Filets de colin aux tagliatelles de courgettes et crevettes
Plat avec son accompagnement
Une recette toute simple et toute bonne !
Et les tagliatelles de courgettes peuvent accompagner bien d’autres choses !
Ingrédients (pour 2 personnes) :
- 300 à 400 g de cœur de filets de colin,
- 1 cuillerée à soupe d’huile d’olive,
- 2 échalotes,
- 2 courgettes de taille moyenne (soit environ 400 g),
- 10 cl de vin blanc sec.
- 1 cuillerée à café bombée de fumet de poisson déshydraté,
- 10 cl de crème fleurette,
- 100 g de crevettes roses décortiquées surgelées,
- 125 g de riz long grain,
- sel fin et poivre du moulin.
Temps nécessaires :
- préparation : 10 minutes,
- cuisson : 40 minutes.
Éplucher et hacher finement les échalotes puis, dans une sauteuse, les faire revenir doucement dans l’huile bien chaude.
Éplucher les courgettes et, à l’aide d’un couteau économe, les détailler en tagliatelles en arrêtant de peler lorsque les graines centrales apparaissent. Ajouter ces tagliatelles de courgettes au fur et à mesure dans la sauteuse.
Laisser cuire 10 minutes en retournant délicatement de temps en temps.
Dissoudre le fumet de poisson dans le vin blanc, verser dans la sauteuse et laisser mijoter et évaporer à feu doux à assez doux (thermostat plaque 3 à 4/9) pendant environ 20 minutes en mêlant délicatement de temps en temps.
Mettre à bouillir une grande quantité d’eau salée dans une casserole. Lorsque l’eau bout, y mettre le riz à cuire pendant 10 minutes puis l’égoutter.
Pendant ce temps, dans une passoire, décongeler les crevettes sous un filet d’eau froide puis les laisser égoutter.
Ajouter les crevettes dans la sauteuse et les faire rosir 1 minute à feu moyen à assez vif en mêlant (thermostat plaque 5 à 6/9). Ajouter la crème fleurette, mettre à feu assez doux (thermostat plaque 4/9) pour faire reprendre l’ébullition en remuant, poivrer, remuer, goûter et ajuster l’assaisonnement en sel et poivre.
Lorsque l’ébullition a repris, disposer les filets de colin sur la préparation, mettre à feu doux (thermostat plaque 3/9), couvrir et laisser cuire doucement 10 minutes à l’étouffée.
Dans le plat de service, dresser le riz, les filets de colin puis les tagliatelles de courgettes prélevées à l’écumoire et maintenir au chaud.
Monter le feu sous la sauteuse pour faire prendre un bouillon et épaissir rapidement la sauce. En napper les tagliatelles et les filets de colin et servir immédiatement.
Cher Monsieur,
Je suis tombé par hasard sur votre recette. J’ai ainsi détecté avec horreur que vous utilisiez un fumet de poisson déshydraté ainsi que que des crevettes congelées. Permettez moi de vous dire Monsieur que votre recette C’EST DE LA MERDE.
Bien cordialement,
Jean-Pierre Coffe
Cher Monsieur pseudo Coffe,
Je dis pseudo car j’ai comme l’impression que vous êtes un petit usurpateur qui veut se faire passer pour Jean-Pierre Coffe…
En effet, après avoir lu votre mot doux, laissé sur mon blog, je me suis rendu compte que si vous étiez Jean-Pierre COFFE, vous vous seriez certainement rappelé vos récents propos rapportés sur votre site officiel :
« Comme le disait Raymond Oliver : « quand on congèle de la merde, on décongèle de la merde… » Ce mode de conservation est aussi qualitatif lorsqu’il est bien réalisé. Comme vous pourrez le voir dans la vidéo ci-dessous, je me suis rendu dans l’usine qui fabrique pour Leader Price et j’ai été bluffé par les résultats que l’on peut obtenir. A la base ce sont des chefs qui établissent les recettes, qui goûtent, ajustent, recommencent, jusqu’à obtenir la recette idéale. Là encore, je travaille avec eux pour améliorer les recettes et en créer de nouvelles. »
Donc si je vous dis, cher Monsieur PSEUDO COFFE, que je me suis procuré le fumet de poisson déhydraté et les crevettes surgelés chez Leader Price (voire les surgelés chez Picard que je préfère personnellement…) oserez vous continuer à affirmer que « C’EST DE LA MERDE ! » ?
Les crevettes surgelées je les trouve excellentes, pratiques d’utilisation et pas chères.
De plus, n’avez vous pas constaté que le petit commerce s’est désormais quasiment éteint en France (sauf dans les quartiers parisiens « très chics » peut-être…) ? Habitant d’une ville de 9.000 habitants du sud-est de la région parisienne, il nous reste actuellement en commerce alimentaire : 2 boulangers pâtissiers, un pizza-express qui fait de très bons pains (meilleur que ceux des boulangers…) et de très bonnes viennoiseries, 2 petits épiciers halal, 1 bon charcutier qui va certainement bientôt fermer… 1 boucher hors de prix et très désagréable avec la clientèle, du genre j’en ai mis deux fois plus, ça ira ? et je vous rajoute deux escalopes, si si, vous m’en direz des nouvelles… et qui vu qu’il a du mal à écouler son stock, ce stock commence à parfumer la boutique rappelant l’odeur qu’on sentait dans les boucheries de village en été dans les années 1950, lorsque les chambres froides n’étaient pas ce qu’elles sont devenues et que les étals n’étaient pas réfrigérés… Voilà, c’est tout ce qu’on a comme petit commerce local alimentaire… Sinon on a évidemment : une dizaine d’agences immobilières, 4 pharmacies, 10 restaurants, 3 bureaux de presse dont 2 font tabac, 4 agences bancaires, 2 toiletteurs pour chien, 4 coiffeurs, 4 manucures, salons de beauté et assimilés…
Ah, il y a aussi un très petit marché, désormais deux fois par semaine, avec un fromager, un marchand de fruits et légumes et…. un marchand de poissons !
Vous allez me dire « ben voilà, c’est là qu’il faut acheter les crevettes et le fumet de poisson ! ». Sauf que chez ce poissonnier du marché, on trouve du fumet de poisson mais déshydraté en sachet… il a aussi des petites crevettes grises fraîches, enfin fraîches (je n’en achète pas à tous les coups…) et des petites crevettes roses… vendues décortiquées conditionnées en sachets plastiques par un grossiste, je ne sais ni où, ni comment… Alors pour ce genre d’ingrédients, je préfère encore faire appel à mon fidèle Picard, et, pratiquant ce type d’achats de produits naturels congelés depuis plus de 30 ans, je ne pense pas, d’expérience, que Picard soit un vendeur de m….
Car, Raymond Oliver avait oublié de préciser que si on achète de la merde fraîche, ça sera de la merde dès le début et évidemment ça le restera après, quoi qu’on lui fasse…
J’en terminerai en vous signalant que mes parents m’ont appris lorsque j’étais petit qu’on ne ne disait pas « c’est de la merde », ou « c’est nul à chier » (« nul à hièche » désormais), mais plutôt quelque chose du genre « je n’aime pas ça » ou « je ne trouve pas ça bon », etc., Toutes les nuances sont possibles… Votre pseudo grand mère Marie où la pseudo famille Fleury du Jura ne vous a pas appris çà ? Où alors, malgré une bonne éducation à la base, vous êtes devenus péremptoire en fréquentant les cours de comédie ou pour réussir dans les milieux « branchés » ?
Cordialement,
René de la recette du dredi…
PS : Cher Monsieur pseudo Coffe, je recherche désespérément une bonne recette (authentique…) de pho de boeuf (à la rigueur de poulet…) ; n’en connaitriez vous pas une ? Où alors un très bon livre de recettes vietnamiennes traditionnelles et authentiques que vous recommanderiez ?
Une bien jolie recette.
Je vis en Afrique, et comme vous, j’utilise des produits congelés. Pour ce qui est des fumets, je les prépare moi-même car c’est nettement moins cher. Les fumets déshydratés venant d’occident à des prix occidentaux.
Ceci dit, lorsque je préparerai votre recette avec de la lotte ou du mérou je penserai bien à vous.
Merci Mary pour ce soutien !
Et je recommande ton site « Recettes de cuisine d’Afrique » très attachant non seulement par ses recettes mais aussi par la qualité et la tendresse des pages relatives à la vie au Sénégal !
L’avantage de la congelaltion ou de la surgelation est bien que si on utilise ce procédé avec de bons produits (légumes,poissons notamment)la qualité (dont le goût)reste de très bon niveau.
Faire fi de ces pratiques qui ont fait leurs preuves maintenant, c’est un refus d’évolution. Si ces techniques de conservation avaient existé à son époque, Monsieur Vatel ne se serait pas donné la mort.
Bravo d’ouvrir la cuisine au monde, aux esprits, à la modernité