entre nos mains…

Un très beau film de Mariana Otero que nous avons vu ce jour jeudi 28 octobre 2010 au Cyrano.

Une histoire de France d’aujourd’hui et une belle tranche de vie collective… même si j’eusse préféré qu’elle se termine mieux qu’après la belle séance chorale et avant le début du générique…

Très touchant, très attachant, ça m’a rappelé le monde du travail ouvrier, employé et cadre, sur son lieu de production, lorsque je le fréquentais, jusque fin 2006…

En plus, j’y ai appris, comme « les petites mains » de toutes les couleurs, ce qu’étaient les Scop (Société Coopératives et Participatives) et leurs difficultés de montage… Je suis sorti moins bête et très touché et avec beaucoup d’affection pour toutes les « actrices et acteurs », si sincères et volontaires même s’ils ne peuvent certainement pas bénéficier du statut d’intermittents du spectacles …même si certains d’entre eux étaient là dès les premiers jours de leur entreprise de confection… Désolé, mais même anciens travailleurs inscrits chez Paul Emploi, désormais il leur faudra probablement pour les plus vieux d’entre eux attendre 62 ans pour pouvoir « prétendre à la retraite » et 67 ans pour pouvoir espérer un « taux plein »…

Et une pensée aussi pour la société Cora qui a contribué à couler définitivement leur projet… D’un autre côté, l’attitude de Cora s’inscrit parfaitement dans la devise sarkozienne de vision de la France : travailler (ou pas ?) pour gagner plus… La solution ? S’intéresser aux intérêts financiers courts termes artificiels et non pas au devenir de la société et des gens…

à ce propos, une vidéo, truquée car faussement sous-titrée de la télévision officielle chinoise… C’est un faux : il ne s’agit pas comme indiqué d’un professeur d’économie chinois ayant vécu et écrit un livre sur la France mais de l’ex-ambassadeur de Chine en France qui parlait de l’exposition universelle de Shangaï et non de la politique française… Mais les propos de cette interview, détournés et faussement traduits, me paraissent si pertinents que je ne peux faire autre chose que de contribuer à les faire connaître…

Il y a aussi ce reportage de la télévision suisse romande du vendredi 8 octobre à propos d’histoire des familles Bettencourt et Woertz… Je ne connaissais pas l’épisode de Florence Woertz, travaillant pour France Galop avant d’être embauchée au service de la gestion de la fortune de Lili Misempli… Intéressant et à fouiller, non ? Sinon, curieux que tout le monde ait oublié dans cette affaire en panne judiciaire depuis plus de six mois en France, que, dans les enregistrements clandestins de sa maîtresse par Nestor le maître d’hôtel, il était question de penser à « remercier » « Valérie Pécresse, Nicolas Sarkozy et Eric Woerth… ». Bon, Eric, on en a entendu parler mais les deux autres ? Pour se faire une idée de la moralité d’Eric, on peut aussi consulter sa fiche sur Wikipédia et son attitude à la fin des années 1980 et au début des années 1990, alors qu’il est successivement directeur général, vice-président puis président de l’Agence pour le développement de l’Oise (ADO) avec comme adjointe la trésorière occulte du RPR d’alors, Louise-Yvonne Casetta … Dans un rapport de la chambre régionale des comptes de Picardie, la gestion d’Éric Woerth est mise en question. Quand Éric Woerth résilie son contrat en 1989, il reçoit une prime de fin de contrat équivalent à cinq mois de salaire que la Chambre qualifie de « pure libéralité » et ce rapport s’interroge sur les audits commandés par l’ADO, dont certains sont assimilés à des « subventions indirectes ».

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (2 votes, moyenne : 5,00 sur 5)
Loading ... Loading ...

Mots-clefs :

Vous pouvez suivre les réponses à cet article via le flux RSS 2.0. Vous pouvez commenter, ou faire un trackback depuis votre site.
Imprimer Imprimer

Réagissez