Roux blanc, roux blond, roux brun

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Ingrédients (pour 50 g de roux) :
- 25 g de beurre doux (l’idéal est d’utiliser du beurre clarifié),
- 30 g de farine.

Temps nécessaire : 10 minutes.

Dans une casserole à feu très doux, faire fondre le beurre, saupoudrer de la farine tamisée en pluie fine et bien mélanger avec une cuiller en bois ou une spatule.

Sous l’action de la chaleur, la farine va se torréfier, se colorer et prendre une saveur de plus en plus prononcée ; mais on interrompt en fait la cuisson de la farine, en délayant, au bon moment, avec un bouillon de viande, de poisson, de légumes, … 

Si on ajoute le bouillon :
- juste avant que la farine ne change de couleur, on obtient un roux blanc,
- lorsque la farine a blondi, on obtient un roux blond,
- lorque la farine devient chocolat clair, on obtient un roux brun !

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Liaison au beurre manié

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Avec une fourchette, pétrir dans un bol une cuillerée à soupe de beurre avec une cuillerée à soupe de farine. Mélanger avec la sauce liquide bien chaude que l’on souhaite épaissir.

Sous l’action de la chaleur, la farine gonfle et épaissit la pâte. Le beurre limite l’apparition de grumeaux.

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Liaison à la farine

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Dans un bol, délayer un petit peu de farine avec un liquide froid : eau, bouillon de viandes, bouillon de légumes, lait, ….

Verser dans le potage ou la sauce que l’on veut épaissir puis chauffer en remuant jusqu’à cuisson de la farine et obtention de la consistance voulue.

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Parité ou marité ?

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Nous voici donc en France avec une assemblée fraîchement élue, pour ne pas dire nouvelle, qui va certainement continuer à user ses neurones sur cette question cruciale, entre autres…

Personnellement, liberté, égalité, fraternité  me semblent encore très bien comme objectifs, même s’ils ont plus de deux siècles d’âge…

Bon,  liberté… ouais, pourquoi pas… quand on fait partie de la majorité invisible voire des minorités visibles et qu’on a les moyens de se faire écouter voire entendre dans le bruit ambiant…

Égalité, çà se saurait par le vaste monde qu’éclaire paraît-t-il la liberté qui vient d’être évoquée ; faut donc encore certainement travailler le sujet…

Mais fraternité, là, ça me semble encore vraiment à creuser :  il paraît que c’est le fonds qui manque le moins… alors tous ensemble à nos pelles voire à nos pelleteuses ?

En tout cas, discrimination = « traitement différencié, inégalitaire, appliqué à des personnes sur la base de critères variables » – selon le TLFi - donc si je comprends bien : critères variables selon le monde et les temps dont on sait qu’ils changent depuis Dylan, certes, mais aussi Moïse ou Noé si on veut remonter plus loin…

Bon en tout cas, çà, çà ne me semble pas respecter le deuxième item de notre devise nationale… Donc on efface a priori…

Bon, là-dessus, certains esprits éclairés (par la liberté ?) ont récemment cru bon de pondre la notion de « discrimination positive » = certainement favoritisme, préférence, coup de pouce, … orientés sur la base de critères variables, donc variables selon le monde et les temps dont on sait qu’ils changent etc., si je comprends bien le parler correct actuel…

Mais puisqu’on veut imposer une discrimination positive, c’est donc qu’il y en a une négative, bien réelle… certainement la première évoquée ci-dessus dans le sens discrimination du TLFi (pure et simple ? en quelque sorte…), donc contraire à la notion d’égalité !

Et puisqu’on en est à évoquer des discriminations positive et négative, c’est qu’il doit certainement exister une discrimination neutre !

Serait-ce la non-discrimination évoquée par le TLFi : « Fait de ne pas traiter de manière inégalitaire un groupe social à cause de différences de race, d’ethnie, de sexe, etc. » ; est-ce que ce ne serait pas tout bonnement la reconnaissance de tous les autres, quels qu’ils soient, ça ? Qui sait, peut-être la fraternité ?

Bref, plutôt que de prendre la lorgnette par « le grand bout » pour se focaliser sur parité et marité, et instaurer des tas de discriminations positives, j’espère que notre chambre fera tout d’abord sien le programme (i.e. les orientations) inscrit sur le fronton du bâtiment qui l’abrite…

 Je dis « j’espère » car il paraît que l’espoir fait vivre… En tous cas, depuis que ce programme a été inscrit sur le frontispice, il y en a quand même pas mal qui ont mangé les pissenlits par la racine, histoire d’en revenir à la cuisine… que ça n’empêche pas chacun de réaliser qu’il ne faut pas oublier de prendre sa pelle pour creuser, car il y en encore du taf… Pour les pelleteuses, mieux vaut les laisser tomber, pour ne pas augmenter l’effet de serre…

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La saison du barbecue bat son plein !

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Le barbecue : un petit pas pour l’homme, un grand pas pour la parité ? (Rouxmesnil-Bouteilles, le 17 septembre 2000).

Profitez-en, Mesdames ! C’est l’occasion rêvée pour révéler les talents de cuisinier des hommes !

Homme aidant la femme à faire des provisions de bouche en vue du barbecue.
Homme faisant des provisions de bouche en vue du barbecue.

Voici, en général, comment ça se passe :

1. la femme va faire les courses à l’épicerie,
2. la femme va faire les courses chez le boucher,
3. la femme va faire les courses chez le boulanger,
4. la femme prépare le dessert,
5. la femme prépare les légumes,
6. l’homme va chercher une bouteille de bon vin à la cave,
7. la femme sort le barbecue et le débarrasse de ses cendres,
8. la femme enlève la grille du barbecue et la nettoie,
9. l’homme sort le charbon de bois et en met dans le barbecue,
10. l’homme allume le charbon de bois après l’avoir copieusement arrosé d’essence à tondeuse car il n’a pas trouvé les allume-feu…
11. l’homme se sert une bière bien méritée et s’installe au jardin, dans le transat,
12. la femme prépare la salade,
13. la femme prépare la viande pour la cuisson et la place sur un plat,
14. la femme apporte la grille du barbecue, la viande, les ustensiles, les épices et les herbes à l’homme qui finit sa bière,
15. l’homme place la grille sur le barbecue et la viande sur la grille,
16. l’homme se sert un apéritif bien mérité et va se rallonger dans le transat,
17. la femme met la table,
18. la femme surveille la cuisson des légumes,
19. la femme se précipite au jardin pour dire à l’homme que la viande brûle,
20. l’homme enlève la viande, la met dans le plat et l’apporte à la femme,
21. la femme débarrasse la viande des morceaux calcinés et l’apporte à table,
22. l’homme ouvre la bouteille de vin et sert à boire,
23. la femme sert les légumes,
24. la femme sert la salade puis le fromage puis le dessert,
25. la femme prépare le café et débarrasse la table,
26. la femme sert le café,
27. la femme nettoie, plie et range la nappe,
28. l’homme laisse le barbecue en place pour ne pas risquer d’accident au cas où il y aurait encore des braises chaudes et va s’allonger dans le transat pour une sieste bien méritée,
29. la femme fait la vaisselle et range la cuisine,
30. la femme range le barbecue, le charbon de bois et le jerrycan d’essence,
31. sa sieste terminée, l’homme demande à la femme si elle a apprécié de ne pas faire la cuisine, pour une fois,
32. devant l’air dubitatif de la femme, l’homme conclut que les femmes ne sont vraiment jamais satisfaites…

Homme et femme à la corvée de petit bois pour le prochain barbecue.
Homme et femme à la corvée de petit bois pour le prochain barbecue.

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Petits ronds de poulet au chèvre frais et vieux comté

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Amuse-gueule
Voir également dans le même style, pour varier les gouts et les couleurs avec les mêmes inserts, les petits ronds de jambon et les petits ronds de surimi ! Avec du saumon fumé, « ça ne le fait pas » : trop salé !

Ingrédients :

Pour une douzaine d’inserts :
- 200 g de fromage de chèvre frais,
- 70 g de vieux comté râpé,
- 3 cuillerées à soupe rases de ciboulette ciselée,
- 1 cuillerée à soupe rase de graines de nigelle (ou de capucine),
- 1 cuillerée à soupe rase de muscade,
- 1 cuillerée à soupe rase de cannelle,
- sel fin et poivre du moulin.

Et pour chaque rouleau (environ 12 amuse-gueule) :
- 1 blanc de poulet,
- quelques pousses d’épinards,
- un insert congelé,
- quelques pincées de sumac ou de curry,
- sel fin et poivre du moulin.

Temps nécessaires :

Pour les inserts :
- préparation : 20 minutes
- attente : au moins 12 heures (se conservent plusieurs mois au congélateur)

Pour les petits ronds :
- préparation : 30 minutes
- cuisson : 12 minutes
- attente et finition : environ 1 heure au moins

Au moins la veille, préparer les inserts : mélanger le fromage de chèvre, le comté râpé, la ciboulette ciselée, les graines de nigelle, la muscade et la cannelle ; ajuster l’assaisonnement avec sel et poivre. Avec une poche (douille n°6) ou à la main après avoir durci le mélange au compartiment à glace, former des bâtonnets d’environ 1 cm de diamètre et 15 cm de long sur du papier sulfurisé. Durcir isolément pendant une heure dans le compartiment à glace puis conserver au congélateur dans une boîte hermétique.

Placer le blanc de poulet au compartiment à glace pour le durcir puis l’escaloper en fines tranches avec un couteau tranchant et éventuellement finir d’aplatir chaque tranche, placée entre 2 feuilles de papier sulfurisé, au rouleau à pâtisserie.

Sur un film alimentaire de la largeur du rouleau par 15 cm de profondeur, former avec le poulet, à partir du bas du film, un rectangle, de la largeur de l’insert et de 10 cm de profondeur ; saler, poivrer, saupoudrer d’un peu de sumac ou de curry puis, sur le tiers inférieur du rectangle de poulet, disposer trois couches de pousses d’épinards puis un insert.

Rouler le tout autour de l’insert, en partant du bas et en s’aidant du film, et finir de rouler bien serré, façon saucisson, en maintenant les deux extrémités du film puis en faisant tourner et en ficelant les extrémités.

Cuire à la vapeur 12 minutes. Laisser refroidir et placer au réfrigérateur.

Pour le service, mettre 10 à 15 minutes au compartiment à glace pour durcir, enlever le film et couper en rondelles d’environs 10 à 15 mm d’épaisseur avec un couteau tranchant. Servir frais en saupoudrant chaque rond de l’épice choisie, juste avant le service.

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Petits ronds de jambon au chèvre frais et vieux comté

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Amuse-gueule
Voir également, dans le même style et pour varier les gouts et les couleurs avec les mêmes inserts, les petits ronds de poulet et les petits ronds de surimi ! Avec du saumon fumé, « ça ne le fait pas » : trop salé !

Ingrédients :

Pour une douzaine d’inserts :
- 200 g de fromage de chèvre frais,
- 70 g de vieux comté râpé,
- 3 cuillerées à soupe rases de ciboulette ciselée,
- 1 cuillerée à soupe rase de graines de nigelle (ou de capucine),
- 1 cuillerée à soupe rase de muscade,
- 1 cuillerée à soupe rase de cannelle,
- sel fin et poivre du moulin.

Et pour chaque rouleau (environ 12 amuse-gueule) :
- 3 tranches de jambon blanc découennées,
- quelques pousses d’épinards,
- un insert congelé,
- quelques pincées de muscade (ou autre épice s’associant bien au jambon),
- sel fin et poivre du moulin.

Temps nécessaires :

Pour les inserts :
- préparation : 20 minutes
- attente : au moins 12 heures (se conservent plusieurs mois au congélateur)

Pour les petits ronds :
- préparation : 15 minutes
- cuisson : 12 minutes
- attente et finition : environ 1 heure au moins

Au moins la veille, préparer les inserts : mélanger le fromage de chèvre, le comté râpé, la ciboulette ciselée, les graines de nigelle, la muscade et la cannelle ; ajuster l’assaisonnement avec sel et poivre. Avec une poche (douille n°6) ou à la main après avoir durci le mélange au compartiment à glace, former des bâtonnets d’environ 1 cm de diamètre et 15 cm de long sur du papier sulfurisé. Durcir isolément pendant une heure dans le compartiment à glace puis conserver au congélateur dans une boîte hermétique.

Sur un film alimentaire de la largeur du rouleau par 15 cm de profondeur, former avec le jambon, à partir du bas du film, un rectangle, de la largeur de l’insert et de 10 cm de profondeur ; saler, poivrer, saupoudrer de muscade (ou d’une autre épice de votre choix s’associant bien au jambon) puis, sur le tiers inférieur du rectangle, disposer trois couches de pousses d’épinards puis un insert.

Rouler le tout autour de l’insert, en partant du bas et en s’aidant du film, et finir de rouler bien serré, façon saucisson, en maintenant les deux extrémités du film puis en faisant tourner et en ficelant les extrémités.

Cuire à la vapeur 12 minutes. Laisser refroidir et placer au réfrigérateur.

Pour le service, mettre 10 à 15 minutes au compartiment à glace pour durcir, enlever le film et couper en rondelles d’environs 10 à 15 mm d’épaisseur avec un couteau tranchant. Servir frais en saupoudrant chaque rond de l’épice choisie, juste avant le service.

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Petits ronds de surimi au chèvre frais et vieux Comté

Mots-clefs :

Amuse-gueule
Voir également dans le même style, pour varier les gouts et les couleurs avec les mêmes inserts, les petits ronds de poulet et les petits ronds de jambon ! Avec du saumon fumé, « ça ne le fait pas » : trop salé !

Ingrédients :

Pour une douzaine d’inserts :
- 200 g de fromage de chèvre frais,
- 70 g de vieux Comté râpé,
- 3 cuillerées à soupe rases de ciboulette ciselée,
- 1 cuillerée à soupe rase de graines de nigelle (ou de capucine),
- 1 cuillerée à soupe rase de muscade,
- 1 cuillerée à soupe rase de cannelle,
- sel fin et poivre du moulin.

Et pour chaque rouleau (environ 12 amuse-gueule) :
- 9 rouleaux de surimi (i.e. in french, chair de poisson aromatisée au crabe)
- quelques pousses d’épinards,
- un insert congelé,
- quelques pincées de sumac ou de curry,
- sel fin et poivre du moulin.

Temps nécessaires :

Pour les inserts :
- préparation : 20 minutes
- attente : au moins 12 heures (se conservent plusieurs mois au congélateur)

Pour les petits ronds :
- préparation : 15 minutes
- cuisson : 12 minutes
- attente et finition : environ 1 heure au moins

Au moins la veille, préparer les inserts : mélanger le fromage de chèvre, le Comté râpé, la ciboulette ciselée, les graines de nigelle, la muscade et la cannelle ; ajuster l’assaisonnement avec sel et poivre. Avec une poche (douille n°6) ou à la main après avoir durci le mélange au compartiment à glace, former des bâtonnets d’environ 1 cm de diamètre et 15 cm de long sur du papier sulfurisé. Durcir isolément pendant une heure dans le compartiment à glace puis conserver au congélateur dans une boîte hermétique.

Déballer et dérouler les rouleaux de surimi.

Sur un film alimentaire de la largeur du rouleau par 15 cm de profondeur, former avec le surimi, à partir du bas du film, un rectangle, de la largeur de l’insert et de 10 cm de profondeur ; saler, poivrer, saupoudrer d’un peu de sumac ou de curry puis, sur le tiers inférieur du rectangle de surimi, disposer trois couches de pousses d’épinards puis un insert.

Rouler le tout autour de l’insert, en partant du bas et en s’aidant du film, et finir de rouler bien serré, façon saucisson, en maintenant les deux extrémités du film puis en faisant tourner et en ficelant les extrémités.

Cuire à la vapeur 12 minutes. Laisser refroidir et placer au réfrigérateur.

Pour le service, mettre 10 à 15 minutes au compartiment à glace pour durcir, enlever le film et couper en rondelles d’environs 10 à 15 mm d’épaisseur avec un couteau tranchant. Servir frais en saupoudrant chaque rond de l’épice choisie, juste avant le service.

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (1 votes, moyenne : 5,00 sur 5)
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