Les plats qui font péter
36 recettes propres à incommoder vos ennemis où se débarrasser des facheux.
de Patrice Caumon, musicien et écrivain, épaulé d’Olivier Giraud cuisinier converti à la diététique et de Corine Guzzo, diététicienne.
aux Éditions de l’Épure, février 2009, ISBN : 978-2-352-55-097-6
Ce livre, on en rêvait depuis son édition par les Éditions de l’Épure …
Et ça y est, hier, Chantal a fait son premier p’tit tour estival parisien pour faire le plein des livres qu’elle n’avait pas trouvés dans notre province, l’a acheté, je l’ai lu ce matin en sirotant mon café et le voici illico promu dans la bibliothèque de la recette du dredi !
Pour vous mettre en bouche, des extraits de la préface…
Votre ennemi mange chez vous ce samedi soir et se prépare à une réunion importante lundi matin ? Vous aimeriez le savoir scotché sur le trône ou être pris de puissantes flatulences pendant un match ou lors d’un rendez-vous professionnel crucial ? Ce livre est fait pour vous !
Mais attention ce livre ne tombe pas dans la gaudriole façon soupe au chou mais est au contraire ciselé en finesse ! La preuve :
Ici pas de cassoulets, de haricots péteurs, de montagnes de choux : vous serez disculpé d’avance par le raffinement des plats et la délicatesse de votre cuisine. C’est l’élaboration et l’agencement des recettes au sein de menus spéciaux qui dévoilent ou multiplient les propriétés des aliments.
Et ce livre n’est pas (comme son sous titre semble l’indiquer) qu’un grimoire maléfique destiné à vous aider à vous venger sournoisement et discrètement de vos ennemis ou vous débarrasser des pique-assiettes ou « casse-quelque chose » en tous genres qui scotchent votre gîte et votre couvert sans se préoccuper si vous y êtes favorables ou non… Il peut aussi vous servir à vous rendre indisponible le temps d’un événement fâcheux avec de bonnes raisons reconnues par votre médecin, de temps en temps… ou aussi pour prétendre au podium si vous participez à des concours de pets…
Il paraît que c’est surtout par charité que l’auteur a décidé de l’écrire : après avoir partagé son repas de midi pendant 15 ans avec un homme, éminent pétomane, qui s’excusait auprès de lui de ses flatulences incontrôlées en disant « C’est ma diététique qui ne passe pas bien… ». En fait, cet homme était non seulement naïf mais aussi amoureux éperdu de son épouse… Celle-ci lui préparait pour son déjeuner sur son lieu de travail, de belles petites barquettes de nourritures amoureusement préparées dont il se sustentait… Mais il suivait ainsi sans s’en rendre compte le pire des régimes et mourût prématurément… Et vous savez-quoi ? Aussitôt sa veuve convola en justes noces avec son diététicien…
Et c’est pour éviter de telles turpitudes, que l’auteur décida de réaliser cet ouvrage pour permettre à tout un chacun de connaître, déjouer et se protéger des attaques gastriques de proches voire de restaurateurs…
Car ce très beau petit livre de 72 pages élégamment décorées et reliées avec le plus grand soin, avec une couverture épaisse et rigide rose, ne se contente pas de révéler des recettes éminemment flatuleuses voire diarrhétiques mais également des explications sur le pourquoi du comment et des antidotes pour vous protéger d’attaques sournoises (y compris celles auxquelles vous pourriez vous livrer éventuellement envers d’autres… ). L’auteur, dont finalement je ne suis pas certain qu’il soit si angélique que ça, indique par ailleurs pour chaque recette, des petites phrases toutes faites pour allécher les futures victimes tout en préservant l’innocence des prédateurs…
Avec son format de 12,5 x 16,8 cm et son poids de 250 g, on peut facilement le conserver sur soi pour s’assurer en toutes circonstances qu’on n’est pas victime d’attaques sournoises de la part de restaurateurs, de sa belle-mère ou son beau-père, voire de son épouse ou son époux…
Je vous donne le menu ci-dessous, ça va du petit-dèj aux conseils pernicieux, en passant par un cocktail apéritif, 21 amuse-gueules (7 bouchées gourmandes, 7 tartines et 7 gaspachos), 4 menus complets avec entrée, plat et dessert adaptés à toutes circonstances : méditerranéen, champêtre ou d’hiver et plateau TV et une surprise traditionnelle fatale que je tiendrai secrète… Bon, comme je ne suis pas complètement fou, j’ai gommé les noms des recettes proposées dans ce menu… pour pas, qu’au cas où vous viendriez manger à la maison, vous vous doutiez facilement que je vais vous jouer un tour !
Si vous voulez vous mettre à l’abri, achetez, lisez et étudiez attentivement ce livre !
Mots-clefs : La bibliothèque
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Mais c’est diabolique !
Niep, Niep !
a envoyer d’urgence a bruno verjus l’escroc de foodintelligence et loufiat du restaurant table a paris 12 et a sa clientele de snobobos
Bonjour IS : si je saisis bien votre propos, soit Bruno Verjus connaît l’ouvrage et incommode volontairement sa clientèle, soit Bruno Verjus ne connaît pas l’ouvrage et est un piètre cuisinier qui incommode sa clientèle avec ses sandwiches mode vendus à prix d’or sans s’en rendre compte…
Dans, les deux cas, non mais pouet-pouet quoi : le résultat est le même !
Je n’ai jamais eu le loisir d’aller manger des sandwiches à Foodintelligence (rien que le nom fait froid dans le dos…)… Ni en un autre endroit d’ailleurs… J’ai arrêté il y a 45 ans après avoir testé les sandwichs SNCF sur la ligne Paris Poitiers – et retour -… (remarquez sur une autre ligne, ça devait être pareil…
Les sandwichs, je préfère me les faire moi-même avec du bon pain, du jambon frais, etc… C’est pas compliqué et ça coûte 10 fois moins cher !
Mais si vous avez une mauvaise expérience gastrique de Foodintelligence, vous pouvez vous acheter l’ouvrage, vous mitonnez des recettes flatulentes voir diarrhéiques puis quand vous sentez que c’est bon (enfin, façon de parler…) allez chez Bruno Verjus, commandez un radis (sans pain et sans beurre, on ne sait jamais…) et libérez vous de vos surpressions intestinales en salle (encore désolé mais c’est comme ça qu’on appelle la pièce fermée où on sert les clients dans un café ou un restaurant…) : je pense que le personnel de salle et la clientèle seront fortement impressionnés !
D’un autre côté cela fait bien longtemps que l’on sait que le verjus est particulièrement efficace pour donner la chiasse : vous êtes sûre que c’est son vrai nom à Bruno ou c’est juste un pseudo ?
Et puis, il y a quelques indices sur la page d’accueil du site ouaibe de Foodintelligence qui incitent à la méfiance… Il est dit en effet que Bruno Verjus vit dans son bar « comme l’air brassé par le ventilateur judicieusement posé à l’angle du comptoir ». Puis, plus loin, que « les élèves de la voisine Ecole Ferrandi ne vont pas en croire leurs sens. ». Quand je lis ça, je me dis que tout ça ne sent effectivement peut-être pas très bon…
MDR !
Ah, ah ! Mais nous avons la parade : le sous-vêtement anti-odeurs !