Salade de pourpier
Nath Ô Bulles, fidèle lectrice et muse inspiratrice de la recette du dredi, a la chance d’avoir du pourpier commun qui pousse entre les pavés auto-bloquants de sa terrasse… La preuve ci-dessous :
Un jour, un de ses amis, Francis, ancien prof de biologie qui tient aujourd’hui une « péniche d’hôte » à Mareuil-sur-Ay (Marne) lui a fait découvrir que cette plante n’était pas une mauvaise herbe mais au contraire comestible et délicieuse !
Depuis Nath s’en régale avec sa famille : c’est acidulé, croquant et très frais pour une petite salade d’été.
Il suffit de la faire ramasser par les enfants après leur avoir appris à la reconnaitre, la laver, la couper en petits tronçons, et l’accomoder en salade par exemple, comme le fait Nath, avec des cubes de chèvre frais ou de la féta et une petite vinaigrette au vinaigre balsamique !
On peut aussi faire fondre les feuilles à la poêle façon épinards avec un petit peu de beurre, et éventuellement un peu de jus de viande, pour en faire un accompagnement ou encore l’utiliser pour faire une soupe comme on le ferait avec du cresson !
S’il n’en pousse pas naturellement dans votre jardin, sur votre terrasse où près de chez vous, il en était vendu des graines en jardinerie dans le temps (par Clause notamment qui recommandait la variété « Pourpier doré à larges feuilles »…). Attention à ne pas confondre avec le pourpier décoratif à grandes fleurs, Portulaca grandiflora… Je ne suis pas sûr que cette variété cultivée pour ses fleurs soit consommable et ait le même intérêt culinaire que le pourpier commun…
Et si vous voulez savoir tout, tout, tout sur le pourpier (ou presque…), voir « Le pourpier : sa vie son œuvre »…