Ragoût de diots au vin rouge

Plat principal avec son accompagnement

Ingrédients (pour 4 personnes) :
- 6 diots fumés,
- 1 gros oignon jaune,
- 3 bâtonnets de bouillon Kub,
- 25 cl de vin rouge (Gamay ou Corbières),
- 250 g de semoule de maïs précuite pour polenta,
- 3 pincées de thym,
- 2 feuilles de laurier sauce,
- sel fin et poivre du moulin,
- huile d’arachide, margarine, beurre doux.

Temps nécessaires :
- préparation : 10 minutes
- cuisson : 3 à 4 heures

Éplucher et émincer l’oignon. Couper chaque diot en 6 tronçons.

Faire dissoudre un bâtonnet de bouillon Kub dans 25 cl d’eau.

Faire dorer l’oignon avec un peu d’huile dans une petite marmite puis ajouter les diots et faire fricasser le tout quelques minutes en remuant avec une spatule en bois.

Arroser du vin rouge et du bouillon, ajouter le thym et le laurier et laisser mijoter à feu doux et à couvert pendant 3 ou mieux 4 heures…

Dans une grande casserole, porter 1,25 l d’eau à ébullition et y faire dissoudre deux bâtonnets de bouillon Kub. Verser le sachet de semoule de maïs et maintenir à feu doux en mélangeant à la cuiller en bois, pendant environ 6 minutes, jusqu’à ce que la polenta se détache bien des parois de la casserole. Verser la polenta dans un (ou des) plat à four rectangulaire et lisser pour obtenir une plaque d’environ 10-15 mm d’épaisseur ; laisser refroidir.

30 minutes avant de servir, goûter la sauce des diots et, si nécessaire, ajuster l’assaisonnement avec sel et poivre ; faire évaporer la sauce pour qu’elle devienne onctueuse.

Découper la polenta en carrés de 5-6 cm de côté, puis, dans une poêle, faire revenir ces carrés 5 à 6 minutes de chaque côté dans un peu de margarine (ou dans un mélange margarine / beurre).

Servir le ragoût de diots et la polenta dans des plats séparés.

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3 réponses à “Ragoût de diots au vin rouge”

  1. Ceci n’est pas la vrai recette des diots et de la polenta comme nous le faisons en savoie depuis quand il faut couper les diots !!?? mais le pire c’est de mettre du bouillon kub dans un recette traditionnelle est ce que vous mettez du bouillon kub dans la choucroute, la pote auvergnate, la blanquette …

  2. Pour Savoyard : Pour commencer, je n’ai jamais dit que ma recette était « la vrai recette des diots et de la polenta comme nous le faisons en savoie », comme vous l’écrivez (au fait, savoie ne prend pas d’S ?), biscotte, sauf erreur, vous les faîtes plutôt au vin blanc par cheu vous et sans les couper, les diots… Quant à la polenta cuite à l’eau servie façon bouillie pour bébé, j’en ai goûté la première fois il y à environ 30 ans, justement avec des diots, mitonnée par une mamie native de Chambéry qui n’était jamais sortie de Savoie… Et bien franchement, ses diots au vin blanc et aux oignons étaient bons mais, pour la polenta, il m’a fallu plusieurs années pour m’en remettre avant de la déguster cuite au bouillon puis rissolée pour me réconcilier avec elle (la polenta, pas la Savoyarde)…

    Et, si vous lisez bien, mes diots au vin rouge, je n’ai jamais dit que c’était une recette traditionnelle… d’autant que c’est une recette personnelle et vous noterez que mes diots ne sont pas des e-diots… J’en profite pour vous préciser que je n’ai aucune souche issue de contrées reculées des Alpes (vous voyez ce que je veux dire ?) et je ne le revendique ni ne le regrette pas quand je lis vos réflexions… Si vous pensez-que j’ai dit le contraire dans cette recette ou ailleurs dans ce blog, prouvez-le avec des citations exactes !

    Quand au bouillon Kub, j’en mets quand j’en veux et où je veux… et notamment dans la choucroute ou également dans la potée qu’elle soit auvergnate ou autre, lorsque le goût le nécessite… pour la blanquette c’est à vous de voir !

    Car, de nos jours, mon pauvre monsieur, il n’est pas donné à tout le monde de pouvoir se préparer son fonds brun de veau à l’ancienne pour se mitonner ses plats pour la semaine qui vient… Sauf éventuellement si on est un Savoyard ultra traditionaliste agrippé à ces racines ou si l’on tient un restaurant qui reçoit beaucoup de clients… Mais la recette du dredi n’est faite ni pour les Savoyards aigris ni pour des salles recevant chaque jour plusieurs dizaines voire plusieurs centaines ou milliers de personnes pour les repas…

    Par contre, j’aimerai savoir : utilisez-vous l’électricité, le gaz, le fioul voire la combustion du coke pour vos commodités quotidiennes ?

    Je ne vous recommande pas bien évidemment ni ma tarte Tiflette ni non plus les pavés de cabillaud en tartiflette de Stéphane Torretton de Menthon-Saint-Bernard, car ces recettes risquent fort d’engendrer chez vous un ulcère voire une crise d’apoplexie (ce que je comprends car le cabillaud et le coulommiers sont rares en Savoie…), ni même non plus celle de la tartiflette savoyarde de Joël Robuchon qui y met de la crème fraîche fouettée (un jour, deux de vos collègues savoyardes, une originaire d’Italie, l’autre de Nancy ont failli m’égorger un lundi matin parce que j’avais suivi le dimanche précédent cette recette de Joël Robuchon qui n’avait rien à voir avec la « vraie » tartiflette… Quand je leur ai dit que j’avais suivi une recette de Joël Robuchon, elle se sont calmées… mais il était trop tard : j’en ai eu pour une bonne semaine aux urgences… mais, comme en toutes choses malheur est bon, j’en ai retenu une bonne leçon : je ne leur ai plus jamais révélé ce que j’avais cuisiné la veille, ni auparavant, même quand elle me le demandait ! Une tombe…

    Donc, Savoyard de la Rebloche, au lieu de cracher dans des diots coupés cuits au vin rouge (what à shame ! isn’t it ?) : apprenez à bien lire avant de médire et « keep your breath to cool your polenta… » comme vous l’aurait dit mon copain Philippe Aubert, Philo comme on l’appelait, malheureusement disparu prématurément…

  3. Je ne veux pas être bégueule, d’autant que lorsqu’il s’agit de cracher dans les diots des autres, mitonnés comme ils les aiment, on peut désormais tout se permettre… Mais Savoyard n’aurait pas dû écrire :
    « Ceci n’est pas la vrai recette des diots et de la polenta comme nous le faisons en savoie depuis quand il faut couper les diots !!?? mais le pire c’est de mettre du bouillon kub dans un recette traditionnelle est ce que vous mettez du bouillon kub dans la choucroute, la pote auvergnate, la blanquette … »
    mais :
    « Ceci n’est pas la vraie recette des diots et de la polenta comme nous lale faisons en sSavoie : (ou ; ou … au choix…) depuis quand il faut faut-il couper les diots !!?? mais le pire c’est de mettre du bouillon kKub (Kub est un nom de marque déposé qui commence avec une majuscule comme un nom propre…) dans une recette traditionnelle : (ou ; ou … au choix…) est-ce que vous mettez (mettez-vous aurait été plus simple pour le même effet…) du bouillon kKub dans la choucroute, la potepotée auvergnate, la blanquette, … »

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