les sionistes qui, de ce que je sais, ne sont pas à mon avis plus clairs… Et ne parlons pas de Pétain et de son « gouvernement de Vichy »…

Bon mais là, il faut faire le ménage dans l’église romaine pour reconquérir le monde terrestre et préparer des milliards de brebis à souffrir durement au purgatoire pour espérer atteindre le paradis céleste…

Donc, pour revenir aux fondements, Pie tout seul, c’est pas ça et Pierre et Paul ça serait mieux… Pour Pierre respectons 2000 ans de tradition : prenons Pie, et avec Paul, ça donne Pie-Paul I car ça sera le premier !

En plus, en latin, ça donnera Pipolin et en english People I, si c’est pas de l’accroche internationale, ça ! ;)

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