Crêpes garnies de la Chandeleur

Mots-clefs :

Plat complet

Les crêpes de froment, elles sont bonnes si vous avez du suc.., mais elle le sont aussi salées…

La preuve c’est ce qu’on s’est fait avec Chantal pour notre déjeuner de Chandeleur 2014, le 2 février, fête, comme chaque année, de la présentation de Jésus au temple par sa Maman, la Vierge Marie, mais aussi fête des lumières (car Chandeleur vient d’une chandelle pas morte qui devait éclairer le Monde… Pas de bol, on ne sait pas où elle est passée depuis !).

Par contre, quel symbole d’éclairer ce jour là son repas avec un beau jaune d’œuf figurant le Soleil !

Ingrédients (par personne) :
- 1 petite crêpe de froment (diamètre d’environ 20 cm),
- 1 tranche de jambon de pays (pas de Denonville…*) de Bayonne, de Savoie, de Parme, etc.,
- 1 noisette de beurre (ou de margarine),
- 1 œuf de poule,
- 5 g d’emmental râpé,
- sel fin et poivre du moulin.

Temps nécessaire :
- préparation et cuisson : environ 15 minutes.

Dans une petite poêle chaude, réchauffer le jambon pour faire fondre son gras à feu assez doux (thermostat plaque 2/9).

Dans une autre petite poêle, réchauffer la crêpe en la retournant au bout de 2 minutes…

Pendant ce temps casser l’œuf (j’ai trouvé un bon truc : je coupe l’extrémité de l’œuf la plus étroite, pénard, avec un coupe œuf à la coque et je le récupère dans une petite tasse, sans écailles et intact !).

Lorsque la crêpe est bien chaude, la transférer dans l’assiette de service. Faire fondre le beurre dans cette poêle, puis verser l’œuf délicatement et le faire cuire à feu doux (thermostat plaque 3/9). Lorsque le blanc commence à cuire, saler modérément de sel fin et poivrer avec le moulin.

Lorsque le jaune commence « à prendre », faire glisser l’œuf au milieu de la crêpe puis faire glisser de même le jambon sur le côté, saupoudrer de l’emmental râpé et servir bien chaud !

* De 1968 à 1971, Chantal et moi, nous avons passé pas mal de vacances scolaires avec des copains (Catherine, Robert, Patrick, Michel, Jacques, …) dans la maison de campagne dont le père de Chantal avait hérité de ses parents, à Denonville (petit village de la Beauce entres Étampes et Auneau… Ah, la route Etampes-Auneau, j’vous dis pas, c’était une des plaisanteries favorites de mon futur beau-père, Pierre Louis Alexandre Eugène ! Sa mère, qui ne voulait probablement n’avoir qu’un seul enfant, lui avait refilé tous les prénoms que son mari, ancien militaire d’Indochine anticlérical d’origine bretonne, souhaitait. Alors qu’il vivait en Bretagne, ce grand-père s’amusait à mettre de l’encre de Chine dans les bénitiers de l’église, le matin avant la messe, et déversait pendant la messe les paniers de grenouilles et de couleuvres qu’il était allé cueillir la veille au soir… Je ne l’ai pas connu, ni son épouse, mais ça devait être 2 sacrés numéros ces 2 là…

Bref, à Denonville, avec nos copains, on se couchait plutôt tard (voire tôt..) après des parties de crapette, de belote ou de poker menteur endiablées ou chacun avait pour cagnotte au départ une boîte d’allumettes familiales… Certains se relevaient même après que les autres se soient endormis pour mettre les 100 dernières pièces manquantes au puzzle de 5.000 pièces qu’on s’étaient échinés à essayer de finir tous ensemble la veille. Découvrant ça le matin, Chantal et Catherine couinaient comme des dames furets (et attention : les dames furets, ça mord quand c’est pas content !).

Mais bref, je continue à m’égarer… Un matin, Chantal se dit que ça serait bien de faire du jambon cru avec des coquillettes pour le repas… Tôt levés tous les 2, on va acheter un paquet de coquillettes chez « la Mère Mercourt »… Elle tenait l’épicerie du petit village (environ 200 résidents permanents à l’époque…) et vendait de tout, à l’abri des malfaisants derrière son grillage : épicerie mais aussi, apéritifs, alcools et pinard (y’a pas de terme plus adapté…), clops et cigares, produits ménagers et de toilettes, timbres, etc. Un vrai carrouf avant l’heure cette épicerie mais aussi un vrai petit pitt bull la mère Mercourt (je me demande si elle n’avait pas un fusil de chasse à proximité de sa caisse, au cas où…). Mais nous, on adorait aller chez elle et elle nous faisait bien marrer avec sa manière de nous traiter , nous autres jeunes parisiens, têtes de chiens ! Quel accueil ! Jamais un sourire, toujours des invectives !

Mais bon, là je vous ai parlé des coquillettes : manque encore le jambon ! Chantal et moi, on repart de l’autre côté, près de l’église, à la boucherie charcuterie de René Malécot et son épouse… Ils avaient des produits d’excellente qualité… et des emballages sur lequel il y avait imprimé un dessin avec un cochon en larmes à qui une bulle venue du ciel disait : « Pleure pas grosse bête : tu vas chez Malécot » ! Bref, on entre chez Malécot, Chantal demande 12 tranches de jambon de pays : madame Malécot se saisit d’un jambon de Paris, le pose sur sa tronçonneuse à charcuterie… Chantal réagit aussi sec (car même timide, fallait pas la prendre pour un jambon de Paris, Chantal…) : « Non, pas du jambon de Paris, du jambon de pays ! ». Madame Malécot, qu’il ne fallait pas chercher, réplique illico : « Mais, c’est pas du jambon de Paris, ça, c’est du jambon de pays : du jambon de Denonville… C’est même mon mari qui le fait ! »… On lui explique qu »on veut du jambon cru et fumé et pas cuit et elle nous répond : » Ah ! du jambon de Bayonne ! Fallait le dire tout de suite : c’est pas du jambon de pays, le jambon de Bayonne… ».

Et bien, 48 ans plus tard, cette histoire nous rappelle toujours de bons vieux souvenirs dès qu’on entend parler de jambon de pays, Chantal et moi ! Mais madame Malécot avait parfaitement raison : son jambon de pays, c’était celui de leur village et pas celui venu de Paris ou de Bayonne !

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (1 votes, moyenne : 5,00 sur 5)
Loading ... Loading ...

The roaster

Mots-clefs :

Petit livre de recettes de Marie Chioca, à faire en cocotte, et en particulier, dans un roaster warmcook, cette petite cocotte légère mais robuste, en tôle d’acier émaillée de céramique dure.

Et on trouve d’autres recettes sur le site Warmcook.


1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (Pas encore de vote)
Loading ... Loading ...

Salade au pounti frit

Mots-clefs : ,

Plat complet

Cette semaine, recyclage du reste de pounti de dredi dernier !

Ingrédients (pour 2 personnes)
- 1 sucrine,
- 1 tomate olivette,
- 2 tranches de pounti d’environ 1,5 cm d’épaisseur,
- 12.5 g de beurre,
- 2 cuillerées à soupe de sauce vinaigrette.

Temps nécessaires :
- préparation et cuisson : 20 minutes.

Éplucher la sucrine, détacher ses feuilles, les rincer, les égoutter et les sécher.

Laver la tomate, la sécher, éliminer la base de son pédoncule puis la couper en petits dés.

Faire fondre le beurre dans une poêle puis y faire revenir les tranches de pounti pendant environ 10 minutes en retournant à mi-cuisson.

Fatiguer la salade la tomate avec la vinaigrette dans un saladier.

Dresser le tout dans les assiettes de service et servir.

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (Pas encore de vote)
Loading ... Loading ...

Non mais t’es qui toi ? Charlie ?

Mots-clefs :

Voir d’autres superbes photos là !

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (Pas encore de vote)
Loading ... Loading ...

Au pays de Charlie…

Mots-clefs :

… Comme dans tous les pays…

Car le pays de Charlie, c’est aussi, l’Australie…

Comme le raconte si bien, ce très beau film qui raconte la vie de Charlie et que l’on est allé voir samedi soir dernier… Hasard de la programmation des cinoches tels que le Cyrano…

Ce Charlie là, c’est un Aborigène qui, jeune adolescent, le 20 octobre 1973 est conduit à Sydney avec les autres garçons de son village pour y exécuter une danse traditionnelle sur une musique traditionnelle aborigène à l’occasion de l’inauguration par la reine Élisabeth II du nouvel opéra de Sydney…

Mais voilà, depuis, Charlie malgré toute sa gentillesse a fini par comprendre que ces blancs venus de loin font tout pour anéantir les Aborigènes autochtones en leur volant leur terre, leur imposant leurs lois et leur faisant « la charité » pour détruire leur culture au point de dire qu’ils appellent Charlie Charlie car ils ne savent pas prononcer les noms étrangers…

Et ça, ça ne plait pas vraiment à Charlie …qui sort de sa réserve ( ;) ) pour retourner dans le bush, sur la terre de ses ancêtres, pour y vivre comme eux en se nourrissant de cueillette, de pêche et de chasse pour ne plus manger cette bouffe fast food qui rend malade tous les Aborigènes… Mais ça ne se passe pas aussi bien que ça…

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (Pas encore de vote)
Loading ... Loading ...

Debouts !

Mots-clefs :

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (Pas encore de vote)
Loading ... Loading ...

Marianne aime Charlie…

Mots-clefs :


1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (Pas encore de vote)
Loading ... Loading ...

Marine-Charlotte ?

Mots-clefs :

Marine Le Pen (de naissance Marion Le Pen, mais la marine nationale c’est quand même mieux que la marion nationale qui aurait pu faire penser qu’elle était née pour servir la soupe à tous les Français), aurait-elle changé de nouveau de prénom pour s’appeler Marine-Charlie ?

Car elle couine depuis mercredi dernier comme une truie en disant qu’en n’invitant pas son parti dimanche prochain aux manifestations pour la liberté d’expression, on va une nouvelle fois l’écarter de la soit-disant démocratie française…

Moi, Marine, si elle veut renouveler son idéal politique en se déclarant Marine des Libertés, ça ne me dérange pas dans le fond si elle le fait vraiment et pour tout le monde…

Mais, Marine, elle devrait commencer par apprendre que l’on a pas besoin d’attendre une invitation pour aller défendre les libertés !

En fait après avoir été reçue vendredi dernier par le président de la république et avoir déclaré : « Le gouvernement a choisi de manière incompréhensible et sectaire, compte tenu des circonstances de m’exclure du cortège unitaire …un cortège parisien » qui représente ce que « les Français détestent le plus, l’esprit partisan et électoraliste à la polémique indécente » avec « ses mots d’ordre dévoyés et qui nous exclut ».

Eh, Marine-Charlotte, si tu veux remplacer les bustes de Brigitte Bardot ou Frigide Barjot dans toutes les mairies de France en voulant réellement rendre hommage à Charlie en défendant désormais les libertés républicaines, que tu commence par dire à tes copains d’arrêter de dire que Charb, Cabu, etc. n’ont eu que ce qu’ils méritaient… ça serait pas mal pour commencer…

En fait, on a bien compris (comme s’il en était besoin…) un peu plus tard sur le site officiel couineur de son poupa qui a publié une photo noir et blanc de sa fille, debout, bras croisés et léger sourire avec la mention, non pas « Je suis » où « Nous sommes Charlie » mais « Keep calm and vote Le Pen », Restez calme et votez Le Pen, un pastiche reprenant l’affiche « Keep calm and carry on », réalisée pendant la 2ème guerre mondiale en Grande-Bretagne, pour appeler la population à rester calme et continuer une vie normale.

L’objectif de Marine aujourd’hui n’est donc pas de devenir Marine-Charlotte-Liberté défenseuse du laïcisme et des libertés, y compris de cultes associées, mais de surfer sur la vague pour devenir Marine-Charlotte-La Haine de France en 2017 comme l’explique très bien l’état-major du parti frontiste : « Cela fait des années que nous dénonçons la poussée djihadiste en France et les risques terroristes sur notre territoire. Les pouvoirs en place, depuis 30 ans, ont une vraie responsabilité dans ce qui est arrivé ces derniers jours. Ils devront en tirer les conséquences dans les prochains scrutins. ».

30 ans, marrant… Qu’est ce qui s’est passé il y a 30 ans ? à la fin des années 1970 et au début des années 1980, la France s’aperçoit que les populations nord-africaines et subsahariennes qui vivent sur son territoire et y ont refait leur vie vont s’inscrire durablement dans la réalité française. En 1984, des violences policières sont à l’origine de la Marche pour l’égalité et contre le racisme et le mouvement SOS Racisme est crée avec le soutien de personnes comme Yvan Dautin, Coluche, Brigitte Fossey, Pierre Douglas, Françoise Gaspard, Olivier Stirn, Akka Ghazi, Georgina Dufoix, Simone Signoret, Marek Halter, Bernard-Henri Lévy, Valérie Kaprisky, Georges Moustaki, Christian Delorme, Macha Méril, Arielle Dombasle, Alain Bashung, Guy Bedos, Michel Boujenah, Smaïn, Daniel Balavoine, …

Mais, par la suite, la crise économique et sociale crée un contexte de tension propice au rejet « des étrangers » : le FN progresse… Suite à sa progression lors d’élections municipales, des affrontements opposent les militants du FN à ceux qui combattent leurs idées racistes… Mais l’extrême-droite française continue à gagner des voix et des élections et se « décomplexifie », au point que le 1er mai 1995, Brahim Bouarram est poussé dans la Seine par des participants à une manifestation du FN, pour « le FuN » ; il s’y noie. Ah, enfin ! l’esprit anti-bougnoul de Charonne et de charogne (33 ans plus tôt, le 8 février 1962) reprend ses droits !

Maintenant, en 2015, 53 ans et 22 ans plus tard, dans la France qui s’affiche depuis si longtemps pays des droits de l’homme et de la Liberté guidant le Monde, il est temps de mettre fin à tous ces esprits de haine et de charogne, de quelques bords, opinions ou croyances qu’ils soient et de ne plus étaler et utiliser des contre-vérités historiques telles que « Philippe Pétain a beaucoup fait pour défendre les Juifs » alors que ses notes manuscrites sur les décrets de Laval, montrent qu’il en rajoutait par rapport à lui pour plaire aux nazis…

Mais JM, MC Le Pen et leurs sbires n’ont que faire de ces détails de l’histoire… Eux n’ont qu’une idée : s’emparer du pouvoir à tous prix pour pourfendre tous les mécréants et ramener la France dans le droit chemin de Vichy qu’elle a quitté…

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (2 votes, moyenne : 5,00 sur 5)
Loading ... Loading ...